Dans un courrier adressé aux parents d'élèves d'Argenteuil, Georges Mothron, maire UMP de la commune, assure que les établissements de la ville n'appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires en 2014. « Aucune étude sérieuse n'a prouvé que cette réforme améliorerait la réussite scolaire des enfants », argue l'édile.
« Lors du prochain conseil municipal, je proposerai le vote d'une délibération qui maintiendra à l'identique les horaires actuels ». Georges Mothron est formel, Argenteuil n'appliquera pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine. La faute, selon lui, aux difficultés d'application dans certaines villes, liées à la fatigue des enfants, le manque de personnel d'encadrement, le manque de locaux adaptés ou encore la qualité inégale des activités proposées.
Des retours négatifs qui ont convaincus le nouveau maire UMP de ne pas franchir le pas. Financée à hauteur de 50 euros par élève, la première année, le coût de la réforme pèsera en outre exclusivement sur les communes par la suite. Inadmissible pour l'édile qui pointe la diminution, dans le même temps, des dotations de l'Etat. « Je considère que ce n'est pas aux Argenteuillais de payer pour une réforme que le gouvernement veut imposer aux communes et dont l'intérêt pour nos enfants n'est pas démontré », tranche Georges Mothron.
Le maire propose cependant de renforcer « l'offre d'activité proposée aux sein des écoles et des accueils de loisir de la ville ».

CE N'EST SÛREMENT PAS à cause d'un manque de discipline que le lycée Georges-Braque d'Argenteuil doit sa dernière place du classement 2014. La pause de 10 h 30 à peine terminée ce vendredi matin, les grilles se ferment. Aucune excuse n'est acceptée. Léger retard ou pantalon légèrement troué, le résultat est le même : refoulé. « C'est très très strict. Un retard ou une tenue qui ne leur plaît pas et on ne rentre pas. C'est n'importe quoi », racontent Dounia et Yacine, élèves en terminale STMG mercatique.
Discipline ou pas, Georges-Braque se situe donc en 44 e position avec 67 % de réussite au baccalauréat 2013 seulement contre 71 % l'an dernier. « On comprend pourquoi le lycée est dernier. Dans ma classe on est 33. Et encore, un élève s'est fait virer. Ils sont moins de 30 dans les filières générales mais même là, c'est trop, relève Dounia. On a aussi l'impression que les professeurs sont meilleurs en classes générales qu'en technologiques. En langues, nous avons quatre notions à préparer pour le bac et on n'en a fait qu'une seule pour le moment. »
Lycée général, technologique et professionnel, Georges-Braque compte près de 1 200 élèves. Une situation explosive qui a conduit ses professeurs, et ceux des trois autres établissements d'Argenteuil, tous en ZEP, à manifester il y a moins de deux mois. « Les classes sont surchargées, on ne peut plus travailler en demi-groupes ; or nous avons un public qui en a besoin », confirmait une professeur d'histoire-géographie.
« Je pense que les élèves devraient être mieux répartis dans la ville. Moi j'habite à côté de Daubié, c'était mon premier choix après la 3è^me et je suis ici... », explique Sarah, elle aussi en terminale technologique. Parmi les quatre lycées d'Argenteuil, seul Julie-Victoire-Daubié tire son épingle du jeu avec 86 % de réussite au baccalauréat. Fernand-et-Nadia-Léger, spécialisé professionnel et technologique, suit avec 80 % de réussite. Lycée général, Jean-Jaurès est à 77 %.

IL EST 8 h 15, CE MARDI. Les parents déposent leurs enfants à l'école de la Croix-Duny, à Argenteuil. Devant les grilles, la discussion tourne très vite autour des récents problèmes rencontrés dans cet établissement du Val-Sud.
« Ce n'est pas une école violente, lâche d'emblée Sylvie, une maman. Mais il y a des problèmes d'agressions. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. » En fin de semaine dernière, une réunion était organisée sur ce sujet. « Il y avait 70 personnes : c'est très rare de mobiliser autant de monde dans ce secteur », constate le conseiller municipal (LO) Dominique Mariette, enseignant à la retraite. « Sauf que là, la situation est grave, intervient Najette, une maman. Mon fils de 10 ans s'est fait taper dessus par quatre garçons. » « Mon garçon se fait racketter sa nourriture, ajoute Fatima. Ces violences sont le fait d'un petit groupe de dix enfants qui agit sur l'heure du midi. C'est insupportable. »
L'heure est à la colère chez les parents. « Nous envoyons nos enfants à l'école avec une boule au ventre », confie Sylvie. Un sentiment partagé par Nadia, une autre mère. « Je ne lâche pas mes deux filles, je suis tout le temps derrière elles à leur demander si tout va bien », raconte-t-elle. Toutes aiment cette école. « L'équipe enseignante est motivée, elle fait son maximum pour nos enfants », reconnaissent-elles, pointant quand même du doigt une enseignante. « Nous voulons plus de moyens, que les élèves soient bien surveillés, notamment le midi, que des remplaçants soient mis en place en cas d'absence, car actuellement ce n'est pas le cas. On est en zone d'éducation prioritaire, on ne veut pas que nos enfants deviennent des délinquants qui tiennent les murs », martèle Sylvie.
Pour ces femmes, très mobilisées, la situation s'est dégradée depuis le changement de directeur. « Avant, il n'y avait pas de problème. Ça a commencé après la rentrée. Cela n'a pas fonctionné avec la nouvelle directrice, elle a d'ailleurs quitté son poste depuis plusieurs semaines », rapporte une maman. Depuis, elle n'a pas été remplacée.
L'inspection, qui a reçu un groupe de parents hier soir à son siège d'Osny, assure « qu'un nouveau directeur va être nommé ». « En attendant, l'intérim est assuré par la directrice de l'école maternelle » précise-t-on à la direction départementale.
Outre cet aspect, les problèmes de violences devaient également être évoqués. « Tout est mis en oeuvre pour répondre au mieux à cette situation de tensions entre les élèves et aux difficultés rencontrées avec une des enseignantes », insiste l'inspection. « Nos enfants ont le droit à un bel avenir, voilà pourquoi nous ne lâcherons pas », prévient Sylvie.

Les parents d'élèves de l'école Jules-Guesde, à Argenteuil, sont désemparés. Depuis un mois, une classe de CE2 n'a plus de cours. « L'enseignante, en arrêt maladie, n'a été remplacée que deux fois deux jours et demi... C'est du n'importe quoi, peste une maman. Résultat : je n'envoie même plus mon fils à l'école, car il n'y fait rien.  » Ces parents se sentent abandonnés. « On ne sait plus quoi faire, réagit un papa, Faouzi. On nous parle de réussite éducative, mais le résultat, c'est qu'on handicape nos enfants. » Dans une lettre envoyée en début de semaine à l'Inspection, les parents dénoncent « les conséquences majeures de ces absences non remplacées ». « Nos enfants vont connaître un retard dans l'apprentissage du programme et dans les évaluations du deuxième trimestre, un moment décisif pour le passage en classe supérieure », écrivent-ils. « Comment vont-ils rattraper les connaissances non acquises ? » interroge encore Faouzi. Une autre maman, également mobilisée sur le sujet, fait réviser son fils. « Je lui donne des exercices à faire sur son cahier de vacances, mais cela ne remplace pas le programme scolaire », confie-t-elle.
L'Inspection assure regretter cette situation et « faire son maximum » pour y remédier. « La situation du remplacement est actuellement très difficile sur la circonscription, il n'existe pas de personnel disponible, car les remplaçants sont affectés pour de très longues durées déjà prévues, comme pour les congés maternité, indique l'inspection. L'institutrice devrait revenir lundi. » D'autres écoles sont également touchées par ce fléau.

ARGENTEUIL. Les professeurs du lycée Julie-Victoire Daubié à Argenteuil occupent leur établissement ce soir à partir de 18 heures Avec les parents d'élèves, ils vont même y passer la nuit. « Depuis novembre, le personnel s'inquiète de la réforme de l'éducation prioritaire qui écarte les lycées de son périmètre », détaillent la FCPE, l'UNL, la voix lycéenne et la PEEP. Personnels et parents souhaitent que les lycées restent dans le périmètre d'éducation prioritaire « afin de maintenir des moyens supplémentaires dont la limitation des effectifs à trente par classe », écrivent les syndicats. Les parents, « pour protester contre la réduction des heures d'enseignement, n'enverront pas leur enfant au lycée » demain.

Professeurs et élèves criaient d'une même voix, hier à Argenteuil, « ZEP en danger ». Les lycéens de Julie-Victoire-Daubié ont décidé de rejoindre le mouvement porté par leurs enseignants, qui mobilisait hier les professeurs de deux autres établissements de la ville (Georges-Braque et Jean-Jaurès). Tous sont classés en ZEP.
Une délégation a été reçue par le maire
Devant la mairie, le poing levé, les adolescents ne cachaient pas leurs inquiétudes. Pour Mélissandre, 16 ans, élève en seconde, c'est une première. Si elle a décidé de se mettre en grève, avec quelques copines, c'est qu'elle se pose des questions. « En classe, je suis une option arts, mais si on nous enlève des heures, c'est le genre de matière qui va disparaître », craint-elle, banderole en main. « Je suis en terminale scientifique. Je me mobilise pour les futurs lycéens. Nous devons défendre nos droits et les leurs » ajoute Barthélemy, 17 ans. Son camarade de 18 ans approuve. « On veut l'égalité des chances pour tous. On doit nous donner beaucoup plus de moyens », martèle ce grand garçon, domicilié à Cormeilles-en-Parisis.
Enseignants et élèves souhaitent que les quatre lycées d'Argenteuil « restent dans le périmètre de l'éducation prioritaire et que les classes ne dépassent pas la barre de 30 élèves », martèle Omar Slaouti, professeur à Julie-Victoire-Daubié et délégué du syndicat Snes-FSU. « Le député-maire (PS) Philippe Doucet et Gaëlle Vincent, sa chargée de mission éducation, nous ont reçus. Ils ont écouté nos doléances, les ont comprises. Le maire a écrit au ministre de l'Education nationale et au rectorat. Nous aimerions qu'il rende sa position publique », insiste Omar Slaouti qui souhaite « qu'une discussion sur les lycées en ZEP soit engagée globalement ».
L'après-midi, les grévistes ont rejoint leurs collègues de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine, également en grève, devant l'Assemblée nationale puis devant la bourse du travail. Une prochaine manifestation devrait avoir lieu le lundi 17 mars.

Savez vous que (M. DOUCET) mercredi a fait lever des groupes d'enfants de tous les centres de loisirs à 6h pour leur faire visiter l'Assemblée nationale, que les enfants une fois là bas ne l'ont jamais vu et il ne s'est même pas excusé auprès d'eux...
Il etait sûrement occupé à emballer son bout de papier dans son sac poubelle...
Il en a rien à cirer de la jeunesse de cette ville, on ne sait même pas ce qu'il compte faire avec les rythmes scolaires, ce qu'il a prevu pour les enfants (sachant qu actuellement dans mon centre de loisirs il n'y a aucune activité enrichissante, c'est collage et barbouillage, pas de jeu de théâtre, pas de chants -ce qui ne coûte rien en materiel-, pas de livres ni revues ...), ce qu on va demander de payer en plus aux parents...

Ça , c'est du vécu quotidien.

Ils en ont ras-le-bol et le font savoir. Hier, les professeurs de quatre lycées d'Argenteuil, classés ZEP (zone d'éducation prioritaire) étaient rassemblés devant la sous-préfecture d'Argenteuil. « Nous ne voulons pas de la sortie de nos lycées du périmètre de l'éducation prioritaire », insiste une enseignante du lycée Jean-Jacques Rousseau.

Argenteuil : manifestation des enseignants pour... par leparisien

Les enseignants des 4 lycées situés en ZEP (zone d'éducation prioritaire) manifestent aujourd'hui devant la sous-préfecture d'Argenteuil.
Ils veulent des solutions à leurs problèmes. Usés par « la dégradation des conditions de travail des élèves » et d'eux-mêmes, les enseignants des lycées situés en zone d'éducation prioritaire (ZEP) à Argenteuil se mobilisent. Ils se rassemblent aujourd'hui à 13 heures devant la sous-préfecture.

Les Gilets jaunes, l'association de parents d'élèves et d'enseignants en lutte contre la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, appellent à un boycott des écoles aujourd'hui et à des actions demain. « Nous souhaitons l'abrogation de cette loi afin d'organiser une concertation des acteurs de l'école élémentaire, annonce-t-elle. Nous aimerions que les idées que nous avons soumises au cours de ces derniers mois soient reprises. » Dans le Val-d'Oise, des parents ont déjà annoncé que le boycott serait suivi dans les écoles MG 1 et 2 à Parmain et à l'école Jules-Ferry à Deuil-la-Barre.

Grève annoncée jeudi des enseignants contre la réforme des rythmes scolaires. Avant cette date, deux manifestations ont été organisées. Samedi, des représentants de syndicats et de fédérations de parents d’élèves se sont réunis devant la préfecture à Cergy.

Manif contre les rythmes scolaires par vonews95

Les élèves de l’école Jules-Guesde à Argenteuil étaient à la porte de leur établissement ce jeudi matin. Un sous-traitant de l’entreprise en charge des travaux de menuiserie, dans le cadre de la réhabilitation du groupe scolaire, a changé les serrures des portes de l’établissement. « La mairie me doit 124 587€ ».
« Cela fait trois mois que j’attends, on me mène en bateau », dénonce l’entrepreneur, présent ce jeudi matin dans l’école. La directrice et le personnel de l’établissement n’ont donc pas pu accéder aux locaux. Les écoliers ont finalement pu retourner en classe en passant par deux salles du rez-de-chaussée qui donnent sur la cour de récréation, dont les serrures n’avaient pas été changées. La mairie d’Argenteuil assure de son côté «avoir honoré ses engagements ». Elle a décidé de porter plainte contre l’entreprise.

Ce mardi était célébré à Cergy le centième anniversaire de l'Ecole Pratique de service social.
L’EPSS est une association qui participe à la formation aux métiers du travail social.
Le siège est à Paris, mais le centre de formation initiale se trouve  à Cergy depuis 21 ans
Près de 80 % des étudiants à l'EPSS de Cergy viennent du Val d Oise.
Avec le président du Conseil général Arnaud Bazin, mon collègue Thierry Sibieude (personnes handicapées, égalité des sciences), ,j'ai participé a l'ouverture du colloque, témoignant de notre attachement à la mission sociale du conseil général, et soucieux de la formation de ses agents.

Ce mercredi après-midi, à partir de 13 h 30, se tient un rassemblement pour la défense de l’éducation prioritaire pour les quatre lycées d’Argenteuil, classés ZEP (Zone d’éducation prioritaire), aux Assises académiques de l’Éducation prioritaire, au sein de l’université Paris Ouest à Nanterre (Hauts-de-Seine). Une mobilisation à l’appel de l’intersyndicale des enseignants et des parents d’élèves d’Argenteuil.

Un enfant de 4 ans, scolarisé à l’école maternelle Orgemont d’Argenteuil (Val-d’Oise), a ramassé un cube de mort-aux-rats, jeudi dernier, dans la cour de récréation. Le raticide avait été déposé la veille par une entreprise spécialisée dans une bouche d’égout accessible par les écoliers. L’établissement n’a pas prévenu le centre antipoison, comme le veut la procédure, mais la mère du petit garçon. Par chance, celui-ci n’a pas été malade, bien qu’il ait porté ses mains à la bouche après avoir tenu le produit. La maman a déposé une main courante au commissariat. Une enquête administrative a été ouverte afin de déterminer les responsabilités dans cette affaire

Ce jeudi, les professeurs du lycée Georges Braque d’Argenteuil ont décidé d'entamer un mouvement de grève pour protester contre une baisse des moyens alloués à l'établissement.
Trop d'élèves et pas assez de moyens. Les enseignants du lycée Georges Braque d’Argenteuil, classé en zone d'éducation prioritaire, sont formels : « Non, la rentrée ne s’est pas bien passée dans l’éducation prioritaire ! » Ils se battent depuis janvier, et l'annonce des dotations horaires pour la rentrée 2013, afin d'obtenir plus d'heures de cours. Car si le nombre d'élève a augmenté, les moyens n'ont pas suivi. « En principe, le nombre d'heures augmente en fonction nombre d'élèves. Mais cette année, il n'a pas évolué proportionnellement », se désolent les professeurs. Conséquences, les classes de seconde atteignent en moyenne plus de trente élèves.
Des effectifs élevés qui posent, selon les grévistes, des problèmes autant « qualitatifs » que « sécuritaires ». Ainsi, à des classes trop petites s'ajouterait l'impossibilité de tenir certains cours. « Les heures régulières ne sont pas assurés », affirment-ils. Et de citer le cas de l'éducation civique, qui doit être enseignée en demi-classes. Une configuration jusqu'ici impossible faute d'heures suffisantes.
Les discussions entamées avec l'Education Nationale ont permis au lycée Georges Braque d'obtenir 3h30 de plus lors d'une réunion mercredi. Pourtant, le compte n'y est toujours pas pour les enseignants qui ont décidé, suite à une assemblée générale, de se mettre en grève. « On nous demande de nous investir, mais on doit abandonner des projets. Comment avoir une politique pédagogique s'il y a des changements d'année en année ? » Pour faire face et notamment pour mettre en place des « enseignements d'exploration scientifique », les professeurs doivent donc privilégier des activités au profit d'autres. Et de conclure : « A l’heure de la refondation de l’école, la réussite de nos élèves issus de classes populaires est sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire ».

Il y a de très nombreux jeunes enfants dans le quartier. Une classe supplémentaire vient d'etre créée dans cette maternelle à cette rentrée.
C'est très bien, sauf que cette maternelle comprend dorénavant 14 classes, ce qui en fait la maternelle la plus importante d'Argenteuil, du département. Elle serait meme la seconde plus importante de l’Ile de France.
C'est une véritable « usine » pour les personnels et les enfants. Le « dortoir » comme le service de restauration ne peuvent plus fonctionner correctement. Comme ces derniers ont bien le temps pour aller à l'usine, c'est une école supplémentaire qui est nécessaire dans le quartier.
On comprend que le taux d’absence du personnel des Ecoles soit très élevé sur cette maternelle. Et que le personnel présent n’en peut plus de nettoyer d’autres classes que les leurs. C’est l’engrenage...
S'il est un secteur où la municipalité actuelle a fait beaucoup, c'est celui de la construction ou reconstruction de groupes scolaires, meme si l’on peut discuter la politique municipale de construction de résidences qui a des conséquences à gérer au niveau scolaire.
Donc, pour un tel effort supplémentaire, pour y faire vraiment face, l'Etat doit y suppléer. C'est le cas au Val-notre-dame.

Un nouveau projet de mosquée se concrétise à Argenteuil dans le Val-d’Oise. Après la grande mosquée Al Ihssane inaugurée en 2010, les habitants du centre-ville d’Argenteuil vont à leur tour avoir une mosquée digne de ce nom. Le nouveau Centre Socio-Culturel Assalam remplacera l’actuelle mosquée sis 20 avenue du Parc. Les travaux de démolition ont débuté pendant le mois du Ramadan et se sont achevés il y a quelques jours. Le terrain est donc prêt et les travaux de fondations vont bientôt commencer. L’association lance un appel aux dons.
Le permis de construire signé le 14 juin dernier par le maire Philippe Doucet permettra l’édification d’un grand bâtiment sur trois niveaux avec des salles de prière, des salles de classe et autres composants. Des « pseudo minarets » et un dôme coifferont l’édifice. Sa capacité d’accueil sera largement supérieure à celle de l’ancienne mosquée.
Il existe une forte communauté musulmane estimée à 30.000 personnes dans cette ville de la banlieue nord de Paris. On dénombre au moins 10 lieux de culte musulmans principalement des salles de prière. De fortes tensions avaient surgi il y a quelques semaines après un contrôle d’une femme voilée qui a dégénéré suivi d’une série d’agressions islamophobes ciblant les femmes voilée dont une avait perdu son bébé.

L'Ecole de la 2ème chance d'Argenteuil a été mise sous les projecteurs par la visite récente de M. Sapin.  
Avec Thierry Sibieude conseiller général de Cergy, j'y représente le conseil général. Nous en avions décidé la création en 2007, lorsque Georges Mothron était maire d'Argenteuil, et lors de mon premier mandat de conseiller général. Heureusement, la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons a poursuivi le projet.
Cet établissement est destiné aux élèves qui ont "décroché " avant la fin de leur scolarité. Les candidatures sont choisies avec soin, et cette "scolarité" s'inscrit dans un parcours cohérent. Les jeunes  peuvent bénéficier d'une remise a niveau de leurs connaissances puis d'orientation vers des entreprises diverses, de toutes tailles.
Près de 500 jeunes y ont été accueillis en 2012 sur les 3 sites valdoisiens (Argenteuil, Cergy, Sarcelles).  77 % des élèves obtiennent un emploi ou suivent une formation après quelques mois de "prise en charge".
A l'initiative du conseil général du Val d'Oise, un "plan handicap" a été mis en place, et permet maintenant l'accueil de quelques jeunes handicapés. Des jeunes qui remplissent les conditions peuvent également bénéficier des bourses EVA (Entrée dans la Vie Active), accordées et financées par le Conseil général depuis 2011.
Cette école peut recevoir des dons et percevoir la taxe professionnelle d'entreprises. En dépit des contraintes budgétaires, le Conseil général subventionne l'E2C. Malgré la satisfaction de voir l'E2C remettre de nombreux jeunes sur le chemin d'une réelle insertion professionnelle et humaine, on regrette que trop souvent, cette aide arrive bien tard et que les années collèges-lycées ne soient pas parvenu a remplir une mission qui d'abord leur incombe.

Le rapport de la chambre régionale des comptes épingle l’Ile-de-France sur sa gestion des ressources humaines. L’absentéisme, notamment, coûterait 40M€ par an.
Une semaine avant sa présentation aux élus du conseil régional, le rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion des ressources humaines de la région Ile-de-France fait déjà des vagues. Valérie Pécresse (UMP), chef de file de l’opposition, a allumé la mèche hier en parlant d’un « rapport au vitriol », là même où la majorité menée par Jean-Paul Huchon (PS) y voit plutôt un encouragement pour ses « efforts significatifs »…
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• 30,5 jours d’arrêt par agent en 2011.
• L’Ile-de-France mauvaise élève.Un impact financier de 40,3 M€.
• Travailler dans les lycées rend-il malade ?
• « Injustice » selon le conseil régional.

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