« C’est la ministre de l’Education qui vient vous voir », annonçait le député PS Philippe Doucet, guidant Najat Vallaud-Belkacem de boutique en boutique, dans le petit centre commercial de Joliot-Curie à Argenteuil.

« N’oubliez pas d’aller voter dimanche », a suggéré la ministre aux commerçants qu’elle est allée saluer ce jeudi.

Il avait été déclaré « insincère » par l’ancien préfet Jean-Luc Nevache. La chambre régionale des comptes (CRC) avait donc été saisie, comme le prévoit la procédure. Ce mardi soir, le budget de l’agglomération Argenteuil-Bezons, adopté une première fois fin janvier, a donc été revoté.

L’ancien élu départemental n’a également pas apprécié les déclarations de Rachid Temal pour justifier l’bsence de partenariat entre les socialistes et les radicaux dans le Val d’Oise. Le premier secrétaire du Parti Socialiste avait à l’époque évoqué une candidature d’Alain Leikine sur l’un des cantons d’Argenteuil pour justifier l’échec des négociations. Une version toujours démentie par le principal intéressée, qui avait immédiatement nié toute volonté de se présenter.

Notre ville a fait parler d’elle cette semaine dans les grands médias. Nous aurions aimé que ce soit en bien, mais hélas non ! Et quand les paroles viennent du chef de l’Etat en personne, toute la France se tourne vers Argenteuil. Que se passe-t-il ?

François Hollande a répondu, dans les bureaux de l’Elysée, aux questions de huit lecteurs du quotidien Le Parisien ce mercredi 4 mars. Parmi eux figurait une argenteuillaise, Yamina Fellahi-Lapeyre, qui interpelle le président de la République en ces termes :

« Je suis d’Argenteuil où les impôts locaux ont vraiment augmenté ». « Je ne suis pas le maire d’Argenteuil !», répond le président (rires). L’Argenteuillaise persiste et repose la question autrement « D’accord, mais pendant ce temps, la classe moyenne paye. Il est où le changement ?», insiste-t-elle.

Considéré en « équilibre insincère » par l’ancien préfet du Val d’Oise, Jean-Luc Nevache, le budget de l’agglomération d’Argenteuil-Bezons est sous la loupe de la Chambre Régionale des Comptes. L’agglomération justifie pour sa part son choix de ne pas inscrire certaines dépenses.

Voté en décembre dernier, le budget de l’agglomération devra être revoté. Saisi par la municipalité UMP d’Argenteuil, l’ancien préfet du Val d’Oise, l’a jugé en « équilibre insincère » et l’a donc déféré à la Cour Régionale des Comptes, il y a quelques semaines. « J’ai considéré que les montants inscrits en dépenses ne correspondaient pas à ce qui est raisonnablement prévisible », précise Jean-Luc Nevache. Ce dernier évoque notamment « deux éléments » manquants au registre des dépenses.

Les preuves de la gabegie financière de l'ancienne majorité de 2008 à 2014
dévoilées lors de ce conseil municipal

Alors qu'une fois de plus l'ancien Maire de 2008 à 2014, Philippe DOUCET, devenu conseiller municipal d'opposition toujours député PS, reniait toute faute de gestion de sa part et refusait l'évidence des chiffres constatés par des experts indépendants, le Maire, Georges MOTHRON, après avoir pris quelques secondes de silence afin de mieux respirer, a-t'il dit, projetait dans la salle à la stupeur de l'opposition, des échanges de mails consternants et prouvant, si besoin en était, la calamiteuse gestion qui menait notre ville d'Argenteuil à la faillitte.

Ces mails auraient été retrouvés dans la mémoire de dsques durs "qui n'auraient pas été effacés" ou "mal effacés" par l'ancienne équipe municipale.

Il est vrai qu'un fichier supprimé et même un disque dur reformaté peut toujours être plus ou moins reconstruits avec des logiciels spécialisés et performants en vente sur le net.

L'opposition, est demeuré subitement silencieuse.

- "M. Doucet vous ne répondez pas ? " lance un auditeur.
- "Je ne peux pas, le réglement ntérieur ne m'y autorise pas" répond l'apostrophé.

Georges Mothron, le maire (UMP) d'Argenteuil, n'y est pas allé de main morte. Jeudi soir, il a diffusé des mails envoyés par un directeur de service, pendant le mandat de Philippe Doucet (PS).

Parmi ces écrits, l'un date de janvier 2014. Il est évoqué dans le message la nécessité « de faire un plan d'économies d'au moins 15 M€ ». Le directeur à l'origine du mail se demande « qui va nous financer ? ». Dans un autre courriel, une « baisse des effectifs d'au moins 300 agents » est exprimée, ainsi que « la suppression de la carte Imagin'R, du kit rentrée, de la MJC (Maison de la jeunesse et de la culture)».

Le prolongement du tramway T 2 est-il sur les rails ? Aucun doute pour les élus de Bezons, Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis et Sartrouville (Yvelines). Voilà deux ans que ce tramway relie La Défense (Hauts-de-Seine) à la tête de pont de Bezons en douze minutes. Le succès est au rendez-vous : 25 000 voyageurs l'utilisent dans le Val-d'Oise.

Donc pas question pour les élus de s'arrêter en si bon chemin.

Les taux d'imposition n'augmenteront pas cette année à Argenteuil. Cette décision a été votée à l'unanimité jeudi soir, lors du conseil municipal. Une bonne nouvelle pour les habitants. L'an dernier, la taxe d'habitation s'est envolée en moyenne de 22 %. Mais le vote du budget a vite mis un terme à cette unité affichée juste le temps du premier point à l'ordre du jour.

Non, ce titre, La Tribune d’Argenteuil ne l’a pas inventé, elle ne fait que le relayer. « On est dans la merde », écrivait un directeur de la mairie d’Argenteuil à l’ancien directeur général des services, sous la mandature de Philippe Doucet, ancien maire PS d’Argenteuil, pour l’alerter des dérapages financiers constatés en 2012 et 2013. Ce même directeur préconisait dans un autre mail des « économies drastiques de l’ordre de 15 millions d’euros » pour équilibrer le budget 2014. L’information est donnée lors du dernier conseil municipal de ce jeudi 12 février 2015 par Georges Mothron, maire UMP d’Argenteuil.

Une enquête préliminaire a été ouverte sur de possibles malversations de la municipalité d'Argenteuil, troisième ville d'Ile-de-France, durant le mandat de l'ancien maire Philippe Doucet (PS), a-t-on appris jeudi de sources concordantes. L'enquête, ouverte par le parquet national financier, a été confiée à la brigade financière de la police judiciaire de Versailles, a précisé une source judiciaire, confirmant une information du journal Le Parisien.

L'équipe du maire Georges Mothron (UMP) avait déposé deux plaintes l'été dernier auprès du parquet de Pontoise, l'une pour «favoritisme, complicité et recel de complicité», l'autre pour «trafic d'influence, détournement de fonds publics et abus de confiance aggravé».

Rien ne va plus au sein de l'agglomération d'Argenteuil-Bezons. Le budget de près de 95 M€, approuvé lors du dernier conseil, devra être revoté. Il a été considéré comme « insincère » par le préfet du Val-d'Oise (lire ci-dessous). Je parle d'un point de vue comptable et non moral », précise d'emblée Jean-Luc Névache.

Il a donc saisi la chambre régionale des comptes (CRC), comme le prévoit la procédure.

Comment l'agglomération en est-elle arrivée là ? « Dans ce qui a été voté, il manquait deux éléments au registre des dépenses qu'il fallait prévoir », indique le préfet.

Le commencement de la fin pour le système Doucet..

Ce que les Argenteuillais n'avaient pas pu obtenir par l'élection municipale, le prefet (représentant du Gouvernement) et la chambre régionale des comptes va sans doute le permettre.

En jugeant le budget de la communauté d'agglomération INSINCERE, le Prefet n'enregistre pas seulement un budget déficitaire, mais suggère une volonté de tromper.

Sans en avoir informé le Conseil communautaire, l'agglomération se dote donc d'un magazine mensuel. Lorsque l'on sait ce que coute ce genre d'initiative ( ajouté a l'affichage, les banderoles, les tracts, les pétitions...), on ne peut qu'être inquiets de constater que les pratiques de communication écrasantes de M. Doucet qui ont contribué à mener la ville d'Argenteuil à la ruine et a alourdir le climat perdurent et s'amplifient à l'agglo.
Ce doublon ridicule aurait pu être évité.

C'était un projet très attendu pour le centre socioculturel Assalam d'Argenteuil : celui de l'agrandissement de la mosquée dite Dassault. Ce vendredi après-midi, Mohamed El Aissaoui, président de l'association, se réjouit en faisant le tour du chantier, débuté il y a cinq mois. Derrière une porte noire fermée, deux hommes sont en plein travail sur un terrain où des fondations ont été posées.

Le gros œuvre n'est pas encore terminé. Un an après la pose de la première pierre, en présence du préfet et de l'ancien maire (PS), Philippe Doucet, qui a accordé le permis de construire en juin 2013, le chantier avance lentement mais sûrement.

Le public était très nombreux lors de la cérémonie des vœux de l'agglomération Argenteuil - Bezons. Après un hommage aux victimes de l'attentat de l'hebdomadaire satirique « Charlie Hebdo », Philippe Doucet, le président (PS), est revenu sur les enjeux du territoire.

Pour cette année 2015, l'agglomération compte s'atteler à quatre grands thèmes.

« Touche pas à mon agglo'. » Cette campagne lancée par Philippe Doucet, président (PS) de l'agglomération Argenteuil-Bezons, et Dominique Lesparre, le maire (PCF) de Bezons se poursuit.

Pourtant, lors du dernier conseil municipal de la ville d'Argenteuil, Georges Mothron, le maire (UMP), a expliqué que le Conseil d'Etat s'est prononcé contre la dissolution de l'agglomération au 1er janvier 2015. « Le Conseil d'Etat a rappelé les évidences de la loi que nous rappelons nous aussi depuis des mois, insiste Philippe Doucet. Ce que je regrette, c'est l'image de la ville, car Argenteuil paraît être dirigé par un agité, il se ridiculise. »

C’ est la fin d’un feuilleton. Contrairement à ce qu’annonçait le maire, Georges Mothron (UMP), Argenteuil ne pourra pas rejoindre en 2015 la (très riche) communauté d’agglomération des Hauts-de-Seine, “Seine-Défense” (composée de Puteaux et de Courbevoie). La dissolution de la communauté agglomération Argenteuil-Bezons (Caab), fondée en 2005, à laquelle s’opposait vivement les élus de gauche, était clairement devenue un enjeu politique.

Georges Mothron avait annoncé au lendemain de sa réélection, sa volonté qu’Argenteuil quitte au plus vite la Caab.

Une volonté liée au fait que son adversaire socialiste, Philippe Doucet, malgré sa défaite aux municipales, avait réussi à se maintenir président de la Caab, la gauche demeurant majoritaire en sièges.

Depuis quelques jours, la tension monte d’un cran. Une pétition lancée par un groupe d’habitants, contre l’installation de Roms dans une ancienne usine en friche située au 49 rue Ferdinand Bertoud, a recueilli quelque 70 signatures. Les signataires expriment leur mécontentement face aux nuisances générées par l’installation clandestine de familles roms sur ce terrain abandonné du Val-Notre-Dame, à proximité de l’école élémentaire Ambroise Thomas.

Dans ce document remis au maire de la ville et au préfet du Val-d’Oise, le comité de quartier des riverains, évoque « un risque avéré d’une pollution supplémentaire due à l’absence d’eau courante et à l’accumulation des déchets, auxquels s’ajoutent les multiples risques d’incendies et de pollution. Il y a donc mise en danger de la vie d’autrui, dont celles des occupants clandestins en premier lieu », mais également la crainte de « manque de sécurité des biens et des personnes ». Un constat que le comité de quartier des riverains de proximité juge intolérable et demande au maire et au préfet d’intervenir « afin de mettre fin à cette situation grandement préjudiciable à la population du quartier. » À l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation n’est toujours pas réglée. D’après les renseignements recueillis auprès des riverains, on estime la présence d’environ 150 personnes sur ce site abandonné. Une centaine selon les Roms eux-mêmes.