«Ce n’est plus vivable. » Cette fois, Roger et Pierrette Bailly, couple de commerçants d’une cinquantaine d’années, ont décidé de jeter l’éponge et de vendre la bijouterie qui porte leur nom, avenue Gabriel-Péri, la principale artère commerçante d’Argenteuil. Lundi, ils ont évoqué leurs déboires auprès du député (et conseiller municipal) UMP, Georges Mothron, en attendant de pouvoir rencontrer le maire PS, Philippe Doucet. Les deux dernières agressions qu’ils ont subies, en juillet puis au début du mois, seront d’ailleurs abordées lors du prochain conseil municipal, car elles ont révélé un très gênant dysfonctionnement des caméras de vidéosurveillance de la ville. En effet, dans les deux cas, les caméras, dont une est pourtant seulement à une dizaine de mètres de la devanture de la bijouterie, n’ont enregistré aucune image des malfaiteurs. « La caméra au rayon d’action de 360o était orientée dans le sens opposé, explique-t-on au cabinet du maire. Une réflexion va donc être présentée aux élus, en vue de revoir le système. » |