Comme de nombreuses collectivités, la ville d’Argenteuil doit gérer au mieux ses emprunts à taux variables, basés sur la parité de change des devises comme le Franc suisse ou le Yen. Qualifiés de structurés puis de toxiques après la crise économique de 2008, ces emprunts contractés au début des années 2000 présentent aujourd’hui des taux d’intérêt, cinq à six fois supérieurs à ce qu’ils étaient. Problème : ils représentent aussi 96% de la dette de la 3e commune d’Ile-de-France. La municipalité a même dû créer un service dédié à la renégociation des taux avec les banquiers. Et comme à Argenteuil tout est politique, ancienne et nouvelle majorité se rejettent mutuellement la responsabilité de cette situation. |