Chacun est libre d'exprimer son opinion.

Ainsi s'est constitué le comité de soutien à Philippe DOUCET.

Une lecture, même rapide, des noms qui y figurent ne manque cependant pas d'étonner. Surtout lorsque les membres mettent en avant une fonction et engagent ainsi, peut être malgré elles, un service public, une association subventionnée par la Municipalité, une entreprise. C'est plus ennuyeux.

La loi est la même pour tous.

Comme vient de le rappeler l'Inspection académique (voir blog de Georges Mothron et blog de Xavier Péricat), un directeur d'école à un devoir de réserve. Un rappel à l'ordre lui a été adressé.

Un Président d'association m'écrit qu'il a commis une "maladresse" en ne précisant pas à M. Doucet qu'il ne fallait pas mentionner ses responsabilités associatives ou professionnelles. Du coup il démissionne de la présidence de cette association qui perçoit des fonds publics.

Les photos aussi appellent notre attention : un militaire de carrière en uniforme (l'homme est respectable, mais son geste de nature à engager l'armée française derrière Philippe Doucet est pour le moins surprenante !!!). Va t il cette fois encore avaler son képi ?

Que dire de ce journaliste qui se retrouve membre du comité de soutien, et déclare dans un communiqué de presse qu'il ne soutient pas Doucet ? 

Que dire de ces personnes ayant assisté à une reunion d'appartement avec le candidat Doucet, qui ont distraitement signé une déclaration sans la lire attentivement.. se retrouvent soutien public de M. Doucet ? 

De ce commerçant qui n'avait pas bien compris... et qui ne veut surtout pas démentir, car il ne voudrait pas être mal vu par la Mairie...

Le système Doucet fonctionne à plein.

Curieusement, tous ces regrets et maladresses s'accumulent 48 h. avant l'élection. PouIls ne gèneront pas M. Doucet dont la campagne finit ce soir a minuit. Sûrs de ne pas être repris dans la Presse, certains de ne pas trop déplaire au candidat. Ca s'appelle je crois ménager la chèvre et le choux. Pour certains, ça pourrait s'appeler hypocrisie. Pour d'autres, c'est la peur, tout simplement.