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Mercredi 21 Mai 2025

Le député-maire PS d'Argenteuil répond à une tribune sur les «cumulards» de la politique, publiée lundi dans «Libération».

Par Philippe Doucet, député- maire PS d’Argenteuil

Un avatar inédit de Bouvard et Pécuchet a livré lundi dans Libération sa réjouissante contribution au débat sur le cumul des mandats : «Haro sur les cumulards !». A l’instar des héros du roman de Flaubert, nos deux compères confirment, avec une obstination qui force l’admiration, qu’ils n’entendent pas grand-chose à la question dont ils prétendent doctement nous entretenir.

La question du cumul des mandats est aujourd’hui entendue. Elle a été inscrite dans le projet du Parti socialiste, reprise par le candidat François Hollande, qui, devenu président de la République, l’a confiée à la commission Jospin dont les élus sont absents.

Mais que ce débat soit ouvert n’autorise pas à dire tout et n’importe quoi au risque de verser dans un antiparlementarisme déplacé. Nos concitoyens s’en gardent bien, d’ailleurs, puisque très rares sont ceux qui me reprochent ce cumul. Comme sur d’autres sujets, il est frappant de constater que cette question de cumul disparait quand elle s’approche de la réalité. Une récente étude du Cevipof (1) éclairera, d’ailleurs, nos Bouvard et Pecuchet de circonstance. Il ressort de cette étude que le cumul des mandats ne joue en rien sur l’activité parlementaire, ni en quantité, ni en qualité. Autrement dit, on peut être travailleur et cumulard, travailleur et titulaire d’un mandat unique. La valeur n’attend pas le nombre des mandats, et inversement.

On peut donc en déduire que les élus qui «vaquaient à l’amélioration des bordures de trottoir» n’ont pas moins vu venir la crise que ceux qui n’y vaquaient pas. A défaut d’avoir vu venir cette crise, qui a surpris même les mieux informés, «améliorer les bordures de trottoir», c’est une manière de lutter contre ses effets et de nourrir la réflexion pour adapter la législation de notre pays. Améliorer les bordures de trottoir, ça veut dire construire et réparer des écoles, faire fonctionner des services publics de la petite enfance, de l’enfance, des services sociaux, c’est travailler et inventer pour garantir la sécurité de tous. C’est se démener pour obtenir le financement de la reconstruction d’un hôpital public, attaqué sans autre raison que la soif de profit par des cliniques privées. C’est gérer convenablement un budget pour pouvoir faire fonctionner des centres municipaux de santé qui sont les seuls points d’accès à la santé d’une partie de la population. C’est construire des logements accessibles à tous le long de ces fameuses bordures, dans un pays où près de 10 millions de personnes sont mal logées. C’est tenir à bout de bras le «vivre ensemble» dans nos villes déchirées par la violence économique et la crise identitaire.

Améliorer les bordures de trottoir, c’est faire tout cela et le reste dans l’indifférence absolue de l’appareil d’Etat. Car une partie du nœud du problème se situe quelque part par là. Quelle que soit la taille du territoire administré, tant qu’on n’est pas parlementaire, on travaille dans l’ignorance des services gouvernementaux et administratifs. Ca n’est pas un scoop. Ca n’en est pas moins une réalité ahurissante. Après plus de vingt ans de vie professionnelle dans le secteur privé, je n’ai pas plus que quiconque le goût des semaines qui ne finissent jamais et des agendas à rallonge. Mais il ne m’a pas fallu de longs mois de ce premier mandat de maire pour saisir que, bien qu’à la tête de la 3e ville d’Ile-de-France, un mandat parlementaire aiderait efficacement ce territoire qui a plus servi de décors pour visites ministérielles que de cadre pour des politiques publiques. Lutter contre le cumul des mandats, c’est aussi, c’est d’abord répondre à cette question, cruciale. J’attends.

 
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