Ces espaces, pour l’heure abandonnés aux pollutions urbaines, ne méritent-ils pas une véritable reconquête? C’est ce que pense la communauté d’agglomération d’Argenteuil-Bezons (CAAB) qui vient de lancer une grande campagne de mobilisation en faveur de l’aménagement des bords du fleuve. Depuis quelques jours, les 130000 habitants des deux communes reçoivent dans leur boîte à lettres un questionnaire sur le thème « A nous les berges », dans lequel il leur est demandé si les quais de Seine doivent être réaménagés.

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Ce projet prévoit évidemment le développement des espaces verts, comme l’aménagement de la friche Henri-Barbusse à Argenteuil et de la base de loisirs à Bezons. Pour l’heure, aucune date de lancement des travaux n’est arrêtée sur cette tranche de 9 km, aujourd’hui délaissée. Philippe Métézeau, conseiller général (PR) d’Argenteuil, accuse Philippe Doucet de « refuser la concertation ». « Le questionnaire actuel n’est rien de plus qu’une action de communication! » accuse l’élu de droite, qui réclame la tenue d’une rencontre entre les élus de l’agglomération et ceux du conseil général.

« Nous nous interrogeons sur le coût global de ce projet qui s’élève à 150 M€ », calcule Philippe Métézeau. L’agglomération soutient que le coût n’excédera pas 100 M€.