La Commission Régionale de l'Offre de Soins s'est réunie ce matin. Elle a voté, à une écrasante majorité la nouvelle autorisation de fonctionnement de la radiothérapie. Ce résultat a été acquis grâce à l'excellence du travail de l'équipe de ce service ainsi qu'à la mobilisation exceptionnelle de la population pour le défendre (rappelons que ce sont plus de 12000 signatures qui ont été collectées et remises à l'ARS.) Nous attendons l'arrivée de la confirmation écrite officielle dont l'arrivée est promise avant le 28 février, date à laquelle le tribunal avait ordonné la fermeture. Bien évidemment, nous restons vigilants. Une fois de plus, démonstration est faîte que, rassemblés et déterminés, les citoyens peuvent gagner. Tous ensemble, nous avons sauvé une 2ème fois ce service. Nous sommes cependant préoccupés par la situation du service de rythmologie. En effet l'autorisation provisoire d'activité expire en mars, date à laquelle le dossier devait être représenté pour obtenir une autorisation pérenne. Le Projet Régional de Santé ayant été publié avec retard, la demande ne pourra être présentée avant au moins 6 mois. Il faut donc obtenir un prolongement d'autorisation jusqu'à la tenue de la commission idoine. Il serait évidemment ridicule de fermer ce service pour le rouvrir dans 6 mois et cela risquerait de fournir un prétexte à une fermeture définitive qui serait inacceptable. La réunion de notre Comité, le 18 février dernier, a souligné qu'il n'était pas possible d'accepter que les décisions obtenues soient perpétuellement remises en cause et qu'il était donc nécessaire d'élargir notre action à l'ensemble de la politique de santé dont dépend le droit à la santé pour tous dans ce pays. Un compte rendu de cette réunion vous parviendra un peu plus tard. Encore merci à tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, ont permis d'obtenir cette victoire dans l'intérêt de la population de notre territoire. Et soyons prêts pour les prochaines batailles qui seront sans doute nécessaires. Aucune bataille n'est gagnée d'avance, mais seules celles qui ne sont pas menées sont perdues sans recours. Nous avons le coeur plus léger.
Christiane Leser. |