Ce week-end, le chantier de réhabilitation de l'abbaye Notre-Dame, à Argenteuil, s'est retrouvé ouvert à tous, laissant ossements et sepultures sans protection. Face aux critiques de l'élu d'opposition UMP Xavier Péricat, concernant la surveillance des lieux, la ville affirme qu'il y a eu « effraction » et qu'une société de gardiennage est bien employée pour effectuer « des visites régulières du chantier ».
L'affaire a fait grand bruit dans les rangs de l'opposition de droite de la ville d'Argenteuil. Le portail à l'entrée du chantier de réhabilitation de l'abbaye Notre-Dame, dans le centre-ville d'Argenteuil, s'est retrouvé ouvert, permettant aux passants d'y accéder. Problème, de nombreux ossements provenant de sépultures présentes sur le site étaient alors laissés à la vue de tous. Inadmissible pour Xavier Péricat, qui s’interroge : « Comment se fait-il que l’appel d’offres n’ait pas prévu une surveillance 24 heures sur 24 des lieux pendant la durée du chantier ? » De son côté, la municipalité socialiste se défend. Il y a bien une société de gardiennage chargée de surveiller les lieux. « C'est elle qui vérifie la fermeture du chantier le soir », précise la mairie, qui assure que le prestataire effectue « des visites régulières ». « C'est elle qui a constaté l'effraction. La police a été prévenue », ajoute-t-elle. |