On lit encore les lettres d’Héloïse et d’Abélart, et l’on y trouve ce texte puissamment érotique :
« Peu de temps après que nous eûmes reçu le sacrement, tu t’en souviens, tu étais alors retirée au couvent d’Argenteuil, je vis un jour te voir en secret. ma concupiscence déchaînée se satisfit avec toi dans un coin du réfectoire, faute d’un autre endroit où nous livrer à ces ébats. Tu te souviens, dis-je, que nous ne fûmes même pas retenus par la majesté du lieu consacré à la Vierge ». Pierre Abélard, lettre à Héloïse V
Faut-il poser une plaque avec ce texte sur l’emplacement de l’ancienne abbaye que la mairie d’Argenteuil est en train de restaurer pour une ouverture en 2014 ? |