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Jeudi 10 Avril 2025
ELLE VEUT VIVRE dans des conditions dignes. Fatima, locataire d'un studio de 20m², au 27, rue Antonin-Georges Belin à Argenteuil, au-dessus des bureaux de la Poste, a décidé de se « mettre en grève de la faim », hier (lire notre édition du 17 mars). « Le propriétaire n'a toujours pas remis l'eau au premier étage de l'immeuble, regrette-t-elle. On ne peut plus vivre comme ça. » Depuis plusieurs jours, Fatima, comme ses voisins de palier, se débrouille en « achetant des bidons d'eau ». « Mais combien de temps ça va durer ? s'interroge-t-elle. Déjà que nous vivons dans des anciens bureaux aménagés en appartements insalubres, là c'est trop », martelait-elle hier. Par cette grève de la faim, Fatima espère obtenir de l'aide. « Trois ans à vivre comme ça, ce n'est plus possible ! », insiste-t-elle. Fatima dont les demandes de logements n'ont pas abouti « veut être relogée ». |
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