Article N° 4018
28/06/2012 |
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"RÉVÉLATION AGNX.NET — Selon mes informations exclusives, l’École alsacienne ne souhaite plus se rendre à Argenteuil.
En effet, Pierre de Panafieu, directeur de la célèbre institution, désirait implanter au sein de cette banlieue parisienne plutôt défavorisée un campus EA accueillant les meilleurs éléments des établissements publics environnants.
D’après une source proche du dossier, les élus de gauche de la mairie d’Argenteuil se seraient opposés à ce projet jugé inadapté aux préoccupations des Argenteuillais et ne correspondant pas aux besoins des élèves de la ville.
Le professeur d’Histoire-Géographie, à la tête d’une des écoles les plus cotées de France auprès des nouveaux riches et du sentier, s’était fortement inspiré des nouvelles pratiques prônées par Richard Descoings à Sciences Po. Paris afin de renforcer l’égalité des chances dans le supérieur.
Lutter contre la reproduction sociale ne fait pourtant pas vraiment partie de l’ADN de l’établissement, dont la clientèle est majoritairement issue des couches sociales les plus aisées de la société (l’oligarchie et le microcosme audiovisuel)."
Source : http://agnx.net/2010/03/29/exclusif-lecole-alsacienne-ne-veut-plus-aller-a-argenteuil/
http://cayzac.cantonale95.over-blog.fr/article-pourquoi-les-elus-communistes-d-argenteuil-se-prononcent-contre-l-implantation-de-l-ecole-alsacienne-a-argenteuil-43624541.html
Ce n'est pas un paradoxe que cette école ait failli s'installer à Argenteuil; elle y aurait disposé "d'une zone de chalandise " importante, liée à une demande très forte de séparatisme social. Elle aurait concurrencé les établissements privés du secteur : était-ce un apport ? je ne sais pas, il me semble que tous les parents qui ont souhaité envoyer leurs enfants dans le privé ont pu le faire, quitte à imposer des temps de transport supplémentaires à leurs jeunes. De son côté, l'école publique essaie de proposer des classes européennes, seules susceptibles de retenir des scolaires qui autrement auraient fui vers le privé, et garantir encore un peu de mixité sociale, car niveau scolaire et niveau social sont très liés.
Faut-il développer une offre privée supplémentaire, et souligner ainsi la fêlure de cette ville, ou se battre pour maintenir l'école publique, quitte à y instaurer des classes de niveau différent. Faut-il, pour les classes moyennes, fuir vers le privé, ou rester dans la public, et se battre pour l'améliorer ? La nouvelle optique de création de postes de profs supplémentaires est sans doute une formidable chance pour la ville, si elle est bien gérée. L'école est au centre de toutes les angoisses, pour les classes moyennes c'est l'équivalent de l'héritage pour les plus aisés. C'est une transmission dont on redoute qu'elle ne se dégrade, ne s'annule, réduisant à néant les efforts de plusieurs générations vers une élévation sociale. Dans la classe moyenne, on n'entend plus que cette antienne, celle que les enfants ne se retrouvent pas "à l'école publique, avec la racaille". Devons-nous accepter cette situation. On a l'impression aujourd'hui que l'adresse du diplôme compte plus que le diplôme lui-même, ou que l'adresse constitue le diplôme.
est-ce vraiment pour raisons financières ? J'ai du mal à la croire... Pourtant, Monsieur le Maire s'en était fait un titre de gloire et il va sûrement trouver des "excuses" pour le justifier, il a tellement d'arguments dans sa besace !
Encore une déception, mais on en connaît tellement depuis l'élection de Philippe Doucet... Sans doute n'a-t-il pas le loisir de se ballader à pied dans la ville (ou peur ?...), mais il pourrait y constater ses échecs. Mais, avec ses nouveaux titres, il doit passer son temps en voiture avec chauffeur et se fiche comme d'une guigne du sort des Argenteuillais.
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