C'est rarissime : le président de la République ne se rendra pas cette année au congrès de l'association des Maires de France. Et pourtant les sujets de "dialogue" ne manqueraient pas :

• La réforme des rythmes scolaires qui n'est pas financée, qui n'a pas été assez préparée et que beaucoup de maires envisagent de ne toujours pas mettre en place l'année prochaine comme la loi les y oblige pourtant,
• La baisse des dotations aux communes qui s'amplifie, et qui s'accompagne aussi d'une baisse de dotations gouvernementale aux Conseils généraux, partenaires indispensables des villes,
• le transfert de l'urbanisme aux intercommunalités, avec le cas particulier de la Métropole du Grand Paris,
• la mise en place de structures de sécurité (polices municipales, par exemple) trop peu concertée avec l’État
• les normes et obligations diverses qui s'accumulent sans que l’État en mesure bien les contraintes insurmontables techniques et financières que cela entraîne les communes...

Il est vrai que l'an dernier le Président de la République, présent au Congres, faisait des promesses le matin aux maires de France, pour les renier l'après midi auprès d'associations diverses et groupes de pression.
Tout compte fait, en jugeant inutile sa participation a ce congrès le Président a peut être actée simplement l'inutilité de sa prise de parole. mais à défaut de parler, il aurait aussi pu venir écouter , non ?