Même si à l’heure actuelle, les faits doivent encore être établis avec précision par la Police et la Justice, je condamne avec la plus grande fermeté l’agression qui s’est déroulée jeudi dernier dans le centre-ville d’Argenteuil contre une femme de confession musulmane. Une agression qui rappelle celle qui s’est produite le 20 mai dernier dans notre Ville. Je condamne également les agissements violents contre la Police qui ont eu lieu ce mardi suite à un contrôle d’identité d’une femme portant le un voile intégral.
J’attends que tous les auteurs de ces faits soient identifiés, traduits en justice et qu’ils  reçoivent des sanctions exemplaires à la hauteur de la gravité de leurs agissements délictueux ou criminels. On ne peut laisser ce climat délétère perdurer au sein d’Argenteuil.
Même s’il n’est absolument pas question pour moi de trouver de quelconques excuses aux auteurs de ces faits, il est incontestable que ces actes s’inscrivent dans un climat local et national particulièrement dégradé et propice aux violences extrémistes.
La politique sociale, le dialogue avec les représentants religieux, la gestion de l’insécurité conduits par Philippe Doucet ces 5 dernières années ont malheureusement échoué. Ils ont abouti à de véritables fractures au sein de notre ville et tous les Argenteuillais en paient aujourd’hui le prix.
Les réformes gouvernementales idéologiques menées sans écoute et avec parfois beaucoup de mépris envers les Français ont aussi contribué à installer dans notre pays un climat de défiance et de division. Un climat qui, sur fond de crise économique et sociale sans précédent, constitue le meilleurs des terreaux aux événements tragiques telles que ceux qui se sont déroulés à Argenteuil ces dernières semaines.
Dans ce climat, les élus locaux ont un rôle primordial à jouer. C’est pourquoi, lors de la campagne municipale de 2014, je proposerai aux Argenteuillais un virage à 180 degrés de la politique municipale : une vraie politique de l’emploi et de l’insertion professionnelle car le travail est la solution à presque tous les maux sociaux ; une vraie politique sociale pragmatique, sincère et sans clientélisme car celle menée aujourd’hui dans notre ville n’est pas efficace et provoque trop d’amertume et de défiance de la part des individus et des communautés délaissées ; une vraie politique de sécurité qui ne se mesure pas au nombre de caméras de surveillance installées, comme c’est le cas aujourd’hui, mais qui redonne à la Police Municipale sa dignité et des missions sans équivoque du point de vue de leurs objectifs.
Il est urgent de reconstruire à Argenteuil les fondations d’un climat social apaisé.