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Mercredi 24 Avril 2024

Depuis plusieurs jours les associations contre l'islamophobie estimaient être moins prises en considération que d'autres communautés.
L’une des deux femmes musulmanes voilées agressées à Argenteuil à trois semaines d’intervalle (le 20 mai et le 13 juin dernier), ainsi que l’avocat de l’autre, ont été reçus ce jeudi au ministère de l’Intérieur par le directeur adjoint de cabinet de Manuel Valls. La veille, le ministre avait envoyé un courrier à chacune des deux victimes, a indiqué à Libération le ministère. «Il est important de montrer qu’il n’y a pas, contrairement à ce qui a pu être dit, des victimes que l’on prend moins en considération que d’autres», explique le préfet du Val d’Oise Jean-Luc Nevache, qui a avait lui-même reçu la veille une délégation composée notamment d’associations de lutte contre l’islamophobie, des représentants de la communauté musulmane d’Argenteuil et des représentants des victimes.
Depuis plusieurs jours, le CRI (coordination contre le racisme et l’islamophobie) et le CCIF (collectif contre l’islamophobie en France) regrettaient vivement l’absence de réaction du ministère de l’Intérieur suite aux plaintes de ces deux femmes, dont la seconde, enceinte, a annoncé lundi via son avocat qu’elle venait de perdre son bébé, trois jours après son agression. Ces associations, qui avaient organisé un rassemblement devant la mairie d’Argenteuil vendredi dernier, dénonçaient un manque de considération des autorités pour les actes islamophobes. Un malaise très largement relayé ces derniers jours via les réseaux sociaux, faisant craindre aux autorités des possibles tensions sur le terrain.
Rabia, 17 ans, avait porté plainte quelques jours après avoir été agressée près de chez elle le 20 mai, vers 21 heures, dans un quartier pavillonnaire d’Argenteuil. Selon son avocat, Leila, 21 ans, avait elle été agressée le jeudi 13 juin au matin en sortant d’un laboratoire d’analyse médicale par deux hommes qui l’avait entrainée dans une rue déserte pour la frapper et lui arracher son voile. Elle avait portée plainte le lendemain. Les profils des agresseurs décrits par les deux jeunes femmes diffèrent sensiblement. La première décrivant deux individus pouvant ressembler à des skins, et expliquant avoir reçu des insultes clairement racistes et islamophobes. La seconde décrivant des hommes à l’apparence plus anodine, qui n’ont pas proféré d’insultes. Mais qui semblent cependant l’avoir agressée sans autre motif que son apparence religieuse. Mercredi, le parquet de Pontoise avait ouvert une information judiciaire pour violences aggravées sur les deux agressions.
Entre temps, deux jours avant la deuxième agression, un contrôle de police sur une femme en niqab (voile intégral) avait sévèrement dégénéré dans le centre ville d’Argenteuil:  tirs de lacrymo et de flashballs de la part des policiers, qui ont par ailleurs interpellé deux hommes habitant le quartier leur reprochant des outrages, violences et rébellion. De nombreuses personnes présentes ce soir-là, des habitants et des commerçants, dont Libération a recueilli les témoignages, font elles état d’usage disproportionné de la force par les policiers.

ALICE GÉRAUD

 
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