27/04/2014 |
Les soutiens de Valls s'organisent Source
Avant l’Hémicycle, le combat se passe en tribunes. Après « l’Appel des 100 » frondeurs paru dans le JDD, début avril, les parlementaires socialistes continuent de dialoguer et de faire monter les rapports de force. Jusqu’ici, ce sont surtout les mécontents qui se sont fait entendre. Mais avant le vote très attendu de mardi et redouté par l’exécutif sur le programme de stabilité, une vingtaine de députés s’engagent derrière l’exécutif. « Courage, avançons! Souveraineté, crédibilité, responsabilité : pourquoi nous soutenons le gouvernement », tel est le titre de cet appel initié par Philippe Doucet. Les signataires ne représentent pas le premier cercle de Manuel Valls et il y aura évidemment beaucoup plus de 20 députés pour voter le programme de stabilité mardi.
Liste des 20 députés signataires :
Philippe Doucet (Val d’Oise), Nathalie Appéré (Ille-et-Vilaine), Alexis Bachelay (Hauts-de-Seine), Luc Belot, (Maine-et-Loire), Yves Blein (Rhône), Alain Calmette (Cantal), Corinne Erhel (Côtes d’Armor), Hugues Fourage (Vendée), Michel Francaix (Oise), Yves Goasdoué (Orne), Estelle Grelier (Seine-Maritime), Frédérique Massat (Ariège), Patrick Mennucci (Bouches-du-Rhône), Nathalie Nieson (Drôme), Pascal Popelin (Seine-Saint-Denis), Dominique Raimbourg (Loire-Atlantique), Bernard Roman (Nord), Odile Saugues (Puy-de-Dôme), Pascal Terrasse (Ardèche) et Patrick Vignal (Herault). [...]
Début avril 2014, notre député, Philippe Doucet, était co-signataire des frondeurs socialistes et désormais il se range du côté du gouvernement de Manuel Valls. Pourquoi cette volte-face ? Notre député serait-il devenu une « girouette » ou bien se serait-il fait tirer les oreilles par le Premier Ministre ? Y aurait-il des « pressions ou des arrangements » dans l'air ?
Le texte de l'appel des 20
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Manuel Valls
Assemblée Nationale
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25/04/2014 |
Le texte et la liste des 90 frondeurs du PS Source
Avant le discours de politique générale de Manuel Valls et le vote de confiance à son gouvernement mardi, de nombreux socialistes réclament un nouveau « contrat de majorité ». Au total, 90 signataires, dont plus de 80 députés et quelques figures du Parti socialiste, comme Emmanuel Maurel, leader de l’aile gauche, Guillaume Balas, représentant du courant de Benoît Hamon, ou encore François Kalfon, l'un des fondateurs du club « La gauche populaire ». « Ce n’est qu’une première liste, nous dépasserons bientôt les 100 signataires, notamment quand cette liste sera soumise aux sénateurs », explique Christian Paul, proche d'Aubry et l’un des initiateurs du texte avec Laurent Baumel, Pouria Amirshahi et Marie-Noëlle Lienmann. Voici le contenu de la lettre que le JDD s'est procurée : Les conditions de la confiance pour un contrat de majorité. Agir et ne pas subir. La défaite d’ampleur historique que nous venons d’encaisser nous donne une responsabilité sans précédent. Bien plus qu’une protestation de circonstance, les Français ont exprimé des positions très politiques et, dans leur diversité, des demandes de justice, d’efficacité économique et d’égalité républicaine. Depuis de longs mois, les élus locaux et les députés avaient alerté sur le fossé qui se creusait entre la gauche au pouvoir et son électorat. Cette défaite électorale ne doit pas se transformer en renoncement démocratique. Au contraire, le temps du Parlement est venu. L’affirmation de la volonté politique est encore plus à l’ordre du jour. Le dialogue avec le nouveau Gouvernement s’engage dès maintenant. La représentation nationale doit être digne de sa mission et à la hauteur de ce moment de notre histoire. Il lui revient de participer aux nouvelles orientations qu’exige cette nouvelle étape. Dans ce but, il faut aller plus loin que les habitudes et les certitudes. Pour répondre vigoureusement à l’épuisement institutionnel, nous proposons un contrat de majorité dans la durée. En effet, pour restaurer la confiance avec les Français, il faut recréer aussi la confiance avec le Parlement. Celui-ci doit apporter sa légitimité en soutien des choix que les citoyens de tous horizons attendent de la gauche au pouvoir. .../... [...]
Liste des 90 signataires
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Assemblée Nationale
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29/09/2013 |
Philippe Doucet : « Il faut des marqueurs populaires » Source
Philippe Doucet, député, maire (PS) d'Argenteuil, fondateur de la Gauche populaire analyse les chances du PS à l'occasion du futur scrutin municipal.
« Les maires sortants sont une source de stabilité. C'est un atout pour la gauche. Les citoyens font la différence entre la situation locale et la situation nationale. Aujourd'hui, sur une élection municipale, il y a 80% de logique locale et 20% de nationale. Mais 20% ou même 10%, cela a un impact. Évidemment, nous allons perdre des villes, vu le nombre de mairies que l'on détient. Mais on peut ne pas en perdre autant que ce que certains escomptent, car le local reste un amortisseur. Pour se faciliter les municipales, il faudrait qu'il y ait un certain nombre de marqueurs populaires dans le budget, comme la mise sous conditions du Cice.
Nous verrons aussi où en sera le chômage deux mois avant les élections, au moment où les motivations de vote se coagulent. Si ce que François Hollande promet sur la baisse du chômage se concrétise, cela permettra de retrouver une crédibilité. À l'approche des rendez-vous de l'année prochaine, les électeurs vont se dire qu'ils ont deux cartes, les municipales et les européennes. Pour les électeurs, sanctionner un parti à travers les européennes, cela ne mange pas de pain. Changer de maire, oui, cela a un impact direct pour les gens. Ceux qui pourraient avoir envie de taper sur François Hollande et sur les socialistes auront les européennes, pour lesquelles Mélenchon fait déjà chauffer la colle.»
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Municipales 2014
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18/09/2012 |
La fin du cumul (des mandats), c’est l’assurance d’une France mieux gérée ! Source
Extrait du JDD :
INTERVIEW : Le député socialiste de l’Aisne René Dosière, gendarme des dépenses de l’État, suggère des économies à François Hollande et prend position pour la suppression des cumuls des mandats.
.../...
Vous évoquez 15 milliards d’économies… Au bas mot, car les projets communaux sont également financés par l’État. Une meilleure gestion locale allégera également des dépenses de l’État de 2 à 3milliards. J’évalue en réalité l’économie autour de 18 à 20 milliards.
Les cumulards sauveront-ils une fois de plus leur statut? C’est une promesse présidentielle. La fin du cumul, c’est l’assurance d’une France mieux gérée! Quand vous cumulez, ce sont les technocrates et les apparatchiks qui le font à votre place.
Vous proposez de supprimer la réserve parlementaire des sénateurs, mais vous épargnez celle des députés. Vous ménagez vos pairs? Les sénateurs s’en servent souvent pour acheter des voix, pas les députés. Un sénateur a entre 300 et 2.000 électeurs, qui sont pour la plupart des maires de petites communes. La tentation est forte d’accorder çà et là une subvention pour s’assurer un renouvellement de mandat. En tant que député, je distribue en moyenne 40.000 euros par an à raison d’un millier d’euros par projet. L’impact électoral est faible, car j’ai plus de 70.000 électeurs. À l’Assemblée, elle doit être distribuée dans une plus grande transparence. En lisant un rapport de la chambre régionale des comptes, j’ai par exemple découvert que Philippe Marini avait perçu 3 millions d’euros pour la seule ville de Compiègne. Il faut savoir qu’un député de la majorité obtient en moyenne autour de 150.000 euros. [...]
Médias
Législatives 2012
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04/02/2012 |
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17/03/2011 |
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28/01/2011 |
Lamdaoui:"J'ai été traité de 'chauffeur de François Hollande'" Source |
Guerre ouverte au Parti socialiste du Val-d'Oise. Les instances nationales du parti sont chargées vendredi après-midi de sanctionner ou non Faouzi Lamdaoui, conseiller municipal d'Argenteuil et ancien secrétaire national à l'égalité. Alors qu'il risque l'exclusion, il s'explique au JDD.fr. Depuis plusieurs années déjà, une ambiance délétère règne au sein du groupe majoritaire à la mairie d'Argenteuil. Le maire, Philippe Doucet et Faouzi Lamdaoui, conseiller municipal et ancien candidat aux législatives de 2007, s'opposent frontalement. Et ce duel rejaillit ce vendredi à 16 heures devant les instances nationales du parti, chargées de sanctionner ou non Faouzi Lamdaoui. La Commission nationale des conflits pourrait décider de l'exclusion de ce proche de François Hollande. [...]
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Faouzi Lamdaoui
Dominique Lefebvre
François Hollande
Conflit Doucet-Lamdaoui
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09/12/2009 |
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27/09/2009 |
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09/12/2008 |
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21/10/2007 |
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27/08/2007 |
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