A grand renfort de publicité, aux frais des contribuables, le député maire¨PS d'Argenteuil vante les projets du Val Sud, dans l'éditorial (Le Mag) du numéro de janvier 2013, je cite :

• une tour Balzac vide pendant 30 ans : faux et archi faux, c'était la tour Axa, dont les pertes ont été cantonnées dans une structure adéquate là où on met les actifs pourris en jargon financier, de mandats en mandats, tout est parti en vrille, d'un projet de cité administrative on est passé à un projet privé, puis cette "arlésienne" d'Ecole Alsacienne (relire les déclarations triomphantes de Doucet sur le sujet) qui a fait un grand flop, faute de moyens financiers, alors que le même Doucet comptait céder pour un euro symbolique les terrains (archives du conseil municipal), belle opération de vente à perte des terrains de la commune (prix du mètre carré dans le quartier estimé à 2 800 €uros) drôle de gestionnaire, notre édile local.
• une grande crêche dans le quartier, à la place de la Poste Centrale, la belle affaire, gageons que les parents qui viendront déposer leur bambin ne se fassent pas aligner par la police municipale (pas de parking) , et que va faire le maire de tous ces jeunes sans emploi qui, longent les murs, et envahissent le bar tabac des jardins juste en face ? Pas de réponse, on ne parle pas des sujets qui fâchent n'est-ce pas Mme Nadia Métref et M. Xavier Morin, élus municipaux référents.
• à propos de l'hôpital et de son futur bâtiment (MCO) baptisé Madeleine Brès, une grande dame de la médecine, rappelons que ce projet remonte à l'époque de Roger Ouvrard, ex maire PC et Georges Mothron ex maire UMP, de là à s'attribuer la paternité d'un tel ambitieux projet, il n'y a que le Doucet démagogue pour l'affirmer.

Pour ceux qui habitent le quartier, ils ne se sentent pas le parent pauvre , comme l'écrit le député-maire, ils ont honte de leurs élus et représentants du comité de proximité, pas performants dans leurs délégations respectives, le moins que l'on puisse dire... D'où l'extraordinaire explosion des ventes d'appartements dans le quartier, et par voie de conséquence, l'explosion des impayés , tant des résidences du parc privé que des offices et bailleurs sociaux (AB habitat...)
On découvre ainsi (page 7 du mag) que la friche Balzac va vivre une grande transformation... à venir; parlons-en :

• 60 % pour un lycée privé, quand on sait que l'IUT est en face, on peut légitimement s'interroger, où sont les engagements financiers ?
• 25 % d'équipement culturel, mais où donc les véhicules des accompagnants vont-ils se garer ? Ce sont de nouvelles dépenses, qui va financer ?
• 15% pour la maison de quartier, bizarre pour ne pas dire plus, de la lôger à quelques centaines de mètres de la maison de quartier du Val Nord, passé le pont de la gare ?

Sur ce dernier point, le maire veut-il se racheter (à bon compte), après avoir laissé rue Valère Collas, une maison de quartier abandonnée mais vivante, l'avoir transféré près de l'hôpital, mais manque de bol, un incendie l'a rendu inoppérante pendant des mois, lui donner les mètres carrés nécessaires à ses activités ?

Questions au maire , ses adjoints du quartier, les membres du Comité de Proximité :

• tout çà coûte combien et à qui précisemment ?
• à qui et quand ont été présentés ces changements ?

On attend des réponses précises des uns et des autres, sûr que la communication du maire d'Emmanuel Morvan à Samuel Degasne, en passant par les 14 salariés ou contractuels sauront apporter les élements de de réponses dans le prochain Mag (le mensuel d'Argenteuil) comme il est indiqué dans sa manchette de presse ?

L'argenteuillais du Val Sud

• la direction financière de la mairie tient quotidiennement un tableau de l'évolution de la dette à la hausse, les banquiers qui font les fins de mois de la ville pour payer les 2000 fonctionnaires suivent le niveau d'endettement et adaptent en fonction du taux bancaire (appelé le PIBOR ou LIBOR) le taux d'intérêt en ligne des emprunts et la marge des nouvelles dépenses
• si le maire Philippe Doucet, PS, d'Argenteuil disait vrai sur la situation financière , il ferait comme tout bon père de famille qui, prenant conscience de la situation catastrophique des finances, taille immédiatement dans les dépenses non contraintes, sur le superflu (presse, com, voyages, réceptions,...) ce que Monsieur Doucet, le maire, ne fait pas. A Argenteuil, c'est tout l'inverse puisque chaque semaine amène son lot d'initiatives en tous genres, toutes aussi coûteuses les unes que les autres, et le train de vie de l' équipe municipale ne cesse de croître : stop au gâchis
• Dans les services municipaux et mairies de quartiers, le personnel se voit refuser des congés, de l'économat, alors que dans le même temps le Service Communication de la Mairie a gonflé et devient énorme avec 10 personnes et demain 2 photographes

• le devoir de mémoire impose de rappeler que c'était l'un de ses engagements écrits de campagne en...2008 remis à tous les argenteuillais dans leur boîte aux lettres, cela s'est terminé dans les poubelles de l'histoire par un grave reniement de la parole publique, d'où les déficits de confiance dans les scrutins électoraux depuis l'élection municipale de 2008
•  la morale de cette histoire est qu'il ne faut jamais croire sur parole (qui s'envole !) un maire qui a plus souvent renié sa parole que tenu ses engagements écrits devant la population argenteuillaise