Le nouveau règlement des activités périscolaires et extrascolaires ainsi que les nouveaux tarifs, votés ce mardi soir par la majorité, ont animé la séance du conseil municipal d’Argenteuil. La droite a une fois de plus insisté sur la nécessité économique de resserrer les cordons de la bourse de la ville. Tandis que l’opposition de gauche soulignait la difficulté pour les parents de faire face aux nouvelles augmentations.

Après s’être tout de même félicité de l’amplitude horaire élargie du centre de vacances et de l’espace de dialogue ouvert au moment des repas, Fabien Bénédic (PS) a vivement critiqué l’actualisation des tarifs proposée par la majorité.

Battu lors du second tour des élections départementales par le binôme PS composé de Fabien Benedic et Nadia Metref, le duo UMP Xavier Péricat – Nadia Métref annonce avoir déposé un recours pour faire invalider le résultat du canton d’Argenteuil 2.

Ils avaient perdu, face aux socialistes Fabien Bénédic e et Nadia Metref, au soir du second tour des élections départementales pour 265 voix dans le canton d’Argenteuil 2. Xavier Péricat et Fatima Amarir ont déposé un recours en annaulation auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise jeudi 2 avril. Justification du premier adjoint au maire : «Après avoir étudié l’ensemble des pièces à notre disposition et examiné les différents éléments d’un constat d’huissier réalisé le jour du scrutin, j’ai décidé, avec Fatima Amarir et l’ensemble de notre équipe, de déposer un recours en annulation de l’élection départementale des 22 et 29 mars en application des dispositions des articles L.222 et R.113 du code électoral. En effet, tant le constat d’huissier réalisé le jour du scrutin que le faible écart de voix (265 voix) à l’issue du second tour suffisent, compte tenu de la gravité des griefs reprochés à justifier l’annulation des opérations électorales.»

Contrairement à la tendance générale dans le département du Val-d’Oise, le PS s’impose dans deux des trois cantons que compte Argenteuil et dans des duels qui l’opposait au FN et à l’UMP (cantons 3 et 2).

Le PS local peut savourer sa victoire bien méritée. Sur le canton Argenteuil 3, qui regroupe Bezons, le Val-Notre-Dame et une partie du centre-ville d’Argenteuil, le binôme PS (Nessrine Menhaouara et Nicolas Bougeard) n’a pas eu de mal à s’imposer face au FN lors de ce second tour des départementales 2015. Dans ce canton ancré à gauche, avec l’élimination dès le premier tour des candidats UMP (Olivier Régis et Rizlaine Oujjat), c’est sans surprise que les électeurs ont fait barrage au Front national, avec 63,39 % des voix en faveur du PS. Le report des voix du Front de gauche, qui a réalisé un bon score (+ de 14 %) au premier tour a sans aucun doute contribué à la victoire du PS sur ce canton.

Alors qu’Argenteuil était exclusivement réprésentée par la droite au département avec les conseillers généraux Georges Mothron, Xavier Péricat et Philippe Métezeau, la ville est passée à gauche dans deux cantons sur trois : Argenteuil 2 et 3.

C’est une tendance qui était attendue au niveau national. Celle de la percée du FN. Mais à Argenteuil, ce dimanche soir, c’était quand même la surprise. Dans deux cantons sur trois, le parti de Marine Le Pen arrive en deuxième position.

Sur Argenteuil 3 (Bezons et Val-Notre-Dame), le PC, représenté notamment par Philippe Noël, pensait faire un très bon score. D’autant que Bezons comptait le dernier conseiller général communiste. Mais, les électeurs en ont décidé autrement. Le duo socialiste de Nessrine Menhaouara et Nicolas Bougeard est arrivé en tête de ce premier tour.

L’ancien élu départemental n’a également pas apprécié les déclarations de Rachid Temal pour justifier l’bsence de partenariat entre les socialistes et les radicaux dans le Val d’Oise. Le premier secrétaire du Parti Socialiste avait à l’époque évoqué une candidature d’Alain Leikine sur l’un des cantons d’Argenteuil pour justifier l’échec des négociations. Une version toujours démentie par le principal intéressée, qui avait immédiatement nié toute volonté de se présenter.

Xavier Péricat, conseiller général sortant UMP, brigue un deuxième mandat. Au côté de son binôme, Fatima Amarir, il souhaite que le département reste « un partenaire privilégié » d’Argenteuil.

Xavier Péricat annonce d’office que la tâche sera compliquée. « Rien n’est gagné d’avance. Nos adversaires ont tout fait avec le charcutage électoral pour s’assurer un bon nombre de cantons. Celui d’Argenteuil 2 est taillé sur mesure pour le parti socialiste », lance le 1er adjoint UMP d’Argenteuil et conseiller général sortant. Elu en 2011 sur le canton Argenteuil Ouest, avec son binôme Fatima Amarir, ils vont tenter de remporter le nouveau canton Argenteuil 2 né du redécoupage. Les trois anciens cantons d’Argenteuil ont été redessinés. Argenteuil 2 englobe le Val nord et sud, le centre-ville et Orgemont Joliot Curie. Déjà en 2011, Xavier Péricat avait obtenu la victoire de justesse sur le canton Argenteuil Ouest face au socialiste Nicolas Bougeard. Seules 22 voix séparaient les deux candidats. Le tribunal administratif avait dans un premier temps invalidé l’élection avant que le Conseil d’Etat n’annule cette décision et ne valide l’élection.

A Argenteuil, le débat d'orientation budgétaire (DOB) s'est révélé sans surprise. La municipalité a rappelé la situation financière « catastrophique » de la ville. Xavier Péricat, premier adjoint (UMP), en charge des finances, insiste sur l'importance de mettre en place « un plan d'économie drastique ».

Suite aux accusations de l’opposition, la majorité PS a contre-attaqué en apportant les documents à la permanence de campagne du candidat Georges Mothron (UMP).
Hier, l’engagement pris par Philippe Doucet a été tenu où ce dernier a fait livrer « 27 000 mandats de paiement » à l’aide d’un monte-charge habituellement utilisé pour les espaces verts à la permanence de campagne du candidat Georges Mothron (UMP).
Un engagement pris lors du dernier Conseil Municipal qui fait suite à l’interpellation de Philippe Métézeau, Conseiller Municipal (UDI) sur la question des délais de paiements où celui-ci avait énuméré une longue liste d’entreprise qui n’avait été payé selon le délais légal. Lors de cet interpellation, il avait demandé des clarifications notamment concernant la société Eiffage « Est-ce vrai qu’Eiffage vous a facturé le mois dernier plusieurs milliers d’euros d’intérêts pour 46 factures payées en retard, souvent de plus de trois mois au-delà des 45 jours exigés par la loi ? »
Lors de l’intervention de Philippe Métézeau à ce dernier Conseil Municipal, celui-ci avait dénoncé « une situation grave » en prenant notamment pour exemple « une entreprise non payée de ses 127000 € a été contrainte de bloquer les serrures de l’école pour être enfin écoutée ». Fabien Bénédic, adjoint au Maire, lui avait aussitôt assuré « que la ville n’a jamais été redevable d’intérêts moratoires auprès de la société Eiffage » et qu’en conséquence de quoi, « il ne lui est pas possible de transmettre des informations qui n’existent pas ».
Philippe Métézeau est sidéré par toutes les sommes dues à de nombreux fournisseurs (avec lesquels l’opposition a eu des contacts) suite aux différents travaux engagés ces derniers mois sur la commune, alors « que la situation financière » de la ville ne le permettait pas, indique-t-il .
Le Parisien, présent également lors de ce Conseil Municipal revient sur cette situation étonnante qui s’est déroulé hier avec la livraison de ces 27 000 mandats et notamment en publiant plusieurs témoignages de certains chefs d’entreprise :
     La « ville d’Argenteuil ne fait pas partie des payeurs les plus réactifs »...un autre d’indiquer « attendre une facture depuis un an…Mais, poursuit-il, la ville a toujours payé » désireux de vouloir continuer à travailler avec la ville. Un autre chef d’entreprise regrette « les conséquences néfastes des retards de paiements sur [sa] société…Quand on est une petite boîte, on peut tout simplement couler ». Lire l’article du Parisien
Pour l’opposition, cette livraison de 27000 mandats de paiement hier « n’est qu’un écran de fumée » car, elle affirme posséder « les preuves » de ce qu’elle avance. Pour la majorité qui a contre-attaqué, il s’agit simplement de répondre aux accusations de l’opposition en étant totalement transparent.
Ce nombre correspond aux mandats émis par la ville en 2013. « La ville fait beaucoup de travaux et paie tous ses fournisseurs, explique le directeur général des services, Joël Fournié, qui accompagnait ce surprenant convoi. Cela fait beaucoup de mandats. » Georges Mothron, arrivé quelques minutes après la livraison, a déplore le procédé. « C’est un gâchis monstre de papier d’autant plus que le fournisseur de papier ne veut plus fournir la municipalité, indique l’ancien maire, candidat aux municipales de 2014. Nous avions demandé une quarantaine de documents mais manifestement ils ne semblent pas exister. On ne laissera pas ça comme ça. On ne dit pas que l’entière comptabilité de la ville n’est pas bonne, mais que des millions d’euros n’ont pas fait l’objet de commandes ni de mandatements, ce qui est totalement illégal. » commentaire de l’article du Parisien – Une vidéo a été tourné, visible en lisant l’article du Parisien.

Argenteuil. Le maire livre 25000 mandats de... par leparisien

Argenteuil, route de Saint-Gratien, jeudi. Percuté par un automobiliste qui a perdu le contrôle de sa voiture, le mur de la maison de Zinedine est en ruine. C’est la deuxième fois en quatre mois qu’un tel accident se produit.
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Pourtant, le virage n’est pas dangereux. Ces accidents sont liés à une vitesse excessive.
Sur la route de Saint-Gratien, une deux fois deux voies qui mène à l’A 15, la vitesse est limitée à 50 km/h. Mais rares sont les automobilistes qui respectent la règle.
« Cela aurait pu être très grave : l’automobiliste, qui a pris la fuite, aurait pu leur foncer dessus, insiste-t-il. Heureusement, nous étions en vacances. » Son voisin, Mohamed, vit dans le quartier depuis 1992. Chez lui aussi, une partie du mur est dégradée. « Il a dû y avoir dix accidents ici, je ne fais même plus les réparations », grogne-t-il. A ses côtés, Jacqueline, une autre riveraine, dénonce « le manque de sécurité ». « On attend qu’il y ait un mort pour bouger ? » lâche-t-elle, amère.
Une pétition envoyée en mairie aujourd’hui

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En mairie d’Argenteuil, on assure « bien connaître le dossier ». Fabien Bénédic, adjoint au maire (PS) et élu référent du quartier d’Orgemont-Volembert, « s’est déplacé à plusieurs reprises auprès des habitants ». Il n’empêche : Zinedine et ses voisins ont le sentiment d’être abandonnés. « Le quartier de Jolival est complètement délaissé, il n’y en a que pour le centre-ville et le Val-d’Argent, alors qu’ici nous avons un vrai problème de sécurité », peste le père de famille de 43 ans.

Pour la mairie, « prête à soutenir les riverains », les habitants doivent se tourner vers le Conseil général, car « les rues concernées [lui] appartiennent ». « En matière de création d’équipements tels que dos-d’âne, chicanes, îlots… c’est à notre charge. Mais pour ce qui est des barrières de sécurité, cela dépend de la ville puisqu’elles se trouvent sur les trottoirs », explique-t-on au conseil général.

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La friche Balzac d’Argenteuil, avec ses 12000 m2 de terrain laissés vides depuis la destruction de la tour en 2005, serait-elle maudite? Après le projet en 2010 d’implantation d’une annexe de l’illustre et élitiste École alsacienne, qui avait soulevé un vent de protestation avant d’être abandonné le 18 juin, faute de fonds suffisants, le site est aujourd’hui pressenti pour accueillir un lycée privé d’enseignement catholique.

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Le constat est sans appel. Sur le territoire d’Argenteuil-Bezons, 28% des jeunes sortent du système scolaire sans diplôme. Pour leur permettre de reprendre des études, la communauté d’agglomération vient de lancer, en partenariat avec l’université Paris-XIII de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), un diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) sur le campus d’Argenteuil.

Lundi, les premiers étudiants feront leur rentrée dans le bâtiment inauguré en février. « Cette formation permet aux jeunes de 19 à 25 ans qui ont décroché d’avoir une équivalence du baccalauréat, explique Fabien Bénédic, vice-président de l’agglomération, chargé de l’enseignement supérieur et de la formation. Cela leur permet ensuite de poursuivre leurs études ou de passer les concours post-bac. Tous les profils sont les bienvenus. »

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"Une école très très privée" titre le magazine du Monde (7 juillet 2012) dans une enquête de 4 pages très argumentées.
On y apprend que le directeur Pierre de Panafieu répondait en mai au quotidien du soir et "laissait percer son pessimisme , la recherche de fonds auprès des fondations d'entreprises avait été vaine, la volonté de la ville(d'Argenteuil) de céder un terrain se heurtait à la loi " si on y arrive, ce sera dû à l'archaïsme de la loi Falloux (interdiction qu'une collectivité publique finance ou aide une école privée).
A deux pas de la dalle que Sarkozy menaça d'un Kârcher, le mariage d'une mairie socialiste et d'une école privée et huppée des beaux quartiers parisiens ne sera pas célébré".
Nous sommes le vendredi 29 juin, à l'Ecole Alsacienne, dans une semaine tomberont les résultats du bac : 100 % de réussite, comme Montaigne, Saint Sulpice, Louis le Grand, Henri IV, couveuses du "gotha".

Nul, en ce jour de fête, n'a donc fait attention au communiqué presque endeuillé, tombé deux jours plus tôt.
Il est signé Fabien Bénédic, adjoint au maire chargé de la réussite scolaire (sic!) " la direction de l'Ecole Alsacienne a informé la ville d'Argenteuil des conclusions de l'étude de faisabilité du projet Campus Ecole Alsacienne pour réunir les fonds nécessaires, environ 60 millions d'€uros, le conseil d'administration a estimé qu'en l'état actuel des choses, ce projet n'était pas réalisable.

Deux témoignages édifiants :

"le jour de la rentrée, c'est le Festival de Cannes
le lendemain, c'est l'Assemblée Générale de l'ONU (un parent d'élève)"
l'établissement applique la vieille recette de l'élitisme parisien : en 3ème et en fin de seconde on écrème (menace de redoublement , voire de renvoi) rien ne doit écorner les 100 %  de réussite au BAC. Prépas, Grandes Ecoles...ils n'ont que ce mot-là à la bouche.
Un ancien élève se souvient :" en première, on monte dans le train, faut pas le rater.
Quand je regardais les petits dans la cour, je me disais : s'ils savaient... Ils sont d'un pôle d'excellence. Loin d'Argenteuil."
(extraits de l'article de Judith Perrignon - Le Monde 7 Juillet 2012)

Questions :

• ce projet a-t-il respecté le principe de la laïcité de la commune d'Argenteuil ? Pas vraiment puisque son financement n'était pas bouclé.
• pourquoi le terrain du "trou Balzac" dans le Val Sud a-t-il été concédé pour 1 €uro symbolique, alors que le foncier coûte très cher pour les contribuables ?
• combien a coûté aux contribuables toutes les démarches du maire ? (études, rencontres, communications)
• pourquoi le maire Doucet a annonçé que l'affaire était ficelée (l'Argenteuillais et le Mag, ainsi que la lettre du maire) alors que l'étude de faisabilité n'était pas achevée ?
• pourquoi le maire n'assume pas son échec et fait signer à son 7ème adjoint le communiqué ? pas courageux Monsieur Doucet !

Ce sera l'Arlésienne (projet mort-né) de ce maire arc-bouté , qui n'écoute personne dans les projets de concertation .

Les argenteuillais qui ont voté pour Monsieur Doucet aux législatives vont être rapidement déçus.

Jules Ferry d'Argenteuil