Martine Clavel vient d’être nommée sous-préfète d’Argenteuil. Une annonce faite ce jeudi 13 août, par un décret du Président de la République. Commissaire divisionnaire de la police nationale, détachée en qualité de sous-préfète hors classe, Martine Clavel a été secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse.
Le nouveau règlement des activités périscolaires et extrascolaires ainsi que les nouveaux tarifs, votés ce mardi soir par la majorité, ont animé la séance du conseil municipal d’Argenteuil. La droite a une fois de plus insisté sur la nécessité économique de resserrer les cordons de la bourse de la ville. Tandis que l’opposition de gauche soulignait la difficulté pour les parents de faire face aux nouvelles augmentations.
Après s’être tout de même félicité de l’amplitude horaire élargie du centre de vacances et de l’espace de dialogue ouvert au moment des repas, Fabien Bénédic (PS) a vivement critiqué l’actualisation des tarifs proposée par la majorité.
Résultat de l'histoire locale et d'accords ou traditions anciennes, les employés de la mairie d'Argenteuil travaillent environ 70 heures de moins par an que ce que prévoit la loi. Le conseil municipal, en période de grandes économies, entend bien revenir sur cette situation.
C'est une décision qui a du mal à passer, forcément ! Le conseil municipal d'Argenteuil, ville très endettée, qui cherche à assainir ses finances par tous les moyens dans cette époque de budgets publics contraints, a voté, mardi soir 7 juillet, la fin des accords écrits ou tacites qui, depuis des années, permettaient aux agents municipaux de la ville de travailler environ 70 heures de moins que ce que le code du travail prévoit en France.
La mobilisation syndicale n’a pas empêché le conseil municipal d’Argenteuil de voter ce mardi soir, après trois quarts d’heure de débat, l’augmentation du temps de travail du personnel communal par la majorité de droite, tandis que l’opposition de gauche a voté contre. La durée annuelle du temps de travail pour les agents communaux passe donc de 1 566 heures pour les hommes et de 1 502 heures pour les femmes, à 1 607 heures par an.
La réforme sur le temps de travail des agents territoriaux d’Argenteuil est en marche. Ce mardi soir, c’est même le premier point à l’ordre du jour du conseil municipal, qui en compte treize au total. Les 2 400 employés de la ville vont devoir travailler plus et sans augmentation de salaire.
Malgré deux mois de grève, les territoriaux n’ont pas réussi à faire plier le maire (LR) Georges Mothron et son équipe. « Nous avons face à nous une municipalité autiste », raille Jean-Baptiste Trouillet de la FSU (Fédération Syndicale Unitaire). Il promet des actions pour protester. Une mobilisation est déjà prévue ce mardi soir à 18 h 30, devant l’hôtel de ville, à l’appel de Dominique Mariette, ancien élu Lutte Ouvrière.
Inquiétude à la MJC d’Argenteuil. « Notre subvention est passée de 240 000 € à 85 000 € », indique Elisabeth Guichené, présidente. Quant au personnel mis à disposition par la ville, il est passé de cinq à un agent. Les locaux, qui appartiennent à la commune, sont désormais partagés entre la MJC, la maison de quartier, un espace jeunesse et un guichet unique à destination des 16-25 ans. Mais la cohabitation est difficile.
La nouvelle est tombée. A la rentrée prochaine, il n’y aura finalement pas d’activités gratuites sur le temps d’activités périscolaires (TAP) à Argenteuil, où l’on comptabilise 13 564 élèves dans les 54 écoles maternelles et élémentaires. C’était pourtant une promesse de la municipalité.
« Seuls les enfants accueillis sur les temps périscolaires payants bénéficient d’activités, détaille le cabinet du maire (UMP) Georges Mothron. Mais on améliorera le temps du midi avec de nouveaux projets. » Lesquels ? « Des animateurs volants se rendront dans les écoles élémentaires pour y mener des ateliers d’éveil musical, d’éducation aux médias, de street art… »
La municipalité francilienne illustre par l’absurde la façon dont certaines communes ont acheté la paix sociale par la baisse du temps de travail
En reprenant le fauteuil de maire d’Argenteuil (Val d’Oise), en 2014, Georges Mothron a hérité d’un cadeau empoisonné : 17,3 millions d’euros de déficit sur le compte administratif l’année précédente (sur environ 200 millions de budget de fonctionnement). La commune a la préfecture et la chambre régionale des comptes sur le dos. Il faudra rétablir l’équilibre… en absorbant, en plus, une baisse de 6,5 millions d’euros de la dotation annuelle de l’Etat, progressivement d’ici à 2016.
À Argenteuil, le 1er mai rime avec la fête des berges de Seine. Mais ce vendredi, les habitants devront faire sans. Ce rendez-vous festif qui attirait environ 10 000 personnes n’aura pas lieu. La raison ? La mauvaise situation financière de la ville. « Cela nous permet d’économiser 270 000 € pour cette seule demi-journée », précise Georges Mothron, le maire (UMP). L’année dernière, l’élu s’y était rendu quelques jours après sa victoire aux élections municipales et avait sauté à l’élastique.
Trop facile, M. Doucet de tenter de conserver le beau rôle, celui du donneur de leçons ... On gaspille, on dilapide, on jette l'argent par les fenêtres, on endette la ville, on augmente les impôts, on ne paye pas ses fournisseurs, on embauche sans compter ... et une fois battu, on s'étonne, on s'indigne lorsque le successeur, qui hérite d'une situation catastrophique doit faire des économies partout où c'est possible pour ne pas voir la ville mise sous tutelle ... Que va-t-on découvrir lorsque la'agglo va être dissoute dans 8 mois ?
La chambre régionale des comptes accorde 3 ans à la première ville du Val d’Oise pour équilibrer son budget. De sérieuses nouvelles économies sont à prévoir. Argenteuil échappe à la mise sous tutelle.
Argenteuil échappe à la mise sous tutelle. C’est l’avis qu’a rendu lundi la Chambre régionale des comptes, malgré un déficit en 2014 pour la commune de 17,2 millions d’euros. La ville, qui a concédé des efforts depuis un an, devra poursuivre dans cette voie les deux prochaines années.
La restriction budgétaire reste de mise à Argenteuil. Mais la mise sous-tutelle, qui planait un temps sur la ville, est définitivement écartée. Lundi soir, le préfet Yannick Blanc l’a annoncé en mairie. « La raison de ma présence est précise, a-t-il expliqué. Je suis venu remettre au maire mon arrêté préfectoral portant règlement du budget primitif 2 015 de la commune d’Argenteuil.
C’est l’aboutissement d’un travail que nous avons mené en commun. » Que faut-il comprendre ? Le budget 2 015 est validé. La priorité était d’absorber le déficit de 17,3 M€, « hérité du compte administratif de 2013 », selon le maire (UMP) Georges Mothron.
Suppression des voeux du maire, non-renouvellement de contrats: le budget pluri-annuel d'Argenteuil a été approuvé mi-avril par la chambre régionale des comptes (CRC), saisie par le préfet en raison du déficit alarmant de la commune, a-t-on appris lundi 27 avril auprès de la mairie.
Saisie par le préfet du Val-d’Oise, la CRC avait rendu en juillet un avis dans lequel elle s’alarmait d’une « détérioration structurelle de la situation budgétaire », en raison notamment d’une forte hausse des dépenses de personnel. A fin 2013, la troisième ville de la région parisienne (106 000 habitants) présentait ainsi un déficit de plus de 17,2 millions d’euros, pour une dette proche de 305 millions d’euros.
Voilà une pause fiscale notoire. A Argenteuil, cette année, les taux d'imposition n'augmentent pas. L'an passé, les contribuables avaient fait face à une hausse de 22 % de la taxe d'habitation.
« C'est une très bonne nouvelle », réagit Danièle, habitante du Val sud, rencontrée devant le centre des impôts ce mercredi matin.
« Avec mon mari, nous payons déjà 2 200 € de taxes par an, c'est beaucoup trop », insiste cette quinquagénaire. A tel point, qu'elle envisage de quitter la ville. Et pourtant, elle y vit depuis « 1974 ». « Nous attendons de voir ce que ça va donner l'année prochaine, mais si une nouvelle hausse est annoncée, on part », insiste-t-elle.
Drôle d’impression lorsqu’on lit la dernière tribune du Groupe PS d’Argenteuil, présidé par M. DOUCET, publiée il y a quelques jours dans « L’Argenteuillais. S’agirait-il d’humour, de mauvaise foi, d’un déni de réalité ou pire, de fausses informations que la Gauche argenteuillaise ferait sciemment circuler ?
J’affirmais, il y a peu, que l’équipe de M. DOUCET était fâchée avec la Vérité : Elle refuse en effet d’assumer ses responsabilités, ses gabegies et son clientélisme qui, après 6 années, ont conduit notre Ville à la quasi banqueroute.
Les heures perdues équivalent à 80 contrats par an. Le maire est clair : les agents territoriaux doivent travailler plus. Pas d'accord, ils sont en grève depuis deux mois.
Les « réformes » se poursuivent à Argenteuil. Cette fois, le maire UMP Georges Mothron s'attaque à la durée du temps de travail. Les 2 400 agents territoriaux viennent d'ailleurs de recevoir une lettre sur le sujet : ils vont devoir travailler plus et sans augmentation de salaire.
De quoi attiser la colère des territoriaux déjà en grève depuis... le 4 février. « Il manque 45 heures de travail par personne et par an », détaille Georges Mothron, hier après-midi.
A Argenteuil, les agents territoriaux ont au total « environ 37 jours de congés en comptant les RTT », précisent les syndicats. « Ça peut paraître beaucoup, mais nous n'avons pas, comme dans le privé, des évolutions de salaires conséquentes.
Il est bien connu que dans toutes les entreprises privées, les emplyés ont des évolution salariales extraordinaires et automatiques, chaque année ... bien sûr ...
Exaspérés, furieux, inquiets. Les syndicats des agents territoriaux d'Argenteuil voient d'un très mauvais œil la nouvelle décision du maire (UMP) Georges Mothron.
« Il veut rallonger le temps de travail de 45 heures à l'année, comme si les agents ne bossaient pas assez. On n'est pas des fainéants », souffle Jean-Baptiste Trouillet de la FSU. « Travailler plus pour gagner moins, ce n'est pas concevable ! » renchérit Pascal Videcoq de la CGT. Déjà en grève depuis le 4 février, l'intersyndicale CGT, FSU, CFDT appelle à un nouveau rassemblement jeudi 9 avril devant la mairie à 9 heures.
Je n'ai lu nulle part que quelqu'un ai parlé de feignants, en parlant des agents de la collectivité. Simplement, qu'avec une collectivité financièrement exangue, appliquer la réglementation dans son sens le plus stricte pouvait être une solution pour nepas agraver encore l'état des finances ...
Sans doute, aux yeux de certains de nos compatriotes, le nom d’Argenteuil, la commune dont je suis le premier magistrat depuis les dernières élections municipales, évoque-t-il quelques symboles d’une France «qui tombe», de la banlieue au mal être des quartiers. C’est oublier un peu trop vite qu’elle a été l’un des berceaux des peintres impressionnistes avec ses régates peintes par Renoir, la Seine représentée par Monet mais aussi une ville vinicole où des vignes séculaires existent toujours donnant chaque année une cuvée de vin blanc. Argenteuil est aussi le siège de quelques fleurons industriels, de Pioneer à Dassault ou Sagem en passant par General Motors France. Bref une réalité complexe dans une période qui ne l’est pas moins. Mais je dois ajouter en plus à ce tableau, le classement de notre ville dans le palmarès peu envié des cités les plus endettées de France. Triste record en effet que celui d’Argenteuil dont j’ai hérité voici un an : 300 millions d’euros de dettes pour une capacité de désendettement de plus de… 150 ans alors que les experts s’accordent à considérer que le seuil acceptable ne peut pas dépasser 10 ou 12 années ! Seule solution pour la municipalité que je dirige : un budget de guerre.
Notre ville a fait parler d’elle cette semaine dans les grands médias. Nous aurions aimé que ce soit en bien, mais hélas non ! Et quand les paroles viennent du chef de l’Etat en personne, toute la France se tourne vers Argenteuil. Que se passe-t-il ?
François Hollande a répondu, dans les bureaux de l’Elysée, aux questions de huit lecteurs du quotidien Le Parisien ce mercredi 4 mars. Parmi eux figurait une argenteuillaise, Yamina Fellahi-Lapeyre, qui interpelle le président de la République en ces termes :
« Je suis d’Argenteuil où les impôts locaux ont vraiment augmenté ». « Je ne suis pas le maire d’Argenteuil !», répond le président (rires). L’Argenteuillaise persiste et repose la question autrement « D’accord, mais pendant ce temps, la classe moyenne paye. Il est où le changement ?», insiste-t-elle.
