Avec deux mois de retard, c’est finalement comme prévu une boucherie halal qui a ouvert depuis ce mardi à la place de la boucherie Bernard, avenue Gabriel-Péri à Argenteuil. La municipalité, qui avait figé la transaction à seule fin de trouver un repreneur traditionnel, aura été vaine. « Il y avait 200 000 € d’arriérés de loyers qui ont dissuadé les autres repreneurs potentiels, explique le maire Georges Mothron (LR).
L'ancien maire (PS) d'Argenteuil ne comprend pas la polémique sur les cellules commerciales du centre-ville. « Quand on est arrivés à la municipalité (NDLR : en 2008), le centre-ville était en train de crever. Nous voulions reconquérir le centre, insiste Philippe Doucet. Nous n'avions pas cinquante outils, mais deux. Parmi eux, il fallait que les loyers ne soient pas des loyers d'éviction. On ne peut pas demander à un fromager de payer comme une banque, il y a donc eu des discussions avec le preneur du local.
La gratuité dont profitent des gérants de locaux commerciaux de la ville semble peu connue. La CGT du bailleur social AB-Habitat s'insurge contre cette pratique. « Le centre-ville d'Argenteuil change, 25 commerces ouverts ou rénovés. » Ce message s'inscrit sur un large panneau noir, situé en haut de l'avenue Gabriel-Péri à Argenteuil. Fromager, primeur, chocolatier, poissonnier, pâtissier, cafetier, glacier... en moins de deux ans, tous se sont installés, modifiant le paysage commercial du centre-ville. Mais à quel prix ? s'interrogent certains.
AU COEUR DE L'ALLÉE de la Haie normande, au Val-Nord d'Argenteuil, les familles les plus démunies ont désormais un endroit où faire leurs courses alimentaires à bas coût. Ce samedi matin, il est à peine 9 heures et, déjà, un groupe de femmes attend l'ouverture des lieux, devant la porte blindée. Moins de trois mois après son ouverture, l'épicerie solidaire fondée par l'association Force des mixités (FDM) fait partie intégrante de la cité. Zhara, 34 ans, entre timidement, accompagnée de sa fille. « C'est la première fois que je viens », glisse-t-elle, un sachet vide en main. À la recherche d'un emploi, comme son mari, la trentenaire est éligible pour faire ses courses dans l'épicerie. « J'ai trois enfants, dont un bébé de 2 ans », précise-t-elle. Yassin Diaf, le directeur, lui explique le fonctionnement. « Vous avez droit à deux paquets de pâtes, deux boîtes de conserve... Nous limitons les produits par foyer afin de satisfaire tout le monde », glisse-t-il. « Je comprends », souffle Zhara, tout en se servant des denrées alimentaires proposées à moitié prix. Son sac se remplit au fur et à mesure de boîtes de haricots à 40 centimes, de pâtes au même prix... Au total, elle en a pour 19,45 €. « Pour moi, cette épicerie est d'une grande aide », confie-t-elle. Ne pouvant pas payer directement, « des facilités de paiement lui sont accordées », précise Yassin Diaf. « Pour le moment, nous aidons trente foyers, mais nous nous sommes fixés un objectif de cinquante, nous continuons à récolter des dossiers d'inscription », souligne Abdellah Boudour, fondateur et président de FDM. « C'est une très belle initiative, insiste Fateha, une maman de 49 ans. On est à peine au milieu du mois, et déjà nous n'avons plus de quoi bien manger. Les courses faites ici vont me permettre de gagner quelques jours . » Brigitte, mère isolée de 51 ans, ne se voit plus sans cette épicerie solidaire. « On se sent aidé, c'est très important, réagit-elle. Il faut que ça continue, car les temps sont durs. » Elle quitte les lieux, le sourire aux lèvres. « Parfois, mes enfants n'ont même plus de lai t », avoue une autre femme, un brin gênée. Ce samedi matin, il n'y a que des femmes qui franchissent le seuil de ce local aoù l'accueil est toujours chaleureux. « Nous avons 60 % de familles monoparentales et ce sont justement ces profils que nous visons car elles sont nombreuses dans le quartier, souligne Abdellah Boudour. Puis il y a des retraités et des couples avec des jeunes enfants. Mais les hommes n'osent pas venir, ils ont honte. » Les bénéficiaires de l'épicerie solidaire peuvent venir une fois par mois. « Nous sommes là pour les aider et non pour les mettre dans une position d'assistanat », explique Abdellah Boudour.
Toute la matinée, les habitants défilent, discutent. « C'est aussi l'occasion de créer du lien », insiste Yassin Diaf. Fadela, 51 ans, elle, apporte un sac de courses. «Il faut s'entraider », explique-t-elle. Car la structure fonctionne en autonomie. « Les produits sont donnés par des habitants. Des entreprises privées nous font aussi des dons en nature , détaille le président de l'association. Si le quartier ne se mobilise pas, personne ne le fera à notre place. »
Dans notre lettre N°16 nous vous présentons nos propositions pour une évolution des marchés à Argenteuil. Vous avez la possibilité de nous transmettre des adresses mail pour faire suivre cette lettre ou même tout simplement de vous faire rayer de la liste de diffusion si vous le souhaitez.
D'un côté de nouvelles boutiques s'ouvrent dans l'artère principale de la ville, très probablement soutenues par des subventions municipales et d'un autre côté des boutiques ferment ...
et aussi la chanson de Boris Vian sur le « petit commerce »
Revitalisation des commerces ? Grands travaux d'amélioration ? Transformation du centre-ville ? Vivre ensemble ? Voilà un article,publié sur bondyblog. Je n'en change pas un mot, je n'en retire ni n'ajoute pas une ligne. Je viens de le découvrir.peut être un peu différent de ce qu'on lit dans les publications municipale, et a côté-courant de l'autosatisfaction permanente de M. Doucet. A VOUS DE LIRE.
Plein de signes témoignent souvent du fait que les élections municipales approchent à grands pas. Les tracts sur les marchés et dans les boîtes aux lettres, les déplacements du maire ou les rénovations urbaines. A Argenteuil, c’est fin août que les travaux se sont terminés dans une des rues commerçantes du centre-ville : la rue Paul Vaillant Couturier. Et c’est majoritairement les conséquences de ces travaux sur leur chiffre d’affaires que les commerçants évoquent lorsque l’on aborde les prochaines élections municipales. A la bijouterie, on pensait que ces travaux allaient pourtant aider à redynamiser le centre-ville qui souffre d’une absence de mixité sociale. La bijoutière de la rue l’a constaté « je suis ici depuis 1999 et Argenteuil est une ville mal gérée depuis longtemps, c’est une ville endettée parce qu’il y a eu trop de social. Le mélange social a disparu, j’ai perdu 70% de ma clientèle, avant à Argenteuil, c’était les métiers de bouche maintenant il n’y a plus que des chinoiseries et des kebabs ». Au salon de coiffure, on se plaint du fait que ces travaux ont fait de la rue, une rue entièrement piétonne empêchant les commerçants de la rue de pouvoir se garer à proximité. « Encore un architecte qui a fait ça de son bureau » soupire le patron du salon qui souhaiterait voir ses charges baisser en contrepartie des mois ou les travaux ont rendu son salon difficile d’accès. D’autant plus qu’avec l’augmentation des impôts locaux, cela se répercute sur sa clientèle, « j’ai vu des clientes en pleurs, paniquées par le montant des impôts cette année ». Son employée, 30 ans, a passé toute sa vie à Argenteuil et comme à la bijouterie, elle regrette que le centre-ville ait perdu sa diversification et a l’impression que la ville se détériore. Mais si tous deux ne soulèvent pas de problèmes majeurs d’insécurité dans cette rue désormais « jolie », ils regrettent seulement que « les caméras ne voient que les gens qui grillent les feux rouges, pas les dealers ». Si George Mothron, candidat UMP est passé les voir au salon il y a quelques jours, aucune trace du maire Phillippe Doucet et certains le déplorent. Chez l’Etoile d’Or, traiteur à Argenteuil depuis 2009, on se réjouit de pouvoir compter sur sa clientèle d’habitués, mais le chiffre d’affaires a quand même souffert à cause des travaux. « M. Doucet a fait n’importe quoi, et il n’est jamais venu nous voir ». Pourtant, il a été sollicité par les commerçants. Une pétition a été lancé afin de montrer leur opposition aux travaux qui ont supprimé les places de parking ne permettant plus aux clients pouvoir se garer afin de faire leurs courses dans les commerces de la rue. « Y’a pas de mystère » pour la gérante du taxiphone, « avec le centre commercial dans la rue et son parking souterrain, les gens s’y garent gratuitement pendant deux heures, font leurs courses et repartent, ils ne se promènent plus dans la rue ». Mais la pétition des commerçants de la rue Paul Vaillant Couturier est restée lettre morte malgré tous les efforts de la pharmacienne qui en est à l’origine. « On a fait cette pétition pour qu’il ne nous retire pas toutes les places, mais on a pas eu de retour, on nous a même enlevé nos places réservées aux handicapés sans compter les problèmes de livraison, ils ont laissé des emplacements, mais comme y’a pas d’autres places les gens s’y garent tout le temps parce que sinon, ils doivent tourner au moins une demi-heure, mais du coup ça y va les PV ». A la boulangerie « La gerbe d’or » même son de cloche, le chiffre d’affaires aussi a baissé depuis que les gens ne peuvent même plus stationner prendre une baguette, « oui la rue est plus jolie mais je ne vois pas ce qu’il y a derrière et le maire n’est pas venu nous l’expliquer ». A quelques mois des élections, si ces commerçants sont conscients des problèmes ils sont quelques peu résignés et sceptiques quand au fait de voir changer les choses à l’image de la bijoutière « je ne me fais aucune illusion même si parfois je me dis ‘peut-être’, peut-être qu’il y aura du changement ».
L’enseigne Jardiland, qui ouvrira un magasin en mars 2014 dans le quartier des Bois-Rochefort à Cormeilles-en-Parisis, lance sa campagne de recrutement. Pas moins de 55 postes en CDI et CDD sont à pourvoir (caissiers, conseillers de vente, réceptionnistes, administratifs, toiletteurs…). Munies de leur CV, les personnes intéressées peuvent se rendre à la réunion d’information collective et de recrutement qui a lieu aujourd’hui à 14h30 ou à 16 heures dans la salle du conseil municipal de l’hôtel de ville (3, avenue Maurice-Berteaux).
Et dire que nous aurions pu avoir une boutique du même acabit à Argenteuil et qui aurait également offert des emplois aux argenteuillais. Mais non, M. le Maire Doucet a jugé que ce type de commerce n'était pas assez chic pour notre ville. A la place nous avons un très beau square, qui a couté très cher (en tout5 millions d'euros) et continuera à coûter cher et ne rapportera rien.
Le rideau de fer gris du magasin Babou à Argenteuil s’est levé. Les vingt salariés de cette grande boutique, située en plein centre-ville, accueillent à nouveau les clients. Les lieux sont restés fermés plus de deux mois. Un incendie s’était déclaré début janvier dans le magasin et une commission de sécurité avait alors rendu un avis défavorable à son ouverture. Le magasin avait finalement été fermé par arrêté préfectoral le 16 septembre, la direction et les gérants de Babou étant sommés de réaliser les travaux. La situation s’est finalement débloquée.
« Le gérant de Babou n’a pas été en mesure de fournir deux documents obligatoires : le certificat de conformité des installations aux règles de sécurité et le certificat d’étanchéité aux tiers qui garantit la protection des logements situés au-dessus du magasin, détaille-t-on en mairie. La commission a donc dû confirmer l’arrêté préfectoral de fermeture du magasin. »
Les 20 salariés du magasin, dont 17 habitants d’Argenteuil, peuvent continuer à travailler car la direction de Babou les aide temporairement. À ce stade, cette dernière « ne souhaite pas s’exprimer par voie de presse ».
Je l'indiquai il y a plusieurs jours au sujet de la fermeture brutale du magasin BABOU à Argenteuil : BABOU : IL Y A DU FLOU. En effet, un premier avis affiché par le Maire indiquait que la fermeture était consécutive a un « arrêté du Préfet a la demande du Maire ». Je m'étonnai que le Maire se retranche derrière le Préfet alors qu'il devait lui même signer cet arrêté... Je m'en étonne toujours... Aujourd'hui on apprend que les travaux demandes ont été faits...mais que le Maire n'a toujours pas levé l'arrêté de fermeture, et pour cela ne convoque pas la commission de sécurité. M. Le Maire a t'il décidé de faire crever BABOU , condamnant une trentaine de personnes au chômage, déstabilisant le commerce de tout le quartier ? LE FLOU CONTINUE... A moins qu'il y ait derrière tout cela un projet bien précis, avec un investisseur déjà choisi ? On aimerait comprendre.
Demain matin, à partir de 10 heures, les clients du Géant Casino du centre commercial Côté Seine d’Argenteuil, risquent de rencontrer quelques perturbations dans leur magasin. En effet, la CGT appelle à une grève des caissières, à partir de 10 heures. « Il s’agit de soutenir le chef caissier, responsable syndical et menacé de licenciement », explique Salima, déléguée syndical.
Quelques jours séparent ces deux banderoles photographiées au même endroit. Une mention n'apparaît plus, cherchez là, trouvez l'erreur ... Vous l'avez trouvée ? Bravo, mais il n'y a rien a gagner, de toute façon vous avez déjà perdu ... l'argent de vos impôts !
A moins qu'entre temps un gentil sponsor ait bien voulu financer cela ????
Si le commerce BABOU d'Argenteuil n'était pas conforme aux normes de sécurité, il est normal que des travaux lui soient imposés, et éventuellement le commerce fermé. En revanche, l'avis affiché par la Mairie selon lequel « la ville a demandé et obtenu un arrêté préfectoral de fermeture ......» est assez surprenante. Le magasin ne peut être fermé que par un arrêté MUNICIPAL puisque cela fait partie des pouvoirs de police du Maire. Si c'est un arrêté PRÉFECTORAL de fermeture c'est que le Préfet s'est substitué au Maire pour non respect des pouvoirs de police du maire. Conclusion : soit le maire n'a pas pris ses responsabilités, ou bien alors c'est bien le maire qui a fermé l'établissement mais il ne veut pas endosser la responsabilité. Une bonne façon de chercher à plaire a tout le monde... Et d'appliquer une fois de plus sa bonne vieille méthode : « c'est pas moi, c'est l'autre ».
Pour des raisons de sécurité, notamment de sécurité incendie, la ville d'Argenteuil a demandé et obtenu un arrêté préfectoral de fermeture du magasin Babou, le temps de la durée des travaux de sécurisation.
Ça, on ne vous le dit pas dans l'Argenteuillais. Par contre, on nous dit que rue Paul Vaillant Couturier, des trottoirs plus larges donnent tout de suite plus envie aux piétons de s'arrêter devant les vitrines... De quels commerces ?!!
Le chiffre d’affaires des commerçants d'Argenteuil serait en baisse à cause du « kit rentrée » !
Le « kit rentrée » distribué par la mairie d’Argenteuil aux 13000 écoliers de la ville ne fait pas que des heureux. Si la plupart des parents étaient ravis de ne pas avoir à acheter des fournitures scolaires, certains commerçants regrettent les conséquences sur leur activité, à l’instar de Christian, libraire dans le quartier du Val sud, depuis huit ans.
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Pour le libraire du val sud, la situation est aussi parfois compliquée. En juillet, il a été menacé par un groupe lui reprochant d’avoir mis en devanture le hors-série de « Charlie Hebdo » consacré à Mahomet. Depuis, un jeune de 24 ans a été convoqué au tribunal. « La situation s’est stabilisée, rapporte le libraire. Mais cela fait beaucoup de choses extérieures au fonctionnement propre du commerce à gérer. Et, depuis cette histoire, je n’ai pas encore été reçu par le député-maire Philippe Doucet. »
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Ce manque de soutien, Fati, qui a dû fermer sa librairie, dans le centre-ville, en août, le dénonce également. « J’ai envoyé quatre lettres en mairie restées sans réponse » déplore-t-elle. Philippe Doucet assure de son côté « accompagner les commerçants en difficulté ». « Les gens n’achètent pas les fournitures scolaires chez les libraires mais dans les supermarchés », insiste-t-il, minimisant à ce titre les conséquences du kit rentrée.
Suite à l’annonce de la fermeture de la librairie des écoles, les contributeurs d’Argenteuil Politique, m'ont envoyés divers documents concernant cette « affaire ». Etant en congés je n’ai pas pu les publier plus tôt. Vous trouverez tous ces documents dans les liens ci-après.
En janvier 2009 (si j’ai bonne mémoire), le marchand de journaux et débit de tabacs situé dans l’immeuble de la cité Champagne avait du également fermer son commerce sans obtenir aucune aide de la part de la nouvelle municipalité. Depuis la boutique est vide, aucun commerce n’ayant repris ce local.
Depuis le 3 août, la librairie des Ecoles, boulevard Léon Feix, a fermé définitivement ses portes. C’était l'un des derniers commerces de proximité de ce quartier, tout près du square Michelet et des écoles maternelles et primaire CARNOT, du collège CARNOT, du lycée Georges BRAQUE. C’était une librairie, papeterie mais aussi un magasin de journaux . Fati était là à 6 heures et demi du matin, hiver comme été, pour que tout soit en place de bonne heure. Elle était là depuis 16 ans, et son commerce était le lieu de rencontre de beaucoup d'Argenteuillais qui habitaient dans le centre-ville. Ils y échangeaient les nouvelles et des liens s’étaient tissés avec tous. Devant ses difficultés financières, Fati a écrit 4 fois au Maire de la ville pour proposer des solutions qui necessitaient son accord. Elle n'a jamais eu aucune réponse. Elle a fini par mettre sa boutique en vente et plusieurs propositions lui ont été faites, mais à chaque fois, le Directeur de l’Animation commerciale de la mairie d'Argenteuil s’y est opposé. il préférait des commerces de meilleures qualités ...mais n'en a jamais proposé un seul...! Les nombreux clients en vacances, trouveront donc porte close à leur retour, juste avant la rentrée des classes, et ils devront chercher où commander les fournitures de leurs enfants. Ceux qui venaient simplement pour acheter leur journal et trouver un peu de convivialité seront désemparés. Le « vivre ensemble » a encore pris un coup dans l’aile. Cela, vous ne le lirez pas dans L'Argenteuillais.