11/10/2013 |
CICE : pourquoi la fronde au PS va durer Source
Au moins deux amendements au budget 2014, émanant de députés PS, seront défendus la semaine prochaine dans l’hémicycle pour réclamer un meilleur ciblage du crédit d’impôt compétitivité emploi. Un an après sa création, ce dispositif voulu par François Hollande est toujours sujet à contestation dans les rangs socialistes. La fronde est essentiellement menée par les élus de la Gauche populaire animée par Laurent Baumel et Philippe Doucet ainsi que par les députés proches du ministre Benoît Hamon et l’aile gauche du PS. L’objet de leur courroux persistant ? Le coût et les effets d’aubaine de la mesure. Le chef de l’Etat a voulu une mesure « générale » et « simple » s’appliquant à toutes les entreprises employant des salariés payés jusqu’à 2,5 SMIC. Ce faisant, il a délibérément accepté d’aller au-delà de la cible de départ – l'industrie exposée à la concurrence internationale – voire de ne pas la toucher prioritairement. Le rapport du comité de suivi de la mesure rendu public hier montre d’ailleurs que les entreprises non exposées sont davantage concernées. Les détracteurs du Cice multiplient donc les alarmes. Comment peut-on justifier que La Poste ou la grande distribution bénéficient d’une telle manne ? Que dira-t-on à nos électeurs quand une entreprise annoncera une délocalisation et qu’on s’apercevra qu’elle a touché des millions en crédit d’impôt ? Et puis les 20 milliards du Cice enlèvent toute marge de manœuvre pour le pouvoir d’achat… Ils s’égosillent en vain – l’Elysée ne veut pas en entendre parler. Ils le savent, mais ils veulent prendre date. « Je suis convaincu que le Cice ne finira pas le quinquennat dans l’état où il est entré. Ce sera comme pour le bouclier fiscal de Sarkozy », assène le député Laurent Baumel. Fanfaronnade ou réelle certitude ? Si, comme d’autres, il persiste, c’est qu’il sait appuyer sur un point sensible chez les socialistes. L’an dernier, nombre de députés, y compris des proches de Pierre Moscovici et des fidèles de François Hollande s’étaient émus à la fois de l’absence de ciblage de la mesure, et de l’absence de contreparties demandées aux entreprises. Une décision en rupture avec la doctrine du PS des vingt dernières années qui avaient fait du « donnant-donnant » avec les entreprises un principe. Aujourd’hui, ceux-là se taisent. Par discipline, ils ont accepté le demande de l’exécutif : on ne va pas modifier une mesure avant qu’elle soit pleinement entrée en vigueur. Et ce ne sera le cas qu’en 2014. « La Poste qui touche le Cice, c’est vraiment scandaleux », souffle néanmoins un responsable du groupe de l’Assemblée. De réelles évaluations ont été promises. Et un autre cercle de députés les attend de pied ferme : les proches de Martine Aubry. « Rendez-vous pour le budget 2015 », dit déjà le député de la Nièvre, Christian Paul.
Elsa Freyssenet, Les Echos [...]
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Philippe Doucet
Impôts, finances et fonction publique
Vie des partis politiques
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11/01/2012 |
Les entreprises n'ont pas besoin d'un Grenelle de l'industrie Source |
Nombre de zones industrielles sont aujourd’hui laissées à l’abandon car certaines mairies consacrent leur budget à des fins plus politiques et plus rentables d’un point de vue électoral. L’entreprise d’une circonscription ne vote pas donc certaines villes font le choix de ne pas investir dans les zones industrielles.
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La ville d’Argenteuil offre un exemple dramatique d’appauvrissement industriel
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Bienvenue dans la zone industrielle d’Argenteuil : vous trouverez le bâtiment de vos rêves car tout est à louer ou à vendre.
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pour souligner son action, la ville a fait fleurir des panneaux à tous les coins de rue ! Il ne manque plus que des posters géants à l’effigie du maire…comme en Corée du Nord.
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La zone industrielle d’Argenteuil ou comment rendre la France plus compétitive pour accueillir/conserver les industriels est un exemple déprimant de ce qu’il faudrait commencer à faire.
- Aucun travaux depuis 40 ans
- Un accès idéal pour livrer les marchandises à vélo
- Une voirie qui garde les traces des bombardements de la 2ème guerre mondiale
- Des trottoirs et un éclairage aléatoires
- Des nomades qui envahissent les terrains privés en toute impunité
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Je ne connais pas l'auteur de ces lignes, Laurent Vronski, mais le résumé est parfait !
Argenteuil : sa réputation
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09/10/2011 |
Saint-Etienne, Marseille et Argenteuil: les trois villes les plus endettées (presse) Source |
Saint-Etienne, Marseille, Argenteuil, voilà le trio de tête des villes françaises de plus de 100.000 habitants les plus endettées, selon un classement effectué par le Journal du Dimanche dans son édition de dimanche, à partir de chiffres du ministère des Finances.
Le journal, qui a calculé le poids de la dette par habitant pour l'année 2010, affirme que la dette des trois premières villes du palmarès se monte à plus de 2.000 euros par habitants (2.158 euros pour Saint-Etienne, 2.118 pour Marseille et 2.026 pour Argenteuil). [...]
Impôts, finances et fonction publique
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15/09/2011 |
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05/09/2011 |
Argenteuil vit avec « une épée de Damoclès » Source |
La commune, engluée dans les emprunts toxiques, a vu ses taux indexés sur l'évolution de la parité de change avec le franc suisse grimper de 2 à 16 %.
Le si paisible franc suisse s'est transformé en cauchemar pour Argenteuil (Val-d'Oise). Comme un certain nombre de communes désargentées, la municipalité se retrouve engluée dans des emprunts toxiques contractés par ses prédécesseurs dont elle ne sait comment se défaire. Plus de 95 % de sa dette (215 millions d'euros) est constituée de ces emprunts dits structurés. Parmi eux, une moitié de produits particulièrement risqués et désormais interdits à la vente, indexés sur l'évolution du taux de change avec la livre, le yen, le dollar et le franc suisse. [...]
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Philippe Doucet
Impôts, finances et fonction publique
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04/09/2011 |
Collectivités et emprunts toxiques : la flambée du franc suisse crée une situation explosive Source |
L'envolée de la devise helvétique par rapport à l'euro s'annonce particulièrement coûteuse pour les collectivités qui ont contracté des emprunts indexés sur l'évolution du taux de change entre les deux monnaies. Le feuilleton sur les emprunts toxiques, qui alimente la chronique des finances locales depuis deux ans, pourrait tourner à la série noire. Depuis le début de l'été, experts et conseils financiers ont l'oeil rivé sur le cours du franc suisse. En quelques semaines, la devise helvétique a atteint des sommets et se presse peu d'en descendre. Pour le malheur des élus dont la commune ou le département ont signé dans les années 2007-2008 des emprunts avec des taux assis sur des indices de change entre la monnaie suisse et le dollar, et surtout l'euro dont le cours dévisse. [...]
Impôts, finances et fonction publique
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15/03/2011 |
La droite mise gros sur la reconquête du Val-d'Oise Source |
La droite nourrit de sérieux espoirs dans ce département que la gauche a remporté en 2008, conservé de justesse en 2009 et entend garder en 2011.
Des fonctions purement parisiennes à l'Est, comme le transport aérien avec l'aéroport de Roissy, et de grands espaces ruraux à l'Ouest avec le parc naturel régional du Vexin : le Val-d'Oise, peut-être plus que les deux autres départements de la grande couronne parisienne, se cherche encore une âme. Entre le logement de populations repoussées loin de Paris, à Sarcelles et à Villiers-le-Bel, ou l'accueil, dans les années 1960, de petites entreprises à Saint-Ouen-l'Aumône pour libérer les terrains de la Défense, ce territoire semble avoir davantage subi que suscité de véritables projets. [...]
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Arnaud Bazin
Didier Arnal
Robert Daviot
Axel Poniatowski
Cantonales 2011
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20/09/2010 |
Impôts locaux : les hausses sont douloureuses en Ile-de-France Source |
La contribution des ménages au titre de la taxe d'habitation et de la taxe sur les propriétés bâties augmente encore, même si c'est moins fort que l'an dernier. Les grandes villes franciliennes, dont Paris, se distinguent par la hausse de leurs impôts.
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Ainsi, beaucoup de propriétaires de logement, les premiers à recevoir leur avis d'imposition (à régler au plus tard le 15 octobre à minuit), ont dû sursauter en Ile-de-France. La facture fiscale augmente de 11 % à Montreuil, de 8,4 % à Paris, de 7,9 % à Saint-Denis et à Argenteuil. Au hit-parade des pires hausses de prélèvement, s'agissant cette fois de la TH, figurent Strasbourg (+ 9,4 %), Paris (+ 9,3 %) et Montreuil (+ 8,7 %). Avec 435 euros de contribution, les Parisiens assujettis à cet impôt restent tout de même les moins à plaindre. Les Nîmois paient en effet presque le triple (1.180 euros) et ressentent douloureusement la moindre hausse. Et que dire de Montreuil, où le contribuable doit consentir un effort comparable (1.128 euros) et continue d'être matraqué.
A noter que le montant de cotisation ne diminue ou n'est stable dans aucune grande ville, hormis Argenteuil, où le prélèvement au titre de la taxe d'habitation recule de 0,3 %. [...]
Encore une fois on nous annonce une baise de 0,3% de la taxe d'habitation ...
Impôts, finances et fonction publique
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