La CGT Ab-Habitat (AB-H) vient de saisir la chambre régionale de la Cour des comptes (CRC). En cause : le changement de statut de l’office voulu par Dominique Lesparre (PC), président d’AB-H, et Philippe Doucet (PS), à la tête de l’agglomération Argenteuil-Bezons.

Les élus étudient la possibilité de transformer AB-H, propriétaire de 11 000 logements, en une coopérative. Le syndicat s’y oppose et crie à la « privatisation ». « Cela pose des questions relatives à la légalité d’une telle opération, écrit la CGT dans sa lettre adressée à la CRC. […] Dans le cadre de vos missions, nous vous demandons de diligenter une mission de contrôle sur cette situation. »

« Non à la privatisation d’Ab-Habitat. » Ce jeudi midi, des salariés de l’office HLM Ab-H, qui gère 11 000 logements, étaient rassemblés devant le siège de l’agglomération d’Argenteuil-Bezons dont ils dépendent. A l’occasion du conseil d’administration de l’office, ils ont tenu à faire part de leur mécontentement concernant le changement de statut d’Ab-H, soutenus par le PC d’Argenteuil.

« Solidaire pour vivre ensemble dans la tranquillité ». Cette banderole trônait, ce vendredi matin, sur un des murs de la cité Champagne à Argenteuil. En dessous, près de 70 manifestants : des représentants d’Ab-Habitat (Ab-H), dont le président Dominique Lesparre et maire (PCF) de Bezons, Georges Mothron, maire (LR) d’Argenteuil et Philippe Doucet, député (PS). Tous étaient là, à l’appel de la CGT, après l’agression d’un gardien et d’une locataire. Ils dénoncent « le climat de violence qui règne » à Champagne .

Dominique Lesparre (PCF), Yannick Boëdec (LR), Georges Mothron (LR) et Pierre Fond (LR), respectivement maires de Bezons, Cormeilles-en-Parisis, Argenteuil et Sartrouville (Yvelines), entendent faire avancer le dossier du prolongement du T2. Ils viennent de solliciter un rendez-vous avec la direction du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) qui avait conclu, dans une étude datant de 2013, à l’intérêt de la réalisation d’une voie de transport collectif en site propre (TCSP) dédiée aux bus.

L’avenir de l’office HLM AB-Habitat (AB-H) est désormais entre les mains du gouvernement. La dissolution de l’agglomération Argenteuil - Bezons au 1er janvier 2016 va entraîner le partage du patrimoine.

C’est à la ministre du Logement, Sylvia Pinel de trancher au sujet de l’avenir de l’office de l’agglomération, un décret étant nécessaire. Elle a reçu les acteurs de ce dossier complexe. La dissolution a beau être inévitable, le président de l’office, Dominique Lesparre (PC), et Philippe Doucet, vice-président PS et à la tête de l’agglomération, espèrent bien que l’office continuera d’exister.

L’office HLM Ab-Habitat (Ab-H) reste dans la tourmente. En cause ? Le changement de statut voulu par la direction. Plusieurs scénarios sont étudiés. L’une des hypothèses vise à transformer Ab-H, qui gère 11 000 logements, en coopérative (Coop). Le bailleur rejoindrait Seine Accession, créée en décembre 2013, pour faciliter l’accession à la propriété.

Il avait été déclaré « insincère » par l’ancien préfet Jean-Luc Nevache. La chambre régionale des comptes (CRC) avait donc été saisie, comme le prévoit la procédure. Ce mardi soir, le budget de l’agglomération Argenteuil-Bezons, adopté une première fois fin janvier, a donc été revoté.

On le savait déjà, la tension monte, depuis quelques mois, entre la direction d’Ab-Habitat et les syndicats qui s’interrogent sur un éventuel « projet de privatisation » de cet office Hlm. Mais, C’est Georges Mothron, maire UMP d’Argenteuil, qui a mis le feu aux poudres. Dans un communiqué daté du 6 février dernier, l’élu monte au créneau pour dénoncer ce qu’il appelle « le dangereux projet de privatisation » de cet organisme. A gauche, on accuse le maire d’Argenteuil de « propager de nouveaux mensonges à des fins purement politiciennes ». Retour sur un enjeu d’une campagne électorale riche en rebondissements.

L'avenir du bailleur social qui gère 11 000 logements inquiète la CGT et le maire UMP d'Argenteuil. Un courrier a été adressé à la ministre du Logement.
Pour une fois, la CGT et le maire (UMP) d'Argenteuil, Georges Mothron, parlent d'une même voix : « Non à la privatisation d'AB Habitat (AB H) ». Ce message s'affiche sur l'office HLM qui gère près de 11 000 logements (30 000 locataires environ) à Argenteuil et Bezons.
Le syndicat majoritaire a interpellé, par courrier, l'ancien préfet Jean-Luc Névache et la ministre du Logement, Sylvia Pinel. « Nous les avons alertés pour qu'ils interviennent notamment sur la légalité des procédures engagées ou envisagées. Nous estimons que la privatisation à venir est sans fondement d'intérêt général pour l'office. »

Dominique Lesparre, président d’AB-Habitat, souhaite changer le statut de l’office HLM AB-Habitat. Il est question de passer d’une Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC). Les syndicats, les associations de locataires et la municipalité d’Argenteuil dénoncent une privatisation.

Les quelques 30 000 locataires répartis sur Argenteuil et Bezons pourraient voir le statut de leur office HLM changer. C’est en tout cas dans ce sens que travaillent le Conseil d’administration d’AB Habitat et plus particulièrement le maire PCF de Bezons et président de l’office, Dominique Lesparre. « Actuellement, la collectivité de rattachement de l’office est l’agglomération, qui a la compétence logement », précise l’élu. Or, Argenteuil a manifesté sa volonté de rejoindre la métropole du Grand Paris au 1er janvier 2016. « Bezons va sûrement se retrouver dans les Yvelines et l’agglomération est vouée à disparaître », explique l’édile.

Regroupant des militants du Pcf (Parti communiste français), du Parti de gauche et des militants associatifs, le Front de gauche sera présent sur 19 des 21 cantons du Val-d’Oise aux élections départementales de 22 et 29 mars prochain. Une conférence de presse a eu lieu ce mercredi 18 février à la Maison du peuple de Bezons pour la présentation des candidatures, en présence de Jean-Michel Ruiz, secrétaire départemental du Pcf 95, Dominique Lesparre, maire de Bezons et conseiller général sortant, et Philippe Noël, secrétaire de la section Pcf de Bezons.

Considéré en « équilibre insincère » par l’ancien préfet du Val d’Oise, Jean-Luc Nevache, le budget de l’agglomération d’Argenteuil-Bezons est sous la loupe de la Chambre Régionale des Comptes. L’agglomération justifie pour sa part son choix de ne pas inscrire certaines dépenses.

Voté en décembre dernier, le budget de l’agglomération devra être revoté. Saisi par la municipalité UMP d’Argenteuil, l’ancien préfet du Val d’Oise, l’a jugé en « équilibre insincère » et l’a donc déféré à la Cour Régionale des Comptes, il y a quelques semaines. « J’ai considéré que les montants inscrits en dépenses ne correspondaient pas à ce qui est raisonnablement prévisible », précise Jean-Luc Nevache. Ce dernier évoque notamment « deux éléments » manquants au registre des dépenses.

Le prolongement du tramway T 2 est-il sur les rails ? Aucun doute pour les élus de Bezons, Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis et Sartrouville (Yvelines). Voilà deux ans que ce tramway relie La Défense (Hauts-de-Seine) à la tête de pont de Bezons en douze minutes. Le succès est au rendez-vous : 25 000 voyageurs l'utilisent dans le Val-d'Oise.

Donc pas question pour les élus de s'arrêter en si bon chemin.

Le public était très nombreux lors de la cérémonie des vœux de l'agglomération Argenteuil - Bezons. Après un hommage aux victimes de l'attentat de l'hebdomadaire satirique « Charlie Hebdo », Philippe Doucet, le président (PS), est revenu sur les enjeux du territoire.

Pour cette année 2015, l'agglomération compte s'atteler à quatre grands thèmes.

« Touche pas à mon agglo'. » Cette campagne lancée par Philippe Doucet, président (PS) de l'agglomération Argenteuil-Bezons, et Dominique Lesparre, le maire (PCF) de Bezons se poursuit.

Pourtant, lors du dernier conseil municipal de la ville d'Argenteuil, Georges Mothron, le maire (UMP), a expliqué que le Conseil d'Etat s'est prononcé contre la dissolution de l'agglomération au 1er janvier 2015. « Le Conseil d'Etat a rappelé les évidences de la loi que nous rappelons nous aussi depuis des mois, insiste Philippe Doucet. Ce que je regrette, c'est l'image de la ville, car Argenteuil paraît être dirigé par un agité, il se ridiculise. »

C’ est la fin d’un feuilleton. Contrairement à ce qu’annonçait le maire, Georges Mothron (UMP), Argenteuil ne pourra pas rejoindre en 2015 la (très riche) communauté d’agglomération des Hauts-de-Seine, “Seine-Défense” (composée de Puteaux et de Courbevoie). La dissolution de la communauté agglomération Argenteuil-Bezons (Caab), fondée en 2005, à laquelle s’opposait vivement les élus de gauche, était clairement devenue un enjeu politique.

Georges Mothron avait annoncé au lendemain de sa réélection, sa volonté qu’Argenteuil quitte au plus vite la Caab.

Une volonté liée au fait que son adversaire socialiste, Philippe Doucet, malgré sa défaite aux municipales, avait réussi à se maintenir président de la Caab, la gauche demeurant majoritaire en sièges.

La bataille autour de l’avenir de l’agglomération d’Argenteuil-Bezons continue. Après le vote d’Argenteuil pour sortir de l’agglomération et intégrer la Métropole du Grand Paris, l’agglomération a exprimé son opposition au conseil communautaire ce lundi.

VOTV Doucet veut garder son agglo par vonews95

Nouvel épisode dans la guerre Mothron-Doucet. Après le chapitre financier, et des comptes plombés à hauteur de 17,2 millions d’euros (lire notre édition du 23 juillet), place à la passe d’armes sur la communauté d’agglomération d’Argenteuil-Bezons. Le 18 juillet, lors du dernier conseil municipal, le maire Ump Georges Mothron et sa majorité ont décidé de dissoudre l’agglo d’Argenteuil-Bezons et d’intégrer Paris Métropole. Avec un préalable pour préserver éventuellement les équilibres existants : que Philippe Doucet quitte ses fonctions de président. Alors, volonté de se développer ou simple rancune politique du côté de l’élu Ump ?

C'est une polémique qui risque de faire grand bruit à Argenteuil. Le maire (UMP) Georges Mothron a déposé plainte contre X, mercredi soir, au nom de la municipalité, auprès du procureur de la République. « Nous suspectons depuis longtemps de graves irrégularités dans la manière dont ont été conduites les affaires de la ville sous le précédent mandat, indique-t-il. J'ai affirmé que si ces présomptions d'irrégularités, dénoncées depuis six ans, venaient à se confirmer, je n'hésiterais pas à les dénoncer auprès des autorités judiciaires compétentes. » C'est chose faite.

L'avenir de l'agglomération d'Argenteuil Bezons suscite différentes réactions depuis plusieurs semaines. Demain, lors du conseil municipal, Georges Mothron, le maire (UMP) d'Argenteuil, devrait voter une délibération qui mettra fin à l'union entre Argenteuil et Bezons, scellée en 2005, à son initiative et celle de Dominique Lesparre, maire (PCF) de Bezons.