Commissariats attaqués, policiers visés par des tirs de mortiers. Les fonctionnaires du Val-d’Oise ont été confrontés à deux nuits de vives violences. Et ils étaient bien la cible numéro 1 des assaillants. Bilan des nuits : 48 interpellations.

Mais la préfecture tient à préciser que le niveau de violences était en deçà des événements de l’été dernier. Sans vouloir faire plus de commentaires.

« C’est inacceptable, intolérable ». Ce mercredi, le père d’Amine est exaspéré. Son fils de 14 ans aurait été blessé par une balle en caoutchouc après un tir de flash-ball, dans la nuit de lundi à mardi, au Val nord à Argenteuil. La sûreté départementale a été saisie de l’affaire.

« Une enquête est en cours pour déterminer si le jeune de 14 ans a bien été touché par un flash-ball et pour connaître les circonstances », indique la préfecture de police.

Un enfant âgé de 11 ans est dans un état critique après avoir volé un scooter et avoir chuté avec à Argenteuil. Le garçon a été transporté à l’hôpital Necker, à Paris. Selon les premières informations recueillies, son pronostic vital était engagé lorsque les secours l’ont évacué.

Vers 21 heures ce jeudi soir, le propriétaire du deux-roues s’était arrêté sur le bord du boulevard Héloïse, à la hauteur de la place du marché, pour satisfaire un besoin pressant. Il s’éloigne du scooter quelques instants, laissant en place la clé de contact dans le barillet.

La scène n’est pas passée inaperçue. Un jeune a profité de l’occasion : il a enfourché le scooter, avant de le démarrer et de prendre la fuite en direction de l’avenue Gabriel-Péri.

Mauvaise surprise à Argenteuil. Vers 4 heures du matin ce jeudi, un gardien a découvert les dégâts occasionnés par des inconnus dans la salle informatique du collège Lucie-Abrac. Pour pénétrer dans les locaux de l’établissement situé sur le Val-d’Argent-Nord, le ou les auteurs ont découpé un grillage avant de briser la vitre d’une porte de secours. A l’intérieur, il a été découvert sept ordinateurs vandalisés, ainsi qu’une imprimante. Les enquêteurs du commissariat local sont saisis de l’affaire. Les effectifs de la police scientifique se sont déplacés sur les lieux afin de tenter de recueillir des indices.

Les jours passent et les polémiques se suivent à Argenteuil. La dernière en date concerne la fermeture du restaurant municipal pour les agents territoriaux. Ce self fermera vendredi 3 juillet. « Ce maire et son équipe n’auront rien évité au personnel municipal depuis leur arrivée », fustige ce jeudi matin Marie-José Cayzac, élue de l’opposition (MDP).
Le maire Georges Mothron (LR, ex-UMP) confirme, sur son blog « la décision de fermeture ». « C’est une décision prise, à l’unanimité, par les membres du Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail composé notamment de représentants du personnel », précise-t-il. La raison ? « Des risques sanitaires majeurs, indique le cabinet du maire ce jeudi.

Ce dimanche, c’est à Argenteuil que des témoins ont aperçu plusieurs quads rouler à toute allure dans la cour de l’école Paul-Eluard. Ils ont réussi à s’enfuir avant l’arrivée des policiers, mais l’un des conducteurs s’est caché à la Dalle d’Argenteuil et a été vu par un policier d’un groupe de sécurité de proximité (GSP). Âgé de 19 ans, il a été placé en garde à vue, tout comme un homme de 26 ans, originaire de Colombes (Hauts-de-Seine), interpellé à 22 heures par la brigade anticriminalité (BAC) à bord de son moto-cross près de la basilique Saint-Denys. Il avait grillé quatre feux rouges et avait tenté de se cacher dans une société.

La drogue s’est installée dans leur résidence. Celle du square d’Anjou à Argenteuil, au Val sud. La marchandise s’entrepose dans les locaux à poubelles et techniques. « Les trafiquants se posent en général juste là, prêt du terrain de foot », montre du doigt un locataire, du haut de son appartement.

Depuis quelques jours, cette cité de 179 logements, gérée par le bailleur Ab-Habitat a retrouvé son calme. Les dealeurs ont déserté les lieux. « Mais pour combien de temps ? », se demandent la plupart des locataires croisés.

Derrière les Bouches du Rhône, le Val d’Oise est le département français le plus touché par le vol de voitures. Une vaste opérations anti-fraude a été menée ce mardi à Argenteuil et au Thillay dans quatres garages clandestins. Dans le collimateur de la justice : fraude à l’Urssaf, travail dissimulé, et voitures volées. Regardez le reportage de VOtv :

CODAF anti-fraude par vonews95

Le maire d’Argenteuil, Georges Mothron (UMP) et son chef de cabinet, Aurélien Gillot, ont percuté une voiture en rentrant ce mardi du salon des maires d’Ile-de-France, à Paris.

L’accident s’est produit peu avant midi sur l’A1 à la sortie du tunnel du Landy, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Peut-être ébloui, Aurélien Gillot, qui conduisait, n’a pas vu une Toyota devant lui et l’a percutée.

Depuis quelques jours, la tension monte d’un cran. Une pétition lancée par un groupe d’habitants, contre l’installation de Roms dans une ancienne usine en friche située au 49 rue Ferdinand Bertoud, a recueilli quelque 70 signatures. Les signataires expriment leur mécontentement face aux nuisances générées par l’installation clandestine de familles roms sur ce terrain abandonné du Val-Notre-Dame, à proximité de l’école élémentaire Ambroise Thomas.

Dans ce document remis au maire de la ville et au préfet du Val-d’Oise, le comité de quartier des riverains, évoque « un risque avéré d’une pollution supplémentaire due à l’absence d’eau courante et à l’accumulation des déchets, auxquels s’ajoutent les multiples risques d’incendies et de pollution. Il y a donc mise en danger de la vie d’autrui, dont celles des occupants clandestins en premier lieu », mais également la crainte de « manque de sécurité des biens et des personnes ». Un constat que le comité de quartier des riverains de proximité juge intolérable et demande au maire et au préfet d’intervenir « afin de mettre fin à cette situation grandement préjudiciable à la population du quartier. » À l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation n’est toujours pas réglée. D’après les renseignements recueillis auprès des riverains, on estime la présence d’environ 150 personnes sur ce site abandonné. Une centaine selon les Roms eux-mêmes.

Des échauffourées ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi dans un bar à chicha à la suite d'un contrôle.

Tout est parti d’un simple contrôle routier. Mais les choses ont rapidement dégénéré. Dans la nuit de dimanche à lundi, les policiers ont été pris à partie par une vingtaine d’individus qui se sont opposés à une interpellation. Il était1h du matin, lorsqu’une patrouille repère plusieurs individus autour d’une voiture stationnée non loin du bar à chicha le Diamant, rue Michel-Carré.

Vers 1 heure hier, le mur végétal, haut de 15 m, implanté rue Paul-Vaillant-Couturier, dans le centre-ville d'Argenteuil, a pris feu pour une raison indéterminée. Les flammes menaçaient de se propager à la toiture ainsi qu'au bâtiment voisin lorsque les pompiers sont intervenus pour éteindre l'incendie à l'aide de deux lances.

Un scénario semble se préciser au lendemain de la mort de deux colocataires de 25 et 26 ans, dont l’un a été décapité, dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3 h 30, à Argenteuil (Val-d'Oise). La garde à vue du 3e colocataire, originaire de Trinidad-et-Tobago et âgé de 29 ans, «a été levée» ce jeudi, confirme Yves Jannier, procureur de la République de Pontoise. Les premiers éléments de l’enquête permettent d’envisager que les deux victimes se sont battues et que le gardé à vue n’a pas été impliqué dans le double-homicide.

Suite à la rixe mortelle, vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du Maire Georges Mothron et sa lettre au député Philippe Doucet pour lui demander d'intervenir pour obtenir plus de policiers pour la ville.

Communiqué de presse

Lettre au député

Le drame s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre-ville d'Argenteuil (Val d'Oise). Vers 3h40 du matin, deux jeunes hommes, âgés de 25 et 26 ans, ont été tués à l'arme blanche à l'intérieur d'un immeuble tout proche du commissariat local. Lorsque les pompiers arrivent sur les lieux, ils ne peuvent que constater la mort des deux hommes. Un crime particulièrement violent. Dans la cuisine, les secours découvrent un premier corps, celui d'un jeune homme prénommé Lionel qui a été décapité et dont la tête repose à côté du corps. La seconde victime, Alexandre, se trouve sur le trottoir.

Le centre aquatique Youri Gagarine d’Argenteuil, récemment rénové, a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi. Des hommes encagoulés sont entrés par effraction, ils ont arraché les fils basse tension, les caméras de vidéosurveillance... «Des appareils servant à la communication ont aussi été volés, ils ont tenté d’ouvrir le coffre-fort, précise-t-on au cabinet du maire.

La nuit de ce mardi 15 au mercredi 16 juillet a une nouvelle fois été courte pour les habitants du Val nord à Argenteuil (Val-d'Oise). Peu avant 0h30, des jeunes, moins nombreux que les soirs des dimanche 13 et lundi 14 juillet, se sont réunis sur la Dalle. Des tirs de mortiers sont alors entendus et des poubelles sont brûlées avec des fumigènes.

Les habitants esperent bien que le calme va revenir à Argenteuil. La nuit de lundi à mardi a effectivement été le théâtre de nouveaux débordements après ceux qui se sont produits la nuit précédente. Des échauffourées qui ne sont pas en lien avec les festivités du 14 juillet puisque cette année, le feu d'artifice a été annulé pour raisons financières.

La nuit du lundi 14 juillet au mardi 15 juillet a été le théâtre de nombreux débordements à Argenteuil (Val d'Oise). Après un début de soirée très calme, des tirs de mortier ont été entendus peu avant 0h30 dans le quartier du Val nord. Les forces de l'ordre, mobilisées en nombre, sont intervenues et ont utilisé des lacrymogènes pour disperser les jeunes.

Le climat est très tendu en ce moment à Argenteuil. Et la nuit de dimanche à hier l'a confirmé. Un peu avant 21 heures, des tirs de mortier ont commencé à éclater, d'abord dans le centre-ville, puis dans les quartiers du Val Nord et Sud et de Joliot-Curie. Très vite, les policiers, mobilisés en nombre en cette veille de 14 Juillet, sont intervenus. L'utilisation des pétards, mortiers et autres articles pyrotechniques est effectivement interdite dans le département, comme l'a rappelé à plusieurs reprises le préfet Jean-Luc Névache.