La nuit du 13 au 14 juillet a été très difficile à Argenteuil. Plus d’une quinzaine de personnes ont été interpellées la nuit dernière. Des tirs de mortiers ont éclaté un peu partout dans les quartiers du centre-ville, du Val nord et sud, de Joliot-Curie. Lors du match de la coupe du monde entre l’Allemagne et l'Argentine, tout était calme mais dès le coup de sifflet final, les tirs de mortiers ont repris, notamment en direction des policiers, déployés en nombre.

Le bailleur social AB-Habitat va louer un local commercial dans la cité Champagne
à l'agresseur présumé d'un de ses agents. Le personnel crie au scandale.

À LA CITÉ CHAMPAGNE, à Argenteuil, Yacine A., 22 ans, est connu de tous. Actuellement poursuivi par le bailleur AB-H abitat (AB-H) pour menaces de mort sur un gardien, il vient d'obtenir un local commercial, dans le quartier, attribué par... l'office lui-même. Le syndicat CGT, majoritaire parmi le personnel d'AB-H, s'insurge et crie au scandale. Dans le cadre du dispositif de droit d'alerte qu'il vient de déclencher, il demande qu'une enquête soit diligentée autour de cette attribution.
« Un bail est accordé à un agresseur, dans la cité même où il s'en est pris à notre collègue et alors que son procès en appel doit avoir lieu en juin ! peste un représentant syndical. Pour le personnel et les locataires, cette situation est vécue comme une capitulation de l'autorité publique face à de tels comportements. » La CGT s'inquiète du moral de la victime, qui « vit cela comme un désaveu ».
Le directeur général d'AB-H, Philippe Rêve, assure avoir « discuté avec l'agressé ». Hier encore, il était en compagnie des quatre gardiens de la cité. « Nous avons voulu donner une seconde chance à ce jeune homme soutenu par l'amicale des locataires », explique Philippe Rêve. Pour autant, pas question d'arrêter la procédure judiciaire en cours à son encontre. « Il doit assumer les conséquences de ses actes », tranche le directeur général. D'autant que ce n'est pas la première fois. Le bail commercial est d'ailleurs particulier. « Il pourra être rompu à tout moment, avec un préavis de trois mois », précise Philippe Rêve. Pour la CGT, aucun doute : le président de l'office, le député-maire (PS) Philippe Doucet, tente « d'acheter la paix sociale » en pleine campagne électorale.

Début février, ce même Yacine s'est fait contrôler par les forces de l'ordre après avoir tourné sans clignotant cité Champagne. Il a alors en sa possession 31 cartes d'électeur, la carte d'une adhérente du PS et une carte d'électeur des prud'hommes. Il les aurait « récoltées pour avoir un poids devant le maire d'Argenteuil pour le bien-être de la cité et pouvoir se faire entendre, comme les élections approchent », explique-t-il aux policiers.
Auditionnés les uns après les autres, les titulaires des cartes électorales en question, qui n'ont parfois jamais voté, délivrent différentes raisons. Certains indiquent que ces cartes collectées dans la cité et ses alentours, devaient servir « à l'ouverture d'un local », « d'un foyer pour jeunes » ou encore « à créer une association » dans le quartier. Ces documents, pris comme une pétition, devaient être utilisés pour « convaincre le maire ». Une autre croit savoir que « le maire donnerait un appartement à Yassine s'il lui ramenait vingt cartes électorales »...
L'affaire a finalement été classée sans suite, aucune des 30 personnes n'ayant donné sa carte d'électeur sous la contrainte. Des travaux sont en cours dans le local de la cité Champagne : la crêperie de Yassine devrait ouvrir dans un mois.

Madame, Monsieur,

En réponse à l’article du Parisien du 6 mars suite aux accusations scandaleuses de Philippe Doucet, Député-Maire d’Argenteuil, insinuant que Georges MOTHRON, son concurrent aux municipales, est à l’origine d’un incendie criminel ayant récemment ravagé un centre social d’un quartier populaire d’Argenteuil, ce dernier tenait à exprimer sa vive indignation et étudie en ce moment même les suites de droit à apporter une telle diffamation.

Communiqué de presse

Les candidats de la liste Une Nouvelle Chance pour Argenteuil
Adresse de notre permanence :
AQNA, 6 Ter Rue Marinette Revillon 95100 Argenteuil

Les incendiaires ont agi en pleine nuit. A trois heures du matin hier, des inconnus ont déversé quatre bidons d'essence et arrosé la façade de la maison de quartier de la Bérionne avant de mettre le feu, au coeur de ce quartier sensible du Val-d'Argent-Nord. Les flammes ont aussitôt attaqué le bardage en bois du bâtiment, détruisant une partie de la décoration et de l'isolation extérieure autour de la porte d'entrée. Au final, le bâtiment en lui-même n'a pas été gagné par le feu qui a causé des dégâts limités. L'alarme s'est déclenchée et les pompiers ont pu intervenir rapidement.
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Hier, les policiers d'Argenteuil, saisis de l'enquête, devaient récupérer la vidéo de la caméra située devant la maison de quartier. Elle permettrait de distinguer trois personnes passant à l'action dans la nuit, ouvrant la grille sans difficulté pour accéder au bâtiment.
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L'affaire a toutes les chances de prendre une tournure politique à moins de trois semaines du premier tour des élections municipales, Philippe Doucet évoquant une responsabilité indirecte de ses adversaires politiques dans le sinistre de la nuit. Il condamne « cette attaque délibérée » qui, pour lui, « n'est pas surprenante » : « Certains, dont des membres de l'équipe du candidat UMP, qualifiaient récemment sur les réseaux sociaux de provocation ma visite vendredi soir dans cette maison de quartier. »
Pour rappel, un contexte très conflictuel avait entouré l'ouverture des lieux en juin dernier. Le centre social Conjugue, une association historique du quartier implantée sur le Val-Nord depuis plus de vingt ans, revendiquant l'attribution des locaux qui devaient lui revenir dans le cadre d'une convention passée avec la mairie en 2005. Mais la municipalité actuelle a décidé d'écarter Conjugue et d'y implanter la maison de quartier.
Le maire établit un lien entre l'affaire Conjugue et l'incendie. « Ces accusations sont infâmes et ahurissantes », rétorque le candidat UMP Georges Mothron, qui annonçait hier soir son intention de porter l'affaire devant les tribunaux.
« Je n'ai pas attisé la haine. J'ai juste constaté que le maire avait rallumé la flamme. C'est trop facile de faire le raccourci avec Conjugue » se défend Samia Benhassine, n° 6 de la liste Mothron, qui a parlé de « provocation » sur les réseaux sociaux.

Dans la nuit de mardi à mercredi, les pompiers ont été dépêchés vers 3h20 pour un incendie à la maison de quartier, allée Guy-de-Maupassant. A leur arrivée trois panneaux en bois qui recouvrent la façade étaient en feu. Après être venus à bout des flammes, les pompiers ont retiré les bardages, ainsi que la laine de verre, noircies, qui se trouvaient en-dessous. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un incendie criminel. Trois foyers distincts ont en effet été identifiés. Aucune dégradation n'a été relevée à l'intérieur de la maison de quartier.

Un chat coquin pour débuter, avant de passer aux choses sérieuses. Sur Chat NRJ, elle savait faire mordre à l'hameçon des hommes à la recherche d'une aventure d'un soir. Agée de 50 ans, la chatteuse d'Argenteuil avait invité vendredi un habitant de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) à passer chez elle pour un « 5 à 7 » discret. La victime, un homme de 52 ans, ne doute pas et sonne à l'appartement de la rue d'Epinay.
Cela commence autour d'un verre, mais cela n'ira pas beaucoup plus loin. Le complice fait irruption et joue le mari jaloux qui surprend sa femme en compagnie d'un amant probable. « Qui est ce type chez moi ? » demande-t-il en substance, avant de passer aux coups de poing.
La victime se fait alors délester de 90 euros en liquide et de sa carte bancaire. L'homme lui extorque sous la menace d'un couteau son code et envoie sa femme retirer l'argent à un distributeur pendant qu'il garde en otage sa victime.
Quelques minutes plus tard, la femme revient en expliquant avoir échoué. L'homme force alors la victime à l'accompagner à la banque pour récupérer des espèces au guichet. Mais au Crédit mutuel, la situation est plus difficile à maîtriser pour le malfaiteur qui voit l'employé prendre le client à part. Ce dernier parvient à donner l'alerte et à s'éclipser avant de déposer plainte au commissariat de police.

L'affaire est alors prise au sérieux par les enquêteurs d'Argenteuil, qui ont reçu peu de temps avant une procédure transmise par les gendarmes de l'Essonne. Un habitant de Lisses de 58 ans a subi une agression identique après avoir été en relation via Chat NRJ avec une femme d'Argenteuil. C'était fin janvier, tout se déroulait à merveille dans l'appartement, un verre à la main, jusqu'à l'arrivée du faux mari jaloux qui oblige la victime à retirer de l'argent à des distributeurs. Ne pouvant en obtenir, l'homme avait conservé la carte grise du visiteur et reclamé des espèces en échange.

Vendredi dernier, après l'épisode du Crédit mutuel, les enquêteurs ont placé la résidence sous surveillance et interpellé le suspect. Sa compagne a été à son tour placée en garde à vue le lendemain matin, reconnaissant avoir eu l'idée du scénario.
Lundi soir, le couple était déféré devant le parquet de Pontoise dans le cadre d'une procédure ouverte pour séquestrations, extorsions avec arme et en réunion. Ils ont été tous deux incarcérés à l'issue de leur mise en examen.
Les policiers de la BSU Argenteuil ont saisi à leur domicile trois ordinateurs pour les expertiser et poursuivent leur enquête sur commission rogatoire. Il s'agit notamment de déterminer si le couple n'a pas fait d'autres victimes qui ne se seraient pas fait connaître.

Un homme de 53 ans originaire d'Argenteuil a été condamné mercredi à quinze mois de prison ferme après avoir commis quatre cambriolages. Le dernier s'est déroulé dans la rue Louis-Lherault, à Argenteuil, dimanche vers 19 h 30. La victime, un homme de 37 ans, avait aperçu de la lumière dans son domicile en rentrant chez lui. Il s'est alors retrouvé nez à nez avec le cambrioleur dans sa propre chambre. Ce dernier a alors pris la fuite par la fenêtre, celle-là même par laquelle il avait pénétré dans le logement après l'avoir brisée avec une pierre. La victime a alors coursé le cambrioleur et a réussi à le maîtriser quelques secondes plus tard. Les policiers l'ont ensuite facilement interpellé. Après perquisition à son domicile, ils ont retrouvé plusieurs ordinateurs portables, des téléphones mobiles et de nombreux bijoux. Déféré au parquet, il a fait l'objet d'une comparution immédiate qui a abouti à sa condamnation.

Dominique Lesparre, maire (PC) de Bezons a signé l'arrêté de révocation d'une agente de la ville mardi. Cette dernière est soupçonnée d'avoir détourné des fonds du centre municipal de santé (CMS). « Cela représente environ 80 000 € », indique la Ville.
En charge de la régie des recettes et de la direction administrative du CMS depuis 2004, l'agente, qui a reconnu les faits, « a commencé les détournements en 2008 », précise la Ville. La municipalité a constaté les irrégularités il y a quelques mois. Un agent a alerté la direction lorsqu'il s'est aperçu que sa supérieure et sa famille consultaient des médecins du CMS sans jamais régler la note. Convoquée, l'employée ne donne pas d'explication sur ces actes. La sanction administrative tombe et elle est mutée dans un autre service.
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Chaque semaine, l'agente prélevait quelques dizaines d'euros sur les sommes que les caissières lui remettaient. Elle maquillait alors les bordereaux informatiques, ce qui permettait de tomber juste dans les comptes. « Nous demandons le remboursement de tout ce qui a été détourné », insiste la Ville.
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Aïcha Z., 44 ans, risque six mois de prison ferme. Cette habitante d’Argenteuil est accusée d’avoir détenu illégalement au moins 338 moutons sur un terrain de Pierrelaye en octobre, les jours précédant l’Aïd-el-Kébir. Le jugement, mis en délibéré mercredi par le tribunal correctionnel de Pontoise, sera rendu le 26 février.
Le 11 octobre, les agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) avaient découvert 338 moutons « entassés » sur ce site, où chaque bête ne disposait que de 0,3 m2 pour vivre. La DDPP constate des « risques de blessure et de souffrance » pour des bêtes « affaiblies », « qui boitaient » ou « avaient du mal à se lever ». Du matériel de boucher a également été saisi. Les enquêteurs ont aussi constaté la présence de nombreux véhicules, les conducteurs expliquant venir « acheter des moutons ».
Lors d’un deuxième contrôle, 48 heures plus tard, la DDPP avait noté la « disparition d’un grand nombre de bêtes », à la suite d’un vol, d’après la prévenue. Seuls 17 moutons avaient ensuite été retrouvés lors du troisième contrôle, le 15 octobre, cette fois dans une camionnette, chez Aïcha, à Argenteuil. Deux cadavres avaient même « été découpés et retrouvés dans des sacs poubelles », d’après le rapport des fonctionnaires.
Autre volet de l’affaire, la présence de deux employés illégaux à Pierrelaye, qui ont reconnu travailler pour Aïcha « _{contre 60 € par jour} » pour l’un, qui n’avait pas de titre de séjour, et « pour donner un coup de main » pour l’autre.
Aïcha a nié les faits. Pour la prévenue, très combative, les moutons étaient « en transit » sur son terrain. « Je n’ai jamais acheté ni vendu de moutons. On m’a demandé de les garder, j’ai dit OK. D’ailleurs, il n’y a même pas de bon de livraison à mon nom! » a-t-elle insisté. Le fournisseur avait pourtant indiqué lui avoir livré 210 bêtes. « Il y a forcément eu d’autres livraisons », a rebondi le procureur, qui a dénoncé « une tradition familiale ». « Votre père était un habitué de ce tribunal. Il a été condamné pour des faits similaires et vous-mêmes, vous avez été condamnée à trois mois avec sursis pour abattage clandestin! » Il a requis six mois ferme et 39 200 € d’amende. L’avocate d’Aïcha a dénoncé de son côté une procédure « approximative ». « Après le premier contrôle, pourquoi avoir demandé à ma cliente de garder les moutons s’ils étaient en danger? » a-t-elle interpellé. « Et les personnes qui venaient soi-disant acheter des moutons, pourquoi n’ont-elles pas été entendues? » a-t-elle insisté, avant de demander la relaxe.

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 0h45, trois jeunes âgés de 18 et 19 ans, ont été interpellés à la gare du Val d'Argenteuil. Ils avaient été repérés peu avant, à la gare de Cormeilles-en-Parisis, exhibant un bâton télescopique et un couteau. Des allers-retours entre l'entrée de la gare et une Jeep, garée à proximité, sont notés par des policiers. Mais avant que ces derniers n'aient pu agir, les trois jeunes montent dans un train. Ils sont attendus par d'autres agents sur le quai, à Argenteuil, et contrôlés avant qu'ils ne descendent du train. Dans le wagon, les policiers découvrent un sac à dos noir contenant un bâton télescopique mais aussi un revolver avec six cartouches dans le barillet. Les trois jeunes sont interpellés et placés en garde à vue. D'autant plus que, vérification faites, le 4x4 garé à proximité de la gare de Cormeilles-en-Parisis s'avère volé.

Les pompiers ont été appelés, samedi à 5 heures, pour éteindre l’incendie d’un appartement situé tout en haut d’un immeuble de neuf étages, allée de la Haie-Normande, à Argenteuil. Le feu avait pris dans la chambre à coucher. Les trois occupants, indemnes, ont dû être relogés.

La police d'Argenteuil a saisi plusieurs dizaines de kilos de stupéfiants dans la cité du Colombier à Bezons, dans le Val-d'Oise.
Mardi 10 décembre au matin, les policiers d'Argenteuil ont procédé à l'interpellation de six personnes, dealers, nourrices et ont saisi plusieurs dizaines de kilos de stupéfiants dans la cité du Colombier à Bezons (95). L'opération avait été demandée par le tribunal de Pontoise.
La cité du Colombier de Bezons est connue pour son important trafic de stupéfiants.
Manuel Valls s'était d'ailleurs rendu sur les lieux le 4 novembre dernier, pour rassurer la population sur le maintien des effectifs de police au commissariat de Bezons. La population de la cité avait en effet entamé une "action citoyenne" pour tenter de déloger les dealers. Une opération qui avait mal tourné, les jeunes dealers ripostant avec violence contre la mobilisation pacifiste des habitants du quartier.

Mardi vers 18h, un homme de 42 ans qui se dirigeait vers sa voiture, rue Jean-Charcot, à Argenteuil, s'est fait tirer dessus. En sortant de chez lui, il remarque deux hommes dans une Clio noire, aux vitres teintées. Il continue son chemin et entend une détonation. La balle le touche au niveau de la cuisse. Un ami le transporte aux urgences de l'hôpital d'Argenteuil où le personnel prévient les policiers. La victime, qui doit être opéré, n'a pas pu donner, pour l'heure, plus de détails aux enquêteurs.

Des policiers remarquent, mercredi 11 décembre vers 1h30, un jeune attendant devant un hall d'immeuble, esplanade Salvador-Allende, à Argenteuil. Quand ils cherchent à le contrôler, l'homme, âgé de 22 ans, s'enfuit dans les étages de l'immeuble. Il est rattrapé au 5e étage. Sur lui, les forces de l'ordre découvrent six « cocottes » de cocaïne, des petits petits sachets contenant environ un gramme de drogue chacun, ainsi qu'un peu de résine de cannabis. Il a été placé en garde à vue.

Le vol remonte à quelques jours mais le cycliste n’a pas tardé à retrouver son vélo sur Internet, mis en vente sur le site du Bon coin. Il décide donc de prendre rendez-vous avec le vendeur, fixe la rencontre le jeudi, vers 20 h 30, et se retrouve ainsi place du 11-Novembre, à Argenteuil, face à quatre personnes qui lui proposent d’acheter le deux-roues. Il reconnaît son bien et appelle alors les policiers qui étaient jusque là restés en retrait. Les quatre jeunes originaires de Colombes (Hauts-de-Seine), âgés de 18 à 19 ans, ont eu bien du mal à expliquer la provenance du vélo. La transaction s’est finalement achevée jeudi soir au commissariat de police...

Agressée à Argenteuil par des jeunes (délinquants) qui en voulaient à son portable, la victime ne s’est pas démontée, suivant l’un des trois jeunes (délinquants) à l’origine du vol et permettant son interpellation par la police, quelques minutes après les faits qui se sont produits dimanche soir. Vers 19h30, alors qu’il se trouve boulevard Maurice-Berteaux, Marouane, 31 ans, est bousculé par un jeune (délinquant) qui cherche à le faire tomber alors qu’un second s’empare de son téléphone. Il voit alors s’enfuir deux de ses agresseurs en direction du boulevard Jean-Allemane, un troisième vers le centre-ville. Il part alors dans la direction de ce dernier et le voit entrer dans le Franprix situé à proximité, sur le boulevard. Il entre à son tour, le repère dans les rayons en discussion avec un groupe de jeunes (peut-être pas des délinquants, ceux-ci ?) puis demande à un employé du supermarché de bien vouloir alerter le commissariat. Quelques minutes plus tard, les policiers arrivent, bloquent les caisses et interpellent l’auteur présumé. Dylan, 19 ans, a été placé en garde à vue.

Suite au cas de rage signalé à Argenteuil le 28 octobre dernier [voir article] sur un chaton venu du Maroc, toutes les personnes ayant été en contact certain avec l'animal ont été traitées. Un appel est cependant lancé à toutes celles susceptibles de l'approcher.
Un peu plus de deux semaines après la découverte d'un cas de rage à Argenteuil, la préfecture tente toujours de retracer l'itinéraire exact de l'animal. Si l'on sait que le chaton a été amené du Maroc le 13 octobre et qu'il a été diagnostiqué porteur de la rage après sa mort le lundi 28 octobre dernier, des doutes subsistes sur ses déplacements entre le lundi 21 et le jeudi 24 octobre. Ainsi, après avoir pris contact avec toutes les personnes ayant eu un contact avéré avec le félin, les autorités souhaitent élargir leur périmètre de recherche en lançant un appel aux habitants susceptibles de l'avoir croisé entre ces deux dates. « Pendant cette période, le chaton était déjà contagieux et toute griffure, morsure ou léchage sur une peau ou un pelage lésé pourrait avoir contaminé les personnes ou animaux en contact avec ce chaton », explique la préfecture.
Les riverains de la rue Marguerite et de ses alentours  se reconnaissant dans cette situation sont ainsi priés de se rapprocher rapidement de la cellule d’information du public de la préfecture accessible tous les jours entre 10 heures et 17 heures au 08.11.00.06.95.

Les policiers ont effectué un contrôle antistups sur réquisition du procureur de Pontoise, hier, rue Jean-Jaurès, dans la cité du Colombier, à Bezons. A 15 heures, un jeune sortant du McDonald’s a été contrôlé et retrouvé en possession de 70 g d’herbe et de résine de cannabis. Agés de 17 ans et domicilié à Sannois, il a été interpellé. La veille, à Argenteuil, dans le quartier d’Orgemont, les policiers qui ont assisté à une transaction ont interpellé séparément le client puis son fournisseur, qui planquait la marchandise dans un poteau électrique d’une aire de jeux pour enfants. Les enquêteurs ont saisi 10 barrettes et 160 € en espèces. Le client de 37 ans a été laissé libre et fera l’objet d’une procédure. Le dealeur, un jeune de 20 ans d’Argenteuil, a été placé en garde à vie.

Le chaton recueilli  le 25 octobre rue Marguerite à Argenteuil est décédé le 28 octobre, l’animal était âgé d’environ deux mois, lorsqu’il a été trouvé dans la rue par des particuliers, qui ont décidé de l’adopter mais celui-ci avait « un comportement agressif », expliqe Gilles Prieto, directeur de cabinet du préfet. « Quand l’animal est décédé, ses propriétaires ont décidé par précaution d’appeler un vétérinaire. Ce dernier a eu un bon réflexe, en contactant l’institut Pasteur », précise le sous-préfet. L’infection par le virus de la rage a été confirmé par l’institut Pasteur, centre de référence en France pour cette dangereuse maladie virale qui se transmet de l’animal à l’homme. « Cinq personnes ayant été en contact avec le chaton ont déjà été identifiées » et ont reçu un traitement préventif, selon les ministères de l’Agriculture et de la Santé qui l’annonce dans un communiqué.
La cellule d’information du public mise en place par la préfecture du Val d’Oise a commencé ce vendredi à répondre aux premiers appels. « _{L’objectif, c’est d’informer le public, et surtout de voir si d’autres personnes ont été contact avec le chat} », déclare, Gilles Prieto.  On cherche à déterminer comment l’animal est arrivé à Argenteuil, et à qui il a pu appartenir auparavant. Cela va sans doute prendre plusieurs jours.  Les ministères appellent «les personnes qui auraient été mordues, griffées, égratignées, ou léchées sur une muqueuse (bouche, yeux…) ou sur une peau lésée par ce chaton» ou « dont l’animal aurait été en contact avec ce chaton » entre le 8 et le 28 octobre à contacter le 08 11 00 06 95 entre 10 et 18 heures à partir d’aujourd’hui. Le chaton ou bien sa mère ont été « importés d’un autre pays, non indemne », selon les ministères de l’Agriculture et Santé. D’après le profil génétique du chaton établi par « génotypage », il a pour origine le Maroc, selon la préfecture.

Il était 0h30, dans la nuit de mardi à mercredi, lorsqu'un individu, le visage dissimulé, a fait irruption dans le restaurant Chicken Spot, rue Irène-et-Joliot-Curie. Armé d'un fusil, il a menacé les employés et les clients présents dans le fast-food. Le braqueur s'est fait remettre le contenu de la caisse, entre 300 et 400 euros, avant de prendre la fuite avec son complice resté à l'extérieur pour faire le guet. Aucun blessé n'est à déplorer.