Né en 1961, il est actuellement Député, après avoir été Maire PS d'Argenteuil de Mars 2009 à Mars 2014 et éphémère Vice-président du CG95 en charge du logement, élu sur le canton d'Argenteuil-Nord. Il es aussi actuellement, Président de l'agglomération Argenteuil-Bezon et conseiller municipal à Argenteuil
Il est aussi Président de l'Agglomération Argenteuil-Bezons et Secrétaire national du Parti socialiste
L'Express s'est intéressé à 1573 élus français qui détiennent 1897 mandats politiques et occupent des milliers de fonctions. Après une enquête minutieuse, nous sommes en mesure de vous présenter le premier classement des "cumulards", dominé par le sénateur-maire socialiste de Dunkerque, Michel Delebarre. Par type de mandats, par ville ou par région... Grâce à notre moteur de recherche, découvrez ce que font vraiment vos élus. .../...
Selon un dossier très documenté de l'Express du 11 septembre 2013, intitulé « le palmarès des cumulards » (exclusif : 1500 élus passés au crible), l'hebdomadaire parle d'un mal très français et classe les 141 élus qui cumulent le plus. Notre maire Philippe Doucet est en 35ème place sur 141 en matière de cumul de mandats, (avec 5 mandats et les indemnités qui vont avec, soit plus de 10 000 €uros, selon Capital ) mais c'est le premier élu cumulard du Val d'Oise, tous partis politiques confondus. En matière d'indice, l'Express souligne le fait qu'à partir de 28, c'est donc quasiment trois pleins temps, Doucet est à...35 !
Rappel : dans son programme de 2008, Philippe Doucet écrivait (engagement n°2) : « Je m'engage à me consacrer pleinement à mon mandat de Maire en abandonnant mes activités professionnelles ». Depuis son élection de maire d'Argenteuil en 2008 , Monsieur Doucet , maire et conseiller général s'est faire élire vice-président du Conseil Général du Val d'Oise jusqu'à la perte des deux cantons d'Argenteuil Nord et d'Argenteuil Ouest en 2011, entrainant la perte de la majorité de gauche au Conseil Général.
Les 5 mandats (éxécutif local et parlementaire) actuels de Monsieur Doucet :
Maire de la 1ère ville du Val d'Oise - 104 000 habitants,Argenteuil
Président de la Communauté d'Agglomération Argenteuil- Bezons
Président d'Argenteuil Bezons Habitat (HLM)
Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Victor Dupouy
Député de la 5ème circonscription du Val d'Oise, membre de la Commission des Lois
Le chiffre d’affaires des commerçants d'Argenteuil serait en baisse à cause du « kit rentrée » !
Le « kit rentrée » distribué par la mairie d’Argenteuil aux 13000 écoliers de la ville ne fait pas que des heureux. Si la plupart des parents étaient ravis de ne pas avoir à acheter des fournitures scolaires, certains commerçants regrettent les conséquences sur leur activité, à l’instar de Christian, libraire dans le quartier du Val sud, depuis huit ans.
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Pour le libraire du val sud, la situation est aussi parfois compliquée. En juillet, il a été menacé par un groupe lui reprochant d’avoir mis en devanture le hors-série de « Charlie Hebdo » consacré à Mahomet. Depuis, un jeune de 24 ans a été convoqué au tribunal. « La situation s’est stabilisée, rapporte le libraire. Mais cela fait beaucoup de choses extérieures au fonctionnement propre du commerce à gérer. Et, depuis cette histoire, je n’ai pas encore été reçu par le député-maire Philippe Doucet. »
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Ce manque de soutien, Fati, qui a dû fermer sa librairie, dans le centre-ville, en août, le dénonce également. « J’ai envoyé quatre lettres en mairie restées sans réponse » déplore-t-elle. Philippe Doucet assure de son côté « accompagner les commerçants en difficulté ». « Les gens n’achètent pas les fournitures scolaires chez les libraires mais dans les supermarchés », insiste-t-il, minimisant à ce titre les conséquences du kit rentrée.
Après son titre de vice-championne du monde en moins de 63 kg, conquis lors des championnats du monde de judo à Rio, Clarisse Agbegnenou sera à l'honneur ce vendredi à 18h à Argenteuil.
Médaille d'argent en individuel et médaille de bronze par équipe lors des championnats du monde de judo qui se déroulaient la semaine dernière à Rio, Clarisse Agbegnenou sera invitée ce vendredi à l'Hôtel de ville d'Argenteuil. Une cérémonie en l'honneur de la judokate qui se déroulera en présence de la championne, de ses entraîneurs, de ses proches et de son club, le JC Escales d'Argenteuil. Philippe Doucet, le député-maire de la commune, lui remettra à cette occasion la médaille de la ville.
« Le sport, avec les valeurs de fraternité et de dépassement de soi qu'il véhicule, est important pour la jeunesse. Plus encore, les médailles de Clarisse prouvent qu'à Argenteuil aussi, nous avons la capacité de faire émerger des sportifs de haut niveau. C'était le sens du dispositif des sportifs Argenteuillais à l'honneur et de l'accompagnement des sportifs Argenteuillais de haut niveau lors des derniers Jeux Olympiques de Londres que nous avions souhaité », se félicite l'élu.
« Mes concitoyens, que je rencontre fréquemment en cette rentrée, me parlent souvent du chômage. Ils me parlent au moins aussi souvent du pouvoir d’achat, de leur niveau de vie qui baisse, de leur sentiment, insupportable, de travailler dur, parfois de cumuler des emplois, sans parvenir à boucler les fins de mois. Un récent sondage de l’Institut CSA confirme ces multiples rencontres : 2 Français sur 3 considèrent que leur pouvoir d’achat a diminué au cours des 12 derniers mois. Il ne faut pas se tromper de combat. Lutter contre le chômage ne passe pas nécessairement par la fiscalisation des heures supplémentaires. En période de stagnation économique, on l’a constaté, cela ne crée pas d’emploi. Lutter contre le chômage, c’est permettre aux sans-emplois de suivre une formation qualifiante, c’est lutter pour le redressement productif, c’est développer la formation professionnelle qui évite aux salariés tout déclassement et sous-qualification. Lutter contre le chômage, c’est, par exemple ouvrir le dossier de la réorientation d’une partie des fonds publics alloués à la formation professionnelle – 31 milliards d’euros tout de même – vers la formation des demandeurs d’emplois. Lutter contre le chômage, c’est, autre exemple, orienter ces formations sur les secteurs économiques porteurs et les mettre en cohérence avec les besoins des entreprises pour combattre cette double pénurie, de salariés qualifiés d’un coté et d’emplois, de l’autre. Augmenter le pouvoir d’achat des salariés, en particulier des plus modestes d’entre eux, c’est le sens du combat historique de la Gauche. C’est pourquoi je crois que c’est aujourd’hui le devoir de la majorité parlementaire de rouvrir le dossier de la défiscalisation des heures supplémentaires. Le fait qu’elle figure, aux yeux de beaucoup, dans le triste héritage du quinquennat de N. Sarkozy ne doit pas nous empêcher d’être pragmatique. D’abord, en faire le fanion de l’action de l’ancien maire de Neuilly révèle une vision simpliste de la politique fiscale menée sous le précédent quinquennat, qui fait par exemple l’impasse sur le bouclier fiscal et l’important manque à gagner qu’il a représenté pour l’Etat. Ensuite, cela traduit une confusion entre la fin et les moyens. La défiscalisation des heures supplémentaires lancées comme hochet pour tenter de faire gober des mesures profondément injustes, des cadeaux aux plus riches d’entre nous, n’a pas grand chose à voir avec une défiscalisation qui permet de répartir, dans la justice, l’effort des français pour le redressement. Alors que la TVA augmentera en janvier 2014 pour financer le crédit d’impôt compétitivité-emploi de 20 milliards d’euros accordé aux entreprises, alors que le gouvernement a annoncé à l’université d’été du Medef que les efforts demandés aux entreprises dans le cadre de la réforme des retraites seraient compensés, les ménages ne peuvent pas être les laissés-pour-compte de la politique fiscale. Comme la réforme fiscale redistributive, engagement n°14 du programme présidentiel de François Hollande, la défiscalisation des heures supplémentaires constitue un moyen d’atteindre notre objectif de justice. Ça n’est pas parce que la première somnole encore dans les cartons de la haute administration de Bercy que nous ne pouvons pas réouvrir la discussion sur la seconde. Dans un peu moins de quatre ans, les classes populaires et moyennes, celles-là même qui ont permis à François Hollande d’accéder à l’Elysée, ne nous jugerons pas sur notre faculté à nous mettre d’accord ou sur l’intensité de nos débats internes. Elles nous jugerons sur notre aptitude à défendre leurs intérêts. Elle nous jugerons sur notre capacité à leur réouvrir les portes de l’avenir. Qui peut sérieusement nier que le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes est une des clés de ces portes ? Alors, au travail, avec pragmatisme. »
Suite à l’annonce de la fermeture de la librairie des écoles, les contributeurs d’Argenteuil Politique, m'ont envoyés divers documents concernant cette « affaire ». Etant en congés je n’ai pas pu les publier plus tôt. Vous trouverez tous ces documents dans les liens ci-après.
En janvier 2009 (si j’ai bonne mémoire), le marchand de journaux et débit de tabacs situé dans l’immeuble de la cité Champagne avait du également fermer son commerce sans obtenir aucune aide de la part de la nouvelle municipalité. Depuis la boutique est vide, aucun commerce n’ayant repris ce local.
«Une vie, quelques jours et puis plus rien », disait Guy de Maupassant. C’est ce que ressent l’association Conjugue depuis son déménagement du local du nom de l’écrivain la semaine dernière. « On y a vécu beaucoup de choses », soupire Hamou Aguini, directeur de la structure implantée au Val nord à Argenteuil depuis 25 ans et qui propose des animations aux habitants. Pendant plus de deux heures, les membres de Conjugue accompagnés de bénévoles ont vidé ce local qui était mis à disposition par la ville gratuitement depuis 2008. Mi-juillet, la mairie a décidé de reprendre la gestion directe de son local.
Comme à Trappes, la colère monte dans cette ville du Val-d'Oise et les actes anti-musulmans se multiplient. Agathe Logeart démonte les mécanismes de cette bataille politico-religieuse.
Tout le monde avait oublié Argenteuil quand Trappes s'est embrasé, le 18 juillet, à la suite du contrôle par la police d'une femme portant le niqab. Pendant deux jours, ou plutôt deux nuits, les voitures ont flambé. Une première en France, où jamais des émeutes n'avaient été déclenchées pour protester contre l'"islamophobie". Mais à Argenteuil, où deux femmes affirment avoir été agressées parce qu'elles portaient un voile, que s'est-il vraiment passé ? Deux de plus, alors que les chiffres des agressions contre les musulmans ne cessent de croître...
La polémique suscitée par la projection du film d’horreur américain « World War Z » au cinéma municipal du Figuier Blanc à Argenteuil se poursuit. Le collectif Argenteuil solidarité Palestine (ASP) avait protesté « avec vigueur » contre la diffusion de ce film qu’il jugeait « pro Israël » et s’était ému de « l’emploi fait de l’argent public ».
En cette fin juillet, l’été semble enfin arrivé. Le soleil est là, les températures sont douces, et même parfois un peu étouffantes. Traditionnellement, l’activité générale se ralentit. L’ensemble offre comme une respiration bien utile pour réfléchir à l’année passée et penser à celle qui vient. Une respiration pour regarder loin, sans forcément y aller, un peu comme le faisait Marius, le héros de Pagnol que l’on peut retrouver au cinéma cet été grâce à Daniel Auteuil et Raphaël Personnaz. Au début du film, depuis le bar de son père, il entend les cornes des bateaux entrant et sortant du port de Marseille et rêve de la provenance des uns et de la destination des autres.
Où, après un élan de lyrisme, l'on apprend que notre bien-aimé Maire se pose la questin de savoir s'il va se représenter en 2014 pour poursuivre son travail de destruction de la ville ... On comprend qu'il se pose la question, n'ayant jamais fait 2 mandats consécutifs ... on se demande bien pourquoi ! Argenteuil n'étant qu'un tremplin pour son ambition nationale, il a eu la chance de profiter d'un vote favorable, où, dans la foulée du vote des présidentielles organisé par les médias pour porter au pouvoir Pépère, le tout mou, il a profité du fait que tout ce qui portait étiquette PS et un peu connu était élu à l'assemblée.
A quoi lui sert maintenant Argenteuil ? A rien, probablement ! Il en a tiré tout ce qu'il pouvait.
Alors se présentera-t-il ? Ne se présentera-t-il pas ? Et dans ce cas, à qui confiera-t-il la tâche délicate de lui succéder (tout au moins en tête de liste) ? Un certain M. Vampouille se souvient sans doute du cadeau empoisonné des dernières cantonales ... Alors la n° 2, le n° 3 ? Réponse en Septembre ?
Intervention des préfets. En théorie, le code général des collectivités locales n'autorise le recours à l'emprunt que pour financer des investissements, pas pour les frais courant. Faute de budget adapté à la gravité de la situation, le préfet de l'Essonne avait suivi les recommandations de la chambre régionale des comptes : les taxes foncières avaient bondi de 50% et la taxe d'habitation de 42,26%. Ces hausses s'étaient accompagnées d'une réduction autoritaire des dépenses de personnel et des suventions aux associations, comme ce fut le cas à Grigny en 2009, avec un déficit inssuportable de 15,5 millions d'€uros. Plus récemment dans le Val d'Oise, la ville de Beauchamp a subi le même sort. Les élus ayant refusé de voter une hausse de 27% de la taxe d'habitation, le maire a retiré le vote, la ville a été mise sous la tutelle de l'Etat, et la Chambre Régionale des Comptes a rendu son verdict : elle demande une augmentation de 30% de la taxe d'habitation. Les investissements dans des emprunts structurés ( dits toxiques) avaient mis beaucoup de communes dans le rouge en 2008, dont celle d'Argenteuil. Une situation que dénonce Philippe Doucet , maire PS de la ville depuis 2008. L'Etat a laissé les communautés locales investir dans ces produits financiers douteux. L'administration a cautionné. Quand je suis arrivé à la tête de la ville, il y avait un autofinancement négatif. Cela s'est traduit par de fortes hausses d'impôts pour rétablir les comptes.
Il faut néanmoins tempérer cette information par le fait que le risque d'un taux important engendré par de tels emprunts n'a toutefois pas été atteint à Argenteuil et que le coût réel de l'emprunt, les intérêts, reste encore acceptable, encore faut-il surveiller les risques de hausse des taux comme « du lait sur le feu ».
En cas de prévision de hausse des taux, ces emprunts peuvent être renégociés, il faut alors prendre en compte le coût de cette renégociation et des pénalités pour remboursement anticipé.
Les riverains et co-propriétaires du Val d'Argent Sud étaient conviés par la ville lundi 15 juillet à 18 heures à la pose de la première pierre du jardin Rethondes, située dans le quartier du Val d'Argent Sud. L'invitation émanait du cabinet du maire Doucet, du Préfet du Val d'Oise Jean Névache ( absent ) representé par le sous préfet d'Argenteuil Alain Bucquet et de la première adjointe Chantal Colin (absente) et de l'équipe municipale, seuls trois conseillers municipaux de la majorité Renée Karcher, Abdelkader Slifi et Guillaume Ouedraogo étaient présents, autant dire le désert. Où sont les élus référents Nicolas Bougeard et Nadia Métref ? Aux abonnés absents ! En revanche, plusieurs argenteuillais avaient fait le déplacement, certains nostalgiques de l'époque Ouvrard, d'autres de l'époque Mothron. Roger Ouvrard, ancien maire de la ville, était présent, nous avons pu échanger des idées ... Le retard du maire à l'ouverture de cette cérémonie a été ressenti comme un manque de politesse , pour un élu de la nation, m'ont dit plusieurs témoins. Discours convenu, il (Doucet) a bifurqué sur la frîche Balzac, rien dit sur les co-propriétés environnantes, ni sur l'insécurité dans le quartier : sujet crucial actuellement. Avons-nous encore un maire à Argenteuil ? 105 000 habitants, 1ère ville du Val d'Oise ? La réponse est dans la question.
De mon temps, on disait « il ne faut pas courir plusieurs lièvres à la fois ». Parole sage, totalement dénaturée à Argenteuil par celui qui se veut député-maire. Certes il a été élu en bonne et due forme, et personne ne peut le contester. La réflexion de Philippe Métezeau, aujourd’hui, est la mienne et je pose la question « Où va Argenteuil ? » Je l’ai connue paisible, commerçante, animée, accueillante, car tous ceux qui choisissaient de vivre dans cette ville y trouvaient leur place, leur travail. Proche de Paris, elle offrait à ses habitants une quiétude, un art de vivre que l’on ne trouve plus aujourd’hui. Des maires se sont succédé, de couleur politique différente, qu’importe. Le dernier qui s’est présenté a égrené un chapelet de promesses auxquelles beaucoup d’entre nous ont cru. « Vous allez voir ce que vous allez voir » !!! Et si l’on reprend l’ensemble ces promesses, aucune n’a été tenue. Ensuite le Maire, Philippe Doucet, a voulu être député, il a été élu, Il a encore fait des promesses, et qu’en reste-t-il ? Ceux qui s’étaient abstenus l’avaient sans doute prévu…. Il a voulu être le roi des medias, et s’est affiché sur toutes les ondes, sur tous les écrans, sur tous les journaux qui voulaient bien de lui. Il s’est grisé de voir son nom affiché partout, de voir sa photo reproduite sur les journaux qu’il a « créés » ou sur tous ceux qu’il sollicitait. Courir plusieurs lièvres à la fois, cela ne peut durer. Il va falloir choisir. Même si la loi sur le non-cumul des mandats est passée. Mais surtout ne plus mépriser tous ceux qui ne pensent pas comme lui, tous ceux qui l’ont précédé et ont œuvré, et œuvrent encore pour la ville : conseillers généraux, animateurs d’associations, citoyens lambda qui aiment leur ville, car C’EST LA LEUR. Les derniers événements qui ont fait la une des journaux ont été trop médiatisés. La laïcité doit être respectée, la religion doit rester une sphère privée, comme elle l’a été auparavant, et ne pas déborder dans la vie quotidienne. Il faut donc que le premier magistrat de la ville arrête de favoriser de potentiels électeurs, en flattant leurs convictions personnelles. Laïcité et liberté d’expression vont de pair avec Liberté, Egalité, Fraternité.
Au dernier Conseil municipal , M. Doucet est revenu à plusieurs reprises à son obsession du moment : « vous n'acceptez pas ma légitimité de Maire, vous ne l'avezjamais acceptée ». En République, et nous sommes républicains, contester la légitimité que donne l'élection est une accusation grave à laquelle je souhaite répondre. Oui, nous avons contesté dès son lendemain la régularité de l'élection municipale. nous avions de bonnes raisons pour cela, tellement bonnes que le Tribunal Administratif puis le Conseil d'Etat ont estimé notre recours recevable et ont mis près de 18 mois à finalement confirmer cette élection. Nous n'avons pas contesté le jugement du Conseil d'Etat et avons considèré alors que l'élection faisait de M. Doucet le Maire d'Argenteuil.
M. Doucet est donc le Maire d'Argenteuil.
Mais est il un Maire légitime ? Oui, au sens de la loi. Est il le Maire de tous les Argenteuillais ? Oui, même élu avec 300 voix d'avance sur une ville qui compte plus de 100 000 habitants, il devient l'élu de tous. Mais j'aimerais ajouter quelques autres considérations qui semblent totalement absentes du raisonnement de M. Doucet.
Les Conseillers municipaux de l'opposition sont ils eux aussi légitimes ? Assurément oui. Sont ils considérés comme tels par M. Le Maire ? Assurément non. Les Conseillers généraux Georges Mothron, Xavier Pericat, Philippe Métézeau, élus sur les 3 cantons qui constituent la ville sont ils légitimes ? Assurément oui. Sont ils considérés comme tels par M. Le Maire et son équipe ? Assurément non.
Alors que le Maire, conforté juridiquement dans sa position aurait pu choisir de se comporter comme l'élu de tous, il multiplie les brimades, les mises à l'écart, le mépris. Il fait preuve d'arrogance, de suffisance, d'intimidation. A travers le mépris qu'il témoigne aux élus de l'opposition, il insulte non seulement les électeurs de ceux ci (presqu'un Argenteuillais sur 2) mais les Argenteuillais dans leur ensemble. Il divise sciemment les Argenteuillais « entre les Argenteuilllais qu'il aime et les Argenteuillais qu'il n'aime pas » pour lui retourner la formule qu'il nous oppose, moquant comme il l'a fait le nom de notre groupe, un beau nom, « Argenteuil que nous aimons ». En qualifiant tout récemment de « fête des fachos » une fête pourtant organisée chaque année par la ville, mais dont le public présent lui a réservé cette année un accueil plutôt frais, le Maire ne franchit il pas la ligne jaune ? Peut il légitimement nous imposer son système de gouvernance en réduisant les réunions du Conseil municipal à la portion congrue, en vidant de leur substance les instances participatives qu'il a lui même créées, en muselant tous ceux qui lui résistent, en cherchant à supprimer tous ceux qui le contredisent, en ne répondant pas aux courriers que lui adressent ses habitants, en utilisant une communication excessive et disproportionnée , en cherchant a instrumentaliser les services municipaux, et ce qui est peut être le plus grave en hypothéquant gravement l'avenir d'Argenteuil par un endettement massif. Alors, en réclament cette légitimité, qui va de soit dans les textes mais pas dans les esprits ni dans les cœurs, il démontre à l'évidence que le système Doucet n'est pas celui qui convient à notre ville, qui souffre comme jamais, qui ne se reconnaît plus elle même. La générosité légendaire de notre ville, ville d'accueil, se transforme en inquiétude. Le Vivre ensemble, slogan facile, se transforme en chacun pour soi. Après plus de 80% de temps de mandat accompli, en être réduit a réclamer sa propre reconnaissance comme Maire, c'est un terrible aveux d'échec et de faiblesse. Crainte bien légitime au regard de ce qui a été accompli depuis maintenant 5 ans.
La première fête nationale a été organisée il y 223 ans, sur le Champs de Mars à Paris. Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération marqua l’unité volontaire de la France en passe de devenir une République. Mais c’est la loi du 6 juillet 1880 qui précise que « la République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle ». Fête de la République, et de sa devise : Liberté, Egalité, Fraternité. La fraternité est sans doute, je l’ai souvent dit, le plus beau mot de notre devise. Il signifie que nous sommes appelés à considérer l’Autre de la même manière que s’il était notre frère. C’est la pierre angulaire de notre édifice commun. L’égalité est une exigence simple qui refuse toute hiérarchie entre les personnes, hormis celle issue du mérite de chacun. C’est le ciment du vivre-ensemble. La liberté est, peut-être, finalement l’élément le plus complexe de la devise républicaine. Car la liberté suppose d’abord que chacun, sans exception, puisse se sentir libre. La liberté est universelle, il n’y a pas de liberté par morceaux. Mais, l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen nous rappelle aussi que «la liberté consiste à pouvoir faire ce qui ne nuit pas à autrui». Alors la liberté est aussi un choc, celui provoqué par les frottements, les chevauchements entre la liberté des uns et la liberté des autres. Chacun peut mesurer dans sa propre vie, que cette limite n’a pas de définition absolue. Chacun voit «sa» limite plus nettement et plus loin que celle du voisin. Une part de la solution à ce problème apparemment insoluble est en chacun de nous. L’autre part se trouve dans le socle républicain de nos lois qui, en un siècle et demi, ont défini les règles et les modalités de la liberté de conscience, de la liberté d’association et de la liberté syndicale, de la liberté de la presse, de la liberté de réunion. Il reste un mot qui n’est pas dans la devise de la République mais qui en est l’âme : la laïcité. Cette invention qui consacre l’état civil en ne soumettant pas la reconnaissance des droits et des devoirs du citoyen à la pratique de telle ou telle religion. C’est autour de ces quatre mots que s’ordonne le sens de notre fête nationale, de ces drapeaux tricolores qui pavoisent les rues du centre-ville, de ces fêtes qui auront lieu à Argenteuil, du feu d’artifice qui nous étonnera.
Geoffroy Didier, le conseiller régional UMP d'iîle-de-France fustige François Hollande : « Je ne rencontre plus quelqu'un dans la rue qui a voté François Hollande ». Philippe Doucet, député-maire PS d'Argenteuil défend le président.
Les Grandes Gueules est une émission radiophonique de débat d'actualité, diffusée quotidiennement en France sur RMC depuis août 2004, et animée par les journalistes Alain Marschall et Olivier Truchot. Les deux journalistes animent plusieurs débats sur l'actualité réunissant chaque jour divers protagonistes et acteurs de la société civile : chefs d'entreprises, milieux associatifs, artisans, politiques, médicaux, libéraux ou religieux entre l'intervention des auditeurs.
Ce jeudi 4 juillet à 13h, le député-maire d’Argenteuil, Philippe Doucet, accueillera Alexis Bachelay, député des Hauts-de-Seine et rapporteur de la mission sur les immigrés âgés.
Organisé au foyer Adoma, l'événement permettra à Alexis Bachelay de présenter les conclusions de la mission d’information dont il est rapporteur et dont Philippe Doucet est membre.
Le projet de loi interdisant le cumul des fonctions exécutives locales avec le mandat parlementaire pose la question du statut de l'élu, jamais résolu...
L’examen du projet de loi interdisant le cumul des mandats débute ce mercredi à l’Assemblée. Un texte promis par François Hollande et qui divise les députés, qui assument dans leur très grande majorité, parallèlement à leur mandat parlementaire, d’autres fonctions exécutives locales.
D’après les chiffres de l’Institut Montaigne, 81% des sénateurs et 85% des députés cumulent des fonctions de maire ou d'adjoint, président ou vice-président de conseils généraux ou régionaux. Parmi les défenseurs du cumul des mandats figure le député UMP des Yvelines Jean-Frédéric Poisson, qui sera orateur du groupe UMP pour ce projet de loi.
Selon ce député, qui est parallèlement président de la Communauté de communes plaines et forêts d'Yvelines et premier adjoint au maire de Rambouillet, ce projet de loi participera à «l’affaiblissement de la représentativité et de la diversité de l’Assemblée nationale», comme il l’a déploré devant des journalistes de quelques médias, dont 20 Minutes. Avant d’ajouter: «Je regrette que les socialistes n’aient pas fait de texte complémentaire sur le statut d’élu au projet de loi interdisant le cumul des mandats. C’est un manque».
En effet, la question d’un statut juridique de l’élu, intrinsèquement lié au cumul des mandats, reste l’un des serpents de mer de la politique française depuis une trentaine d’années. Une mission d’information sur ce statut, présidée par le député PS du Val-d’Oise Philippe Doucet, vient d’ailleurs de publier un rapport sur la question.
Le député Philippe Doucet avertit: «A l’Assemblée nationale, il y a 130 députés-maires. Sur l’ensemble du pays, vous avez 550.000 élus locaux. La question du statut de l’élu est bien plus large que celle des députés cumulards». Définition, droits, rémunération, valorisation: Philippe Doucet souhaiterait que le statut d’élu «soit posé avant les élections municipales de 2014»… même si le calendrier parlementaire ne semble pas en prendre le chemin.
La formation devait disparaître d’Argenteuil faute d’effectif : il n’en sera rien. Les élèves inscrits en dernière année de BTS conception des produits industriels (CPI) au lycée Jean-Jaurès et en industrialisation des produits mécaniques (IPM) pourront bien suivre leur licence professionnelle en conception et fabrication assistée par ordinateur (CPAO) sur le site argenteuillais de l’université Paris XIII. « Je me félicite de la décision de Jean-Louis Salzmann (président de l’université de Paris XIII) et du directeur de l’IUT que cette licence professionnelle reste sur Argenteuil, se réjouit Philippe Doucet, député-maire PS d’Argenteuil. C’était d’ailleurs un souhait de l’IUT de Saint-Denis que de dupliquer cette formation sur notre agglomération, partant du constat que les étudiants décrochent si leur lieu de formation est trop éloigné de leur domicile. »