Victime de braquages à répétition, le seul supermarché de la Dalle d'Argenteuil va fermer ses portes.

Cinq braquages en  un an ! Triste quotidien pour les quinze salariés du magasin Franprix, dont l'enseigne rouge trône sur la Dalle d'Argenteuil (Val-d'Oise). Un lieu connu pour la visite de Nicolas Sarkozy en 2005.

Alors ministre de l'Intérieur, il avait promis de débarrasser le quartier « de la racaille ». Ses propos provocateurs avaient suscité une vive polémique. Onze ans après, l'insécurité est loin d'avoir disparu dans ce secteur où vit un tiers des 105 000 habitants de la ville. Les agressions se multipliant, la direction de Franprix a décidé de fermer boutique à compter du 9 septembre. « Ils en ont ras-le-bol », réagit le cabinet du maire (les Républicains) Georges Mothron. En attendant, les lieux restent ouverts du lundi au dimanche, de 9 heures à 12 heures, comme indiqué sur la devanture.

« Solidaire pour vivre ensemble dans la tranquillité ». Cette banderole trônait, ce vendredi matin, sur un des murs de la cité Champagne à Argenteuil. En dessous, près de 70 manifestants : des représentants d’Ab-Habitat (Ab-H), dont le président Dominique Lesparre et maire (PCF) de Bezons, Georges Mothron, maire (LR) d’Argenteuil et Philippe Doucet, député (PS). Tous étaient là, à l’appel de la CGT, après l’agression d’un gardien et d’une locataire. Ils dénoncent « le climat de violence qui règne » à Champagne .

La cité Champagne d’Argenteuil est sous pression. Violences, insultes, dégradations…, jamais la situation n’avait atteint un tel stade. « C’est tendu », concède Philippe Rêve, directeur général de l’office HLM Ab-Habitat (Ab-H). « Nous ne sommes pas dans une zone de non-droit, mais presque », réagit un salarié. Une manifestation est organisée ce vendredi à 11 heures, au pied de la barre d’immeuble de 380 logements, à l’appel de la CGT. « Nous sommes très très inquiets », insiste le syndicat. Pour tous, il y a urgence à agir.

Une fois formés, les agents qui veillent à la sécurité quittent Argenteuil pour rejoindre les communes voisines. Georges Mothron, le maire (UMP), veut stopper l'hémorragie.

En 2013, huit départs ont été enregistrés au sein de la police municipale, qui compte actuellement 43 membres. Principales raisons de ces changements : les salaires plus intéressants ailleurs et la situation financière de la ville.

Impuissante, la ville d'Argenteuil assiste à la fuite de ses policiers municipaux. Un à un, les agents -- surnommés les Bleus -- quittent cette commune de plus de 105 000 habitants pour occuper le même poste dans les villes voisines. Pourtant, ces Bleus font la démarche de se porter candidat. Recrutés, ils sont envoyés par la municipalité en formation initiale obligatoire, pour être assermentés. Une fois opérationnels, ils demandent tout simplement leur mutation, souvent ailleurs en Ile-de-France. « La semaine dernière, j'ai eu deux demandes de départ : une pour Le Bourget (NDLR : en Seine-Saint-Denis) et une autre pour Taverny », se désolait hier le maire (UMP), Georges Mothron.

Le centre aquatique Youri Gagarine d’Argenteuil, récemment rénové, a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi. Des hommes encagoulés sont entrés par effraction, ils ont arraché les fils basse tension, les caméras de vidéosurveillance... «Des appareils servant à la communication ont aussi été volés, ils ont tenté d’ouvrir le coffre-fort, précise-t-on au cabinet du maire.

La montée de la violence inquiète les habitants de la cité Champagne à Argenteuil. Certes, ils ne sont pas directement visés, mais ils subissent les nombreuses dégradations commises dans le quartier. Mardi soir, l'Amicale des locataires, présidée par Patricia Doherty, s'est réunie en urgence. « Les locataires sont excédés », confie-t-elle.
Depuis plus d'une semaine, pas un jour et pas une nuit ne passe sans qu'il y ait de détériorations de biens dans ce quartier niché sur les hauteurs de la ville. « Cette nuit encore, ils ont couché un pylône électrique par terre. Avant cela, ils ont cassé les barrières de parking, mis le feu à la loge du gardien... », détaille Patricia Doherty. « La semaine dernière, des vitres et des portes d'entrée ont été brisées, deux pylônes d'éclairage de 10 m de haut ont été couchés : il faut le faire ! ajoute une locataire. La porte d'un box de garage a été incendiée. Où allons-nous ? Quel sera le prochain acte de délinquance ? »
Les conséquences, notamment quand il s'agit de départs d'incendie, auraient pu être très graves. Mais qui en veut donc aux habitants de cette cité ? D'après nos informations, les vandales visent l'office HLM Ab-Habitat (Ab-H). Deux jeunes du quartier, dont l'un est d'ailleurs en procès avec Ab-H pour avoir agressé un gardien, devaient avoir un local pour ouvrir une crêperie. Mais la semaine dernière, les responsables d'Ab-H n'ont pas voulu signer le bail. Les clés avaient été remises, mais depuis, les serrures ont été changées.
« L'office n'a pas tenu sa promesse. Mais attention, ce ne sont pas ces deux personnes qui sont à l'origine de ces dégradations, mais des jeunes du coin en colère », insiste Patricia Doherty, qui avait soutenu le projet d'ouverture de ce commerce dans la cité. La CGT d'Ab-H s'était de son côté clairement opposée à l'attribution de ce local. Pour le syndicat, le président de l'office d'alors, l'ancien maire (PS) Philippe Doucet, tentait « d'acheter la paix sociale en pleine campagne électorale ».
Hier, des médiateurs urbains étaient présents dans le quartier. La situation reste tendue. « Dans ce quartier, on se sent complètement abandonnés, confie un jeune. Il n'y a rien pour nous. Ce local, c'était un peu comme une lumière. Ces violences, même si je ne suis pas d'accord, c'est une manière d'exprimer une révolte, une incompréhension. Je pense qu'elles s'arrêteront quand les promesses seront tenues. »
L'amicale des locataires a contacté l'office HLM et le maire (UMP) Georges Mothron. « Mais cela n'a rien donné, soupire Patricia Doherty. C'est inquiétant car on nous a déjà dit que l'été serait chaud. » Un dispositif policier a été mis en place. Joint par téléphone, l'office n'a pas été en mesure de répondre à nos questions.

Après l'agression d'un Gardien HLM de AB Habitat, la CGT manifeste son soutien. Georges Mothron, Maire d'Argenteuil, présent à ce rassemblement.

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Un rassemblement a eu lieu ce jeudi midi à Argenteuil pour condamner l’agression, la semaine dernière, d’un gardien d’immeuble dans la résidence des Champioux. Ce dernier a reçu deux coups de poings d’un locataire, dont l’un devant le commissariat.
Ils étaient une cinquantaine ce jeudi midi réunis devant la maison de quartier du Val Notre Dame. Parmi eux des gardiens venus soutenir leur collègue mais aussi des locataires et des membres de l’office HLM AB-Habitat. Le maire UMP Georges Mothron, fraîchement élu, a aussi condamné l’agression qui a eu lieu vendredi dernier dans l’après midi à la résidence des Champioux.
« J’étais en train de sortir les poubelles, mon agresseur apparemment avait un problème avec quelqu’un d’autre et il est venu m’agresser », raconte Saïd, 43 ans, posté à l’écart de la foule. Juste après, Saïd se rend au commissariat. Là, il se retrouve nez à nez avec son agresseur âgé, selon lui, de 19 ans. Ce dernier lui assène un nouveau coup de poing. En 20 ans de métier, c’est la première fois que ce gardien essuie des coups. « C’est intolérable. Ce qui me choque c’est la gratuité de l’acte », lance le gardien. Saïd se dit sensible à l’action organisée par le syndicat.
Le représentant CGT note une « recrudescence ces derniers temps des agressions physiques ou verbales ». « Ça me semble lié à la période électorale », poursuit Henri Zetlaoui.  Saïd, lui, assure vouloir rester « pour l’instant et voir comment ça va se passer ».

ITW Henri Zetlaoui par vonews95

Il menaçait de s'attaquer à la permanence de Philippe Doucet, député-maire (PS) d'Argenteuil. Un homme membre des jeunesses nationalistes, un mouvement proche de l'extrême droite, a été interpellé par la police mercredi à Argenteuil. Depuis, il est en garde-à-vue au commissariat local. Lors de la perquisition réalisée à son domicile rue Ernest-Renan, au centre-ville d'Argenteuil, des cocktails molotov ont été retrouvés par les policiers.
Le premier secrétaire départemental du PS, Rachid Temal, a déposé plainte ce jeudi. Le PCF a également été destinataire de menaces qui pourraient provenir de cet homme.

Un homme de 53 ans originaire d'Argenteuil a été condamné mercredi à quinze mois de prison ferme après avoir commis quatre cambriolages. Le dernier s'est déroulé dans la rue Louis-Lherault, à Argenteuil, dimanche vers 19 h 30. La victime, un homme de 37 ans, avait aperçu de la lumière dans son domicile en rentrant chez lui. Il s'est alors retrouvé nez à nez avec le cambrioleur dans sa propre chambre. Ce dernier a alors pris la fuite par la fenêtre, celle-là même par laquelle il avait pénétré dans le logement après l'avoir brisée avec une pierre. La victime a alors coursé le cambrioleur et a réussi à le maîtriser quelques secondes plus tard. Les policiers l'ont ensuite facilement interpellé. Après perquisition à son domicile, ils ont retrouvé plusieurs ordinateurs portables, des téléphones mobiles et de nombreux bijoux. Déféré au parquet, il a fait l'objet d'une comparution immédiate qui a abouti à sa condamnation.

L'hôpital d'Argenteuil veut guérir de la violence qui sévit dans ces murs et dont est victime le personnel. Notamment aux Urgences où 80 000 personnes transitent chaque année. Pour remédier à ce mal, deux conventions sont signées ce matin au sein du centre hospitalier Victor Dupouy. L'une renforce le partenariat entre la police nationale et l'hôpital. Ainsi, si des actes de violence envers le personnel sont commis, les dépôts de plainte sont facilités. Ils peuvent se faire sur « rendez-vous » et « seront enregistrés dans les meilleurs délais », précise la convention. « La police municipale d'Argenteuil est autorisée à pénétrer dans l'enceinte du centre hospitalier [...] afin d'y effectuer des patrouilles [...] dans le but de prévenir et dissuader tout acte d'incivisme et/ou de délinquance de la part des usagers », stipule la deuxième convention. Elle confère aux médiateurs urbains le droit « d'intervenir à la demande du service de sécurité de l'hôpital [...] pour prévenir et temporiser, par le biais du dialogue, un éventuel conflit ».
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Fin janvier, les urgentistes manifestaient leur colère. « Il y a eu trois agressions en un mois », s'agaçait hier encore une infirmière en poste depuis près de dix ans. Mais elle garde espoir et veut croire à une amélioration de la situation. L'hôpital vient d'employer un deuxième vigile. « Il est affecté au service d'accueil des Urgences 24/24 h », précise Bernard Martin. « On sent la différence, les gens osent moins nous prendre à partie en le voyant, c'est l'effet de l'uniforme », ajoute cette infirmière.
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Ils sillonnent Argenteuil pour déminer des situations parfois explosives. Comment ? Par la discussion. Leur fonction « médiation urbaine » est affichée en jaune fluo sur leur blouson. Depuis trois ans, treize médiateurs urbains, encadrés par deux coordinateurs, exercent ce métier à Argenteuil. « Nous avions constaté le durcissement des relations entre la police et la population, indique-t-on au cabinet du maire. La présence de personnes de proximité permet d'apaiser certaines situations. Leur rôle n'est pas de se substituer à la police, leur travail a une dimension sociale. »
La ville et ses coins les plus « reclus », ils les connaissent par coeur. Il y a même des référents par quartier. C'est là leur force. « Nous nous adressons à des gens avec qui on partage le quotidien », réagit Nassim, 33 ans. Ce mercredi, il arpente le quartier de Joliot-Curie, accompagné de Kader et Sofiane. Nassim s'y retrouverait les yeux fermés, il y a grandi et y vit toujours. « C'est un secteur difficile », décrit-il.
Il est 17 heures, les trois collègues patientent devant les grilles du collège. La fin des cours sonne. Les collégiens se précipitent à l'extérieur. Nassim et Kader sont en plein échange avec des assistants d'éducation. L'un d'eux explique qu'un élève « a un comportement particulièrement provocateur ». « On va lui parler. Dans le quartier, on va le croiser et lui expliquer les choses », répond Nassim. Un soulagement pour le personnel de cet établissement.
Direction la maison de quartier, qui se trouve temporairement dans un préfabriqué. Aurélien, directeur adjoint de cette structure, accueille les médiateurs avec joie. « Ils ont permis d'instaurer un dialogue avec les jeunes du coin qui voulaient s'en prendre à la maison de quartier, explique-t-il. Il y a eu pas mal de tensions mais, depuis six mois, ça va mieux. » Pour autant, pas question de baisser la garde. « C'est beaucoup de dialogue. Nous avons expliqué aux jeunes qu'il était hors de question que les choses se passent mal ici car c'est un lieu qui sert à tous, aux enfants, à leurs parents... », détaille Nassim.
La nuit vient de tomber. C'est le moment que choisissent les médiateurs pour se rendre à la galerie marchande de Joliot. Sur le chemin, les trois hommes serrent de nombreuses mains. Ici aussi, la situation est compliquée.
« Des gens entraient dans la galerie en scooter, détaille un commerçant. Les médiateurs sont intervenus. Ils ont aussi permis de renouer les relations entre les gérants de magasins qui étaient rompues. » La prévention, les médiateurs la font partout et vont jusqu'au pied des immeubles. « Nous ne sommes pas des grands frères, nous n'éduquons pas les gens, nous sommes là pour les aider », martèle Sofiane, habitant du Val-Nord de 33 ans. « On est un service de proximité », ajoute Kader, 35 ans. Leur champ d'action est très large. « Ça peut être un souci dans un établissement, dans la rue... Récemment, une femme seule dont le fils était très souvent pris à partie nous a contactés, détaille Sofiane. Elle ne voulait pas déposer plainte. Nous avons arrangé les choses. »
A terme, le service, qui sécurise également des événements de la ville, espère recruter davantage de personnel pour couvrir encore plus largement le périmètre d'Argenteuil.

Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP et Philippe Doucet, député- maire PS d'Argenteuil (Val-d'Oise) étaient sur le plateau de BFM Story.

La Coordination contre l'islamophobie, en place à Argenteuil depuis les terribles agressions de femmes voilées cet été dans la commune du Val d’Oise organise, samedi 25 janvier, une manifestation à Paris, près du ministère de l’Intérieur, pour protester contre le climat raciste ambiant qui vise les musulmans en particulier.
« Depuis quelques mois, et suite aux déclarations ouvertement islamophobes de Manuel Valls, un sentiment d'impunité se fait ressentir sur le territoire. Mais en parallèle, Monsieur le ministre de l'Intérieur et du Culte, tente de nous bâillonner, afin que nous subissions en silence et dans la division », fait savoir le collectif dans un communiqué.
Les agressions à répétitions contre les femmes musulmanes « ne sont pas des faits divers », estime le collectif. Elles « révèlent un climat nauséabond, avec un racisme qui se veut vertueux parce que non fondé sur le concept de race, mais sur celui de culture » et « découlent d'un racisme d'Etat, qui ne cesse de distiller ses déclarations, ainsi que ses lois visant exclusivement les musulmans, créant ainsi un régime d'exception ».
A cette occasion, la coordination appelle à une mobilisation unitaire la plus large possible pour booster la lutte contre l'islamophobie en France.

Nouvelle opération coup de poing contre les dealeurs de Bezons. Les policiers de la BAC (brigade anticriminalité) d’Argenteuil ont interpellé deux jeunes (délinquants) qui se livraient à un trafic à deux pas de la cité du Colombier.
Les riverains ont une fois de plus alerté les services de police pour faire part de la présence des dealeurs, cette fois au niveau du 124 de la rue Jean-Jaurès. Mercredi, vers 19 heures, un équipage de la brigade anticriminalité d’Argenteuil a mis en place un dispositif de surveillance pour voir de plus près le mode de fonctionnement des trafiquants. Discrètement installés dans le secteur, les enquêteurs n’ont pas tardé à repérer le revendeur qui remet le produit aux clients et récupère l’argent. Les policiers constatent aussi que le point de vente du quartier a conservé une certaine renommée puisque il y a une file d’attente de clients.
Les enquêteurs de la BAC Argenteuil ont aussi relevé les allers- retours fréquents du revendeur qui rejoint un autre homme, de forte corpulence, posté un peu plus loin, dans une résidence. Un complice auprès duquel il vient se fournir en produits stupéfiants et à qui il remet l’argent des transactions.
Les enquêteurs décident d’intervenir au moment même ou deux clients sont encore sur place et que le revendeur s’apprête à traiter avec l’un d’eux. Ils interpellent ainsi ces deux personnes, âgées de 23 et 27 ans, originaires de Saint-Ouen-l’Aumône et d’Argenteuil, venues s’approvisionner. L’un d’eux a acquis une barrette de résine, l’autre un sachet d’herbe. Ils appréhendent aussi les deux trafiquants. Le revendeur, un jeune de Bezons de 19 ans, a été trouvé en possession de 40 g de résine de cannabis alors que son complice, lui aussi de Bezons, âgé de 18 ans, qui restait en retrait des transactions, avait dans ses poches 1300 € en espèces.
Les deux clients ont été entendus par les enquêteurs et laissés libres. Ce n’est pas le cas des deux trafiquants présumés qui ont été placés en garde à vue au commissariat d’Argenteuil.

Un poste de police verra le jour début février au Val-Notre-Dame. Situés boulevard du Général-Delambre, les lieux ouvrent dans le cadre du Plan tranquillité publique, mis en place par la Ville, au même titre que l’installation de caméras de vidéoprotection et le déploiement et l’armement de la police municipale. Ce nouvel équipement est destiné « à renforcer la présence et la proximité de la police dans ce quartier très étendu de la ville, l’objectif est d’assurer la tranquillité des habitants au quotidien et de faire le lien avec la police nationale quand cela est nécessaire », précise-t-on au cabinet du maire.

La semaine dernière, la permanence de campagne de Georges Mothron, candidat UMP à Argenteuil, avait subi des dégradations : une affiche avait été taguée, faisant référence à Hitler. Ce qui a fait vivement réagir Marie-José Cayzac, maire-adjointe (MUP) à Argenteuil. « Je suis une opposante à Monsieur Mothron, dans ses idées, sa conception de la société et de la ville. Pour autant, je souhaite que chacun s’affronte sur ce seul terrain, s’indigne-t-elle. Nul ne peut affirmer que ce sont ses opposants politiques qui ont commis cette agression. Seule l’enquête pourra le dire. J’assure Monsieur Mothron de mon soutien républicain pour que ne se renouvelle pas ce type d’acte! »

Le vol remonte à quelques jours mais le cycliste n’a pas tardé à retrouver son vélo sur Internet, mis en vente sur le site du Bon coin. Il décide donc de prendre rendez-vous avec le vendeur, fixe la rencontre le jeudi, vers 20 h 30, et se retrouve ainsi place du 11-Novembre, à Argenteuil, face à quatre personnes qui lui proposent d’acheter le deux-roues. Il reconnaît son bien et appelle alors les policiers qui étaient jusque là restés en retrait. Les quatre jeunes originaires de Colombes (Hauts-de-Seine), âgés de 18 à 19 ans, ont eu bien du mal à expliquer la provenance du vélo. La transaction s’est finalement achevée jeudi soir au commissariat de police...

Madame, Monsieur,
Dans notre lettre N°15 nous vous présentons notre position sur un sujet sensible qui nous concerne tous;  la sécurité.

La sécurité un atout économique et humain ...

L’équipe de rédaction

La CNL (Confédération nationale du logement) du Val-d’Oise organise demain une conférence sur la prévention des incendies domestiques et la sensibilisation aux comportements qui sauvent, à la cité des Musiciens, à Argenteuil, en présence d’un commandant des pompiers. Le public est attendu, de 9 heures et 12 heures, au 1, allée Hector-Berlioz. En France, on déplore 800 morts et 10000 blessés par an à cause d’un incendie domestique. « 80% des victimes décèdent des suites de l’inhalation des fumées », détaille la CNL.

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