Ce samedi à 10 h 30, les militants communistes d’Argenteuil organisent un regroupement symbolique devant les agences BNP Paribas et Société Générale du centre-ville. Ils entendent dénoncer la « spéculation bancaire ». Pendant que certains distribuent des tracts, d’autres collent des affiches sur l’avenue Gabriel Péri. Au même moment, à quelques mètres de là, se déroule une manifestation locale organisée par la commune : « la promenade végétale ».
 
Un employé municipal présent sur place interpelle deux membres du PCF. « Je travaille à la mairie, enlevez ces affiches, tout de suite ! ça gêne notre événement! ». « La rue appartient à tout le monde », rétorquent les militants. L'employé s’éloigne et passe un coup de fil.
 
Peu de temps après des agents de sécurité font leur apparition. Ils commencent à arracher des pancartes. Le ton monte avec la poignée de manifestants. Deux policiers municipaux interviennent. Ils sont très vite rejoints par cinq collègues qui sortent de leur véhicule de service gyrophares en fonction. Les affiches sont arrachées, jetées à la poubelle. Les esprits s'échauffent un peu plus.
 
Sur place, une journaliste de la télévision du Val d’Oise se concentre sur son sujet. Manon Beauvillain est étudiante en dernière année de journalisme et pigiste pour VOtv depuis 2012. Elle règle sa caméra pour interviewer l’un des représentants du PCF sur les raisons de cette action militante quand elle est prise à partie par une policière municipale. « Ici, ce n'est pas le Festival de Cannes, je ne suis pas actrice. Vous n'avez pas le droit de me filmer ».
La pigiste de 24 ans assure à la fonctionnaire qu’elle n’était pas dans le viseur de son objectif. Elle décline son identité tout en précisant qu’elle réalise un reportage pour VOtv. « Vous, vous êtes journaliste ? Attention, je peux vérifier. L'usurpation d'identité, ça peut aller très loin ! ». « Sur ordre de M. Doucet, vous remballez votre matériel et vous allez me suivre ».

Manon présente sa carte d'identité, sort une carte de presse éditée par son école et propose à l’agent d’appeler le rédacteur en chef de VOtv. La policière municipale lui ordonne de « tout remballer », et de lui remettre ses images. La jeune journaliste refuse. La fonctionnaire insiste. « Sur ordre de M. Doucet (le maire PS d’Argenteuil, NDLR), vous remballez votre matériel et vous allez me suivre ». La  pigiste de la télévision du Val d’Oise refuse. « Madame, je n’ai pas terminé mon travail ». La journaliste rappelle les droits de la presse, notamment sur la voie publique, et s’étonne que le maire puisse donner un tel ordre. Et l'agent d’asséner: « nous n'intervenons que sur sa demande ».Et d'ajouter « vous feriez mieux de filmer la promenade végétale, juste derrière nous, au lieu de venir sur les manifestations ».
 
Pendant ce temps, le calme est revenu entre manifestants et agents de la Police municipale. Deux policiers de la nationale sont maintenant sur place. La fonctionnaire de la ville d’Argenteuil leur fait signe : « Il faudrait vérifier l'identité de cette personne », dit-elle en pointant du doigt la journaliste.  
La journaliste de VOtv quitte les lieux entre deux policiers. « Vous allez nous suivre mademoiselle, nous allons faire un rapport au poste ».

Manon attendra un long moment au commissariat. Après vérification de son identité, un policier visiblement gêné par la tournure des événements lui confiera « passer tout le temps derrière les municipaux pour réparer leurs bourdes ». Manon sortira du commissariat d’Argenteuil à 15h30.
 
A l’hôtel de ville d’Argenteuil, l’incident est pris au sérieux. « Évidemment aucune consigne n’a été donnée. Le maire est très ennuyé. Il va appeler la journaliste pour s’excuser », fait savoir le directeur de cabinet de Philippe Doucet. « Un rapport a été commandé », ajoute ce conseiller du maire.

« Nous sommes dans une démarche très volontariste de reconquête », annonce Axel Poniatowski. Le président de l’UMP Val d’Oise a rendu public, ce lundi, les investitures pour les candidats des villes de plus de 30000 habitants.
L’UMP a investi le sortant Maurice Lefebvre à Garges-lès-Gonesse, Elisabeth Hermanville à Goussainville, Marc Sonnet à Sarcelles, Georges Mothron à Argenteuil, et soutient l’UDI Thierry Sibieude à Cergy. 
« À Cergy, c'est le tour de Thierry, estime Axel Poniatowski. Il est très apprécié sur la ville et Cergy a besoin d'un changement ». L’état major du premier parti d’opposition parie à la fois sur le contexte national et local. « À Cergy seul le microcosme sait que Jeandon est devenu maire d'autant que Dominique Lefebvre reste très présent, ça ne va pas l’aider ».
L’UMP croit également aux chances de Georges Mothron, pourtant battu lors des dernières municipales par le socialiste Philippe Doucet devenu depuis député. « On a raflé les trois cantons, Georges Mothron a gagné le sien et il est très présent sur la ville », constate Claude Bodin, secrétaire général de l’UMP-95. « Et le contexte national va jouer dans les grandes villes », veut croire Axel Poniatowski.
Si la partie sera plus difficile pour le maire de Garges, l’UMP veut croire en une prime au sortant. « Il est très apprécié de la population ». A Sarcelles, où Marc Sonnet aura fort à faire dans une ville où les socialistes ont gagné toutes les dernières élections, l’UMP fait « le pari de la jeunesse ».
En ce qui concerne Franconville et Pontoise, deux autres villes de plus de 30000 habitants, « Francis Delattre et Philippe Houillon ont bien entendu le soutien de l’UMP mais ils annonceront  leurs intentions et leur candidature le moment venu, à leur convenance », déclare l’UMP.
Pour les villes de moins de 30000 habitants, les premières investitures ont été données (lire notre précédent article). Les prochaines suivront en septembre et décembre. L'UMP veut se donner le temps, notamment pour régler quelques dossiers épineux. A l'exemple de Montmorency : « Nous avons bon espoir d'aboutir à un ticket unique avec au bout une seule liste », déclare Axel Poniatowski.

Selon vous, Monsieur, Madame,

• Combien coûte annuellement, la communication du maire d'Argenteuil ?
• Connaissez-vous, les supports de communication directs et indirects ? (papiers, internet, "tchatt" ) ?
• Savez-vous combien coûte un déplacement du député-maire dans les quartiers de la ville ?
• Savez-vous combien gagne votre député-maire, président de l'agglomération, président de l'hôpital, et vice président du Syndicat de l'Energie ?
• Avant de répondre, restez assis, vous allez suffoquer, et c'est le même personnage qui va se re représenter pour les 6 prochaines années ?

Une blague de mauvais goût ! Sortez Monsieur, on a vu, passons à autre chose !

Le furet d'Argenteuil

Lors du Conseil d'administration, M. Philippe DOUCET a fait voter le bradage des 632 logements sociaux de Montigny au profit de VILOGIA, une des branches de la famille MULLIEZ ( 1° rang des fortunes française et propriétaire d'AUCHAN entre autre) Cette entreprise gère 89 000 logements situé surtout dans le nord de la France, son siège est situé à Villeneuve d'Ascq.

Malgré l'opposition

- des locataires venus manifestés
- du Conseil Municipal de Montigny lés Cormeilles
- du Comité d'Entreprise d'AB-Habitat
- des organisations syndicales

le Président d'AB-Habitat a décidé de brader à 71 millions d'euros ce patrimoine public alors qu'il a une valeur de 100 millions d'euros
Ce choix scandaleux sur la forme et le fond soulève également de nombreuses inquiétudes. Quelle valeur peuvent avoir les engagements de Vilogia ?

• en matière de maitrise des loyers et des charges sachant que VILOGIA est attaquée par une association de locataire, la CNL, pour une report abusif de charges de 2 millions d'euros ? (http://www.lavoixdunord.fr/region/blanc-riez-une-association-de-locataires-attaque-vilogia-jna28b0n906649
• en matière de qualité de gestion de proximité lorsque l'on constate qu'à Roubaix VILOGIA a supprimé les gardiens et tente de faire payer les locataires pour financer des agents de sécurité ? La CNL et la CLCV appellent les locataires à s'y opposer. (http://www.nordeclair.fr/info-locale/pour-les-locataires-de-vilogia-la-securite-c-est-10-80-jna50b0n211549),

Nous espérons que le Député Maire de Montigny va engager les actions nécessaires avec les locataires pour tenter de casser cette vente scandaleuse du bien public en s'appuyant sur l'absence de concertation et les irrégularités

Au programme de cette nouvelle infolettre :

• Le discours que j'ai prononcé à l'occasion des 70 ans du Conseil National de la Résistance, en présence de Monsieur le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Nous avons dévoilé lors de cette cérémonie une sculpture de Jean Moulin dont le combat s'inscrit désormais dans la mémoire argenteuillaise.
• Un retour sur l'ouverture du nouveau Parc des Berges ce samedi : un nouvel espace vert pour la détente et les loisirs situé à deux pas de la salle Jean Vilar. Il est un avant-goût du projet de reconquête des berges  que nous portons à Argenteuil et à Bezons.
• Un article du quotidien Ouest France qui revient sur la réunion de présentation de la Gauche Populaire que j'ai eue le plaisir d'animer avec mes collègues parlementaires des Côtes d'Armor Michel Lesage et Ronan Kerdraon.
• Mon intervention sur BFM Business à propos de la lutte contre la fraude fiscale. J'y détaille mon analyse et les propositions que je porte, avec mes camarades du groupe socialiste à l'Assemblée, pour améliorer les résultats de cette lutte absolument nécessaire car la fraude fiscale coûte aujourd'hui entre 60 et 80 millions d'euros par an à l'Etat.
• Un aperçu du prochain espace vert piéton du Val d'Argent Nord dont nous avons posé la première pierre : le mail Stendhal. Il reliera la rue de Noyon avec les Terrasses et accueillera des aires de jeux pour les enfants et les jeunes.

« On ne lâche rien ! » Hier matin, devant la mairie d’Argenteuil, pancartes en main, des mamans du Val nord sont ont manifesté leur soutien pour l’association Conjugue, qui propose des activités aux familles. « Les générations futures ont aussi le droit de profiter de cette structure aujourd’hui en danger », martèle Carolina, à l’origine du mouvement. Depuis plusieurs mois, l’association Conjugue, implantée au Val nord depuis 25 ans, est mobilisée. « Un nouveau local devait être dédié à Conjugue mais celui-ci a été rattaché à la maison de quartier du Val-Nord », explique Hamou Aguini, directeur de la structure.

Désaccord avec la ville
Pour le président, Abdelkhader Bensalem « la situation est inquiétante ». « Non seulement on nous retire nos nouveaux locaux et on ne nous verse plus nos subventions, assure-t-il. Une réunion avec la ville organisée vendredi dernier « n’a débouché sur rien », selon lui.
Lors du dernier conseil municipal, Philippe Doucet, député-maire (PS) avait réclamé la « transparence de l’utilisation de l’argent public par toutes les associations ». « Nous souhaitons, comme pour la maison pour tous, qu’il y ait des élus au conseil d’administration », avait alors justifié le maire, faisant référence à la convention pluriannuelle signée en juin. Hamou Aguini avait alors expliqué « être d’accord ». « Mais vendredi dernier, la ville nous a dit vouloir trois élus au CA, c’est beaucoup… » Le président de Conjugue assure que la mobilisation n’est pas près de s’arrêter.

Je vous propose, ci-dessous, quelques articles de presse, publiés dans Le Parisien et La Croix, qui reviennent sur cette opération Argenteuillaise qui fut une vraie réussite. J'y détaille notamment les raisons qui nous ont guidées à organiser ces journées : "Depuis la venue mouvementée de Nicolas Sarkozy sur la dalle, Argenteuil est une ville exposée, stigmatisée, et je sais ce que cela coûte aux jeunes lorsqu’ils recherchent un emploi. Le problème n’est pas de savoir quelles sont mes convictions, mais d’assurer l’ordre public au meilleur sens du terme. On ne peut nier la montée actuelle de l’antisémitisme et de l’islamophobie. J’alerte régulièrement le gouvernement. Je considère qu’il est de ma responsabilité de préserver Argenteuil de ces tensions. Jusqu’à preuve du contraire, les lois de la République ne me l’interdisent pas.

L'emploi du temps de M. Doucet, le mercredi 10 avril:

• 10 h 29 M. Doucet invite les membres du PS d'argenteuil par mail à une assemblée pour le soir même pour faire le bilan de ses activités de "député de la 9ème circonscription " (il est en réalité député de la 5 eme, mais passons, tout le monde peut confondre Goussainville, Gonesse et Argenteuil)*
• 17 h 53 M. Doucet annule par mail l'assemblée générale du PS car il est souffrant.
• 18 h 35 M. Doucet tweet : il reçoit le vice président de la fédération nationale des villes moyennes

Questions :
Ou bien M. Doucet a eu une maladie subite, l'obligeant à annuler ses rendez vous, mais cette maladie soudaine a apparemment duré 42 minutes. Il est guéri. Nous sommes rassurés.
Ou bien il ne dit pas toute la vérité, ce qu'on a du mal a concevoir...
Ou bien ce sont les membres très nombreux de son service de communication, qui s'expriment à sa place.. et ils ont du mal a communiquer entre eux...?

A vouloir trop communiquer, il arrive qu'on s'emmêle les claviers...

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Le conseil municipal de lundi a adopté une modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Les règles d’urbanisme, souvent compliquées à comprendre et délicates à définir, traduisent précisément la volonté urbaine d’une équipe municipale. En l’occurrence, notre objectif est clair : préserver et valoriser les quartiers pavillonnaires de notre ville.
Nous préservons l’identité de ces quartiers puisque nous garantissons leurs caractéristiques urbaines. C’est d’ailleurs dans cette même veine que, dès 2011, nous avions modifié le PLU pour empêcher toute construction au-delà de 9 mètres de hauteur dans ces quartiers (l’équivalent d’une maison avec un seul étage).
Nous souhaitons aussi aider les Argenteuillais à valoriser leur bien et à l’adapter à leurs besoins.
Les règles du PLU actuel, extrêmement contraignantes, empêchaient la réalisation de projets d’agrandissement et d’amélioration des maisons. De nombreux permis de construire étaient refusés. Or, chaque famille argenteuillaise doit pouvoir rester durablement dans notre ville en adaptant sa maison à son évolution familiale (construction d’une chambre pour l’arrivée d’un enfant, d’une véranda, d’une salle de bain…). Les nouvelles règles adoptées le permettent désormais puisqu’elles prévoient :

• La possibilité de construire sur un terrain desservi par une voie de plus de 3,5 mètres de largeur, au lieu de 7 mètres auparavant ;
• La suppression de la « bande des 25 mètres » au-delà de laquelle il était impossible de rénover ou de construire ;
• La suppression du carré de 13 mètres par 13 mètres, dans lequel devait s’inscrire la construction.

C’est avec ces nouvelles dispositions que nous pouvons garantir à tous les Argenteuillais la possibilité de poursuivre leur projet de vie dans la ville ; une ville dont ils sont fiers. C’est avec ces nouvelles dispositions que nous préservons la diversité de l’habitat dans notre ville. C’est cela aussi aimer agir pour Argenteuil et pour les Argenteuillais !

Au lendemain du conseil municipal de lundi soir, l’association Conjugue se sent sonnée. « Nous sommes consternés », lâchait hier Hamou Aguini, directeur de cette structure aux 400 adhérents, implantée au Val- Nord depuis vingt-cinq ans. Un nouveau local devait être « dédié à Conjugue dans le cadre d’une convention Anru signée en 2005 », explique Hamou Aguini. Mais celui-ci a été rattaché à la maison de quartier du Val-Nord.

C’est ce point, à l’ordre du jour du conseil, qui a suscité de vifs débats. A la fin d’échanges parfois houleux, Philippe Doucet, le député-maire (PS) a expliqué que « depuis 2012, trois décisions de justice sont défavorables à la structure concernant le droit du travail ». La remarque fait bondir les sympathisants de l’association et son directeur. « Ces trois décisions émanent de la même salariée. Elle estime que son employeur aurait dû lui verser un salaire à temps plein alors que le médecin du travail l’avait mise en mi-temps thérapeutique. L’association lui a donc versé un salaire à mi-temps…, précise Nathalie Yacoub, avocate de Conjugue. Nous allons remettre en cause ces trois décisions provisoires lors d’une audience prévue le 10 septembre. »

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 Après avoir souligné que « 200 000 € d’argent public sont versés » à Conjugue, Philippe Doucet a insisté sur le fait de vouloir une « transparence de l’utilisation de l’argent public par toutes les associations ». « Nous souhaitons, comme pour la maison pour tous, qu’il y ait des élus au conseil d’administration », a-t-il souligné pendant le conseil municipal. Hamou Aguini rétorque que l’association « a signé la convention ».

Les représentants de l’intersyndicale Ufas autonome et CGT du centre hospitalier d’Argenteuil étaient au conseil municipal lundi soir. Objectif  : interpeller Philippe Doucet, le député-maire(PS), également président du conseil de surveillance de l’hôpital. « Nous ne pouvons pas prendre la parole, mais le député a promis de nous recevoir avant le 12 avril », détaille Aline Boulay, d’Ufas. Une information confirmée par l’élu. Ce jour-là, ils appellent à la mobilisation. Les syndicats dénoncent la détérioration des conditions de travail du personnel. « La direction ne va plus nous retirer les RTT comme c’était indiqué au début des négociations, mais elle veut décompter le temps de repas, soit 40 minutes, de notre temps de travail , explique Patricia Brunelle, de la CGT. Cela représente un mois de salaire par an et par agent », précise-t-elle.

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Lors du prochain Conseil Municipal qui se tiendra le lundi 8 avril 2013, parmis les nombreux points à l’ordre du jour, figure celui de la condamnation définitive du Centre social Conjugue, implanté au Val d’Argent Nord depuis 25 ans.

Le Député-Maire d’Argenteuil, Philippe Doucet, ainsi que l’ensemble de sa majorité actuelle saisit par l’association Conjugue restent sourds et ne semblent pas vouloir revenir sur ce projet de casse sociale et de destruction orchestrée par ces derniers selon l’association.

Est-ce la fin de l’association Conjugue présente depuis 25 ans sur le Territoire du Val d’Argent Nord, « L’association va être condamnée par rancune politicienne à la petite semelle ? S’insurge un habitant. D’autres nous confient : « Une ambiance nauséabonde règne sur le Val Nord » , « Philippe Doucet est peut-être grand par la taille, mais une chose est sûr, il est devenu étroit d’esprit ». Les habitants du Val d’Argent Nord demande à M. Philippe Doucet de se ressaisir et de revenir sur ce projet fou de destruction de l’association Conjugue.

L’association Conjugue interpelle l’ensemble de la classe politique et les citoyens Argenteuillais à ne pas rester immobiles face à la mise en œuvre de ce projet décidé et conduit  par le Député-Maire d’Argenteuil.

La Tribune d’Argenteuil

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Lettre N°23, Réussite éducative : oeuvrer à la réussite de tous

La décision du Conseil constitutionnel sur le régime concordataire d'Alsace-Moselle et celle de la Cour de Cassation à propos de la crèche Baby-Loup  ont éveillé des inquiétudes sur le respect de la laïcité. Comment y remédier ? Le point de vue de Philippe Doucet, député-maire (PS) d'Argenteuil et responsable du groupe de travail parlementaire "Laïcité et cultes".
Le Conseil constitutionnel, en février dernier, et la Cour de Cassation, il y a quelques jours, ont réinscrit la question de la laïcité à l'agenda politique. Ce n’est pas pour cela qu’il faut se précipiter dans une réponse partielle, ciblée ou de circonstance. Il ne s'agit pas de "haïr" une religion ou une autre mais de définir leur juste place dans la société française.
La laïcité est la première alliée du vivre ensemble.
La communauté de destin de notre Nation repose sur les valeurs communes qui nous permettent le vivre ensemble et lui donnent sens. Près d'un siècle et demi après les lois de la IIIe République qui ont fondé le socle républicain contemporain (liberté d’expression, liberté d’association, liberté syndicale, école obligatoire et laïque, séparation des églises et de l’État), retravailler ces principes essentiels permettrait non de les modifier mais de les faire vivre pleinement.
C’est en revenant aux valeurs – les vrais repères d’une société démocratique –, en les approfondissant et en les confrontant au réel que l’on donnera l’occasion aux citoyens de se les réapproprier, presque personnellement, pour finalement les partager réellement. Le socle républicain n’est pas une religion. Il n’a pas besoin de grands prêtres, de dogmes, ni d’inquisition. Il doit être compris par tous pour être vécu au quotidien et porter pleinement ses effets bénéfiques sur la société.
De la difficulté de faire évoluer la laïcité.
Mais c'est plus simple à énoncer qu'à mettre en œuvre. D'abord, la loi du 9 décembre 1905, qui a généré une jurisprudence importante, repose sur un équilibre juridique subtil qu’une modification ou une réécriture risquerait de remettre en cause.
Ensuite, le régime concordataire en Alsace-Moselle ainsi que les dispositions dérogatoires de l’outre-mer bénéficient d’un large consensus dans les territoires concernés, consensus qu’il serait inefficace et dangereux de remettre en cause brutalement.
Enfin, la place de la laïcité dans les valeurs de la République apparaît aujourd’hui amoindrie. La société française est de plus en plus fragmentée d’identités d’inspiration religieuse, de plus en plus malmenée par les défiances réciproques qui opposent les tenants de ces identités et de plus en plus déchirée par l’intrusion du fait religieux dans le débat public.

C’est pourquoi, afin de respecter l’esprit de l’engagement 46 de François Hollande, j’ai formulé deux propositions :

1. Supprimer le délit de blasphème
Il perdure dans le code pénal d’Alsace-Moselle aux articles 166 et 167. Sa suppression permettrait concrètement, en cohérence avec le corpus républicain en construction depuis 1870, de sortir d’un anachronisme incompréhensible aujourd’hui. En outre, elle permettrait de réaffirmer symboliquement la place de la laïcité, clé de voûte du vivre ensemble, et celle des religions, relevant de la sphère privée de chacun et ne pouvant prétendre, de ce fait, à une protection spécifique.

2. Enrichir l’article premier de notre Constitution
L'article premier de la Constitution devra formuler explicitement la neutralité et l'impartialité de l'État, des services et des agents publics en matière de religion. C’est parce que le service public, pris dans son sens large, c’est-à-dire au sens de toutes celles et de tous ceux qui y concourent, est le bien commun de tous les citoyens qu’il ne peut être que profondément, intrinsèquement laïc.

Notre société n'a pas besoin de la laïcité punitive dont certains se font une rente électorale. Elle a, au contraire, besoin de faire progresser la laïcité, cette belle manière d'être citoyenne et citoyen. C'est plus que jamais nécessaire.

 ''Moi conseiller général, Lui Président de la République ...",ou quand on se traite de "Conseiller général" pour se critiquer au PS!

Pour dénoncer l'inaction du Président de la République, un député socialiste, le qualifie de "conseiller général". Pas très gentil pour les Conseillers généraux, mais passons car "Moi, Conseiller général, je considère que c'est un honneur".

Où ça devient cocasse, c'est quand Harlem Désir secrétaire général du PS dénonce ces propos lors de la réunion du bureau national les qualifiant d'  "inacceptables" et les condamne "fermement" et "indignes d'un député socialiste". Du coup, pour lui, c'était bien une insulte.

A bien y réfléchir, "Lui, conseiller général" avait fait du département de la Corrèze le Conseil général le plus endetté de France, alors effectivement, ce n'est sans doute pas lui faire plaisir que rapprocher son mandat ancien de son mandat actuel !

(Voir article complet sur lexpress.fr)

Retour sur un débat du début du mois, quand il était envisagé de surtaxer le gazole.
L'hebdomadaire "Auto Plus" a demandé l'avis de notre député Philippe Doucet, lequel a publié cela sur sa page FaceBook.

Les syndicats CGT et UGICT des personnels :

• des villes d'Argenteuil et de Bezons
•  de la Communauté d'Agglomération d'Argenteuil Bezons
• d'AB Habitat

Interpellent le député Philippe DOUCET sur leurs salaires et la baisse de leur pouvoir d'achat.

Voir le tract en cliquant sur « source ».

Le 8 mars est une journée particulière dans notre calendrier citoyen : une journée d’actions et de revendications pour l’égalité entre les femmes et les hommes. « Égal » ne veut pas dire « pareil » ou « identique », chacun l’a bien compris. Mais cette exigence d’égalité, marquée symboliquement par ce 8 mars, semble tout de même poser problème à certains. Tant et si bien qu’ils ont trouvé une parade à cette journée citoyenne en la transformant subrepticement en « fête de la femme », un peu comme on a la « fête des mères » quelques semaines plus tard, un temps sympathique et familial mais pas précisément politique et revendicatif.
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Argenteuil ville des solutions, c’est une délégation spécifique «droits des femmes», confiée à Marie Adjeoda. Argenteuil ville des solutions, ce sont des initiatives dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Ces violences, dans le couple ou hors de lui, sont intolérables. Quand la dignité des femmes est atteinte, c’est la République qui souffre. Argenteuil ville des solutions, c’est la Maison des femmes. Nous leur devions cet équipement ressources, cet équipement de dialogue, d’information, de soutien en cas de coups durs. Argenteuil ville des solutions, c’est un engagement sans précédent pour l’accueil des tous petits avec 380 nouvelles places en crèche. Nous savons que l’accès des femmes à l’emploi passe aussi par une politique ambitieuse d’accueil.
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Le mot d’ordre de l’édition 2013 de la journée internationale des femmes, c’est «le 8 mars c’est toute l’année.» La lutte et l’action en la matière n’est pas, en revanche, réservée aux femmes. Que les hommes aussi s’engagent sur le chemin de l’égalité. Nombreux sont ceux qui l’ont fait. Pour ma part, j’y suis engagé, résolument et depuis longtemps.

Ce devait être une simple réunion publique. Celle, à un an des élections municipales, qui permet à Philippe Doucet, député-maire (PS) et son équipe de faire le bilan de cinq ans de mandat à la tête d’Argenteuil. Mais jeudi soir, dans la salle Pierre-Dux, l’ambiance s’est échauffée...
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Hamou Aguini, directeur de l’association Conjugue, très implantée au Val-Nord, en profite pour interpeller le maire sur « l’affectation du nouvel équipement social qui doit être mis à disposition de Conjugue dans le cadre d’une convention Anru ».
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L’association aux 400 adhérents a d’ores et déjà prévu de se mobiliser. La mairie assure de son côté que « le centre social se met hors jeu », car « la ville se mettrait en difficulté d’un point de vue juridique si elle-même ne respectait pas les conventions qu’elle signe avec ses partenaires ». Les responsables de Conjugue ont demandé à rencontrer le maire. Pour le moment sans succès.

Le député-maire (PS) organise une réunion publique ce soir à 20 heures à la salle Pierre-Dux (9, boulevard Héloïse) intitulée « 1 800 jours pour Argenteuil : inventer, gérer, accompagner » .../...