Suppression des voeux du maire, non-renouvellement de contrats: le budget pluri-annuel d'Argenteuil a été approuvé mi-avril par la chambre régionale des comptes (CRC), saisie par le préfet en raison du déficit alarmant de la commune, a-t-on appris lundi 27 avril auprès de la mairie.
Saisie par le préfet du Val-d’Oise, la CRC avait rendu en juillet un avis dans lequel elle s’alarmait d’une « détérioration structurelle de la situation budgétaire », en raison notamment d’une forte hausse des dépenses de personnel. A fin 2013, la troisième ville de la région parisienne (106 000 habitants) présentait ainsi un déficit de plus de 17,2 millions d’euros, pour une dette proche de 305 millions d’euros.
C'est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de notre ami Gérard d’Oléac. Grande figure de la vie politique et associative argenteuillaise, il a été pendant près de 40 ans un pionnier de l'opposition municipale. La longévité et l'intégrité de son engagement pour notre ville nous oblige. Il restera une référence pour ceux qui sont engagés pour la défense de nos valeurs. C'est pourquoi j'invite tous ceux qui ont Argenteuil au cœur à venir se recueillir pour ses obsèques, qui auront lieu demain à la Basilique d’Argenteuil à 10h30. Argenteuil perd un grand homme... Mais sa cause ne s'éteint pas avec lui : le combat continue, plus que jamais ! A demain je l'espère à la Basilique.
Alors que la question du logement fait l’objet à la région de la plus grande opacité, Valérie Pécresse dénonce les restrictions inacceptables de la mission d’information et d’évaluation proposées par Jean-Paul Huchon. A l’occasion aujourd’hui de l’examen du rapport de cette mission, Jean-Paul Huchon a refusé :
d’étendre le périmètre de la mission à TOUS les logements de la région, de toute nature, sur lesquels la Région dispose notamment d’un droit de réservation et /ou d’affectation au titre de sa politique logement.
d’étendre la durée de la mission à 6 mois contre 3 mois proposés par l’exécutif régional, réduisant ainsi sa capacité d’investigation pour connaitre toute la vérité.
qu’il soit écrit noir sur blanc que l’opposition désigne le rapporteur de la mission comme cela se fait aujourd’hui au Parlement.
Le soupçon ne pourra pas être levé par une mission volontairement restreinte, au rapporteur soumis au bon vouloir de l’exécutif et dont la durée est volontairement réduite. Jean-Paul Huchon n’a ainsi pas cessé d’affirmer que les logements de fonction se situaient uniquement dans les lycées alors que le rapport de la Chambre régionale des comptes stipule que « la région recense 1 177 logements de fonction, essentiellement au sein des lycées » A l’heure où les Franciliens rencontrent tant de difficultés à se loger, savoir que la région Ile-de-France attribue sans contrôle d’une commission pluraliste, incluant des membres de l’opposition, des milliers de logements et en laisse 1 200 vacants, est scandaleux ! L’opacité est et demeurera donc la caractéristique de la gestion de Jean-Paul Huchon à la Région Ile-de-France !
« Les séniors avec Philippe Doucet » c’est le titre du prospectus que j’ai reçu à l’entrée de la mairie. (???)
Je ne vais plus aux banquets du 3ème âge, car ma femme s’y refuse… Pourtant, autrefois, j’aimais bien l’ambiance et les vieux amis que j’y retrouvais. Je me suis donc inscrit pour avoir les coffrets gourmands. Après les corbeilles gourmandes, les coffrets festifs, voilà maintenant les coffrets gourmands. Avec les vœux de « bonne dégustation » de Monsieur le Maire et de ses adjointes. J’y ai donc trouvé, parmi d’autres régals, une terrine de Saint-Jacques de 90 grammes avec 37,4% de coquille. Un marmiton de canard avec 28% de manchon de canard et je vous passe les compléments. Un pot de pêche de vigne à la fine champagne, 50% de pêche et 2% de fine champagne. Une confiture de Noël avec 7,5% d’orange (et de la matière grasse végétale). Et côté gourmandises, 2 palets bretons (40 grammes) et 50 grammes de truffes fantaisie, avec des traces de lécithine de soja, de palme et d’arachide ! Et comble du comble, 3 papillotes de pâte de fruit et de chocolat à l’intérieur desquelles il est écrit des phrases….comme les carambars, qui tendraient à nous dire que nous sommes retombés en enfance. Et tout cela est vrai. Oubliés le stylo, le porte clef avec jeton pour caddy dans les supermarchés, oubliés les petits gadgets qui nous montraient qu’on pensait un peu à nous. Mais ma femme est contente, elle a une jolie boîte pour ranger ses souvenirs. Je suis né à Argenteuil, je vois mes impôts augmenter, j’ai des prospectus qui nous promettent des jours meilleurs. Les seniors avec Philippe Doucet ? Sûrement pas. Peut-être qu’il veut les empoisonner avec les colis de Noël ! Place aux jeunes.
Le Théâtre 95 a organisé, samedi 7 décembre 2013, un colloque national sur la démocratie, portant sur le thème:
La démocratie : confisquée, ébranlée, à réinventer ?
Ce colloque s’inscrivait dans la continuité des « forums » démocratiques initiés par le Théâtre 95, rappelant ainsi le lien intrinsèque qui existe entre théâtre et démocratie. Il prenait également la suite des colloques déjà organisés par le Théâtre 95 depuis de nombreuses années. La démocratie confisquée, ébranlée ? Ce colloque a été l’occasion d’échanger sur les enjeux majeurs de la démocratie aujourd’hui et de tracer quelques voies pour la réinventer peut-être… Il a rencontré un vif succès auprès du public local et parisien (2/3 pour Cergy-Pontoise et 1/3 pour l’agglomération parisienne), puisque plus de 800 personnes ont assisté aux trois tables rondes proposées, traduisant là tout l’intérêt du public pour ce débat enrichi par la parole de chacun : chercheurs et acteurs de la démocratie, sociologues, philosophes, ou encore acteurs syndicaux, associatifs, politiques. Parmi les 15 intervenants de grands renoms figuraient notamment Céline Braconnier,Henri Weber, Valérie Pécresse, Modeste Zanh et Karima Delli. Une grande variété de thématiques ont été abordées, telles que la crise de la représentation, la question des contre-pouvoirs, ou encore les formes d’intervention participatives. Afin que chacun puisse apprécier la qualité des interventions et des échanges, les temps forts du colloque seront accessibles sur le site (pour plus de renseignements : http://theatre95.com/site/event/colloque) et donneront lieu à une publication dans le numéro de janvier de La Terrasse, ainsi qu’à l’enregistrement d’un CD. Prochain rendez-vous le 29 janvier 2014 à 20h30, pour une conférence-débat avec Patrick Pelloux, Urgences « Une soirée sans ordonnance ».
Je vous invite a lire mon éditorial à paraître dans la Newsletter du CODES (comité départemental pourĺ éducation a la santé) du val d'Oise. Nous avons souhaité consacrer cette dernière lettre de 2013 au thème "santé précarité" en valorisant des initiatives locales.
L’accès à la prévention et aux soins des publics en précarité, une priorité pour tous !
L’Ile de France est la région la plus favorable mais aussi la plus inégalitaire. En matière de santé, ses atouts ne profitent pas de façon équitable à tous les franciliens. Les plus défavorisés au plan socio économique sont aussi les plus fragiles au point de vue de la santé. Le Val d’Oise fait partie des territoires défavorisés (espérance de vie moins favorable, revenus médian faible dans le Sud du Val d’Oise). Certaines populations connaissent des situations particulièrement défavorables au regard d’indicateurs dont on sait qu’ils déterminent de façon négative l’état de santé : précarité des ressources économiques et des conditions de travail, difficultés liées au logement, vulnérabilités liées à la migration ou à la discrimination L’indicateur de mortalité infantile est de 3,9% pour 4% en France. 39% de la population vit seule, 11,1% d’étrangers, 15,5% constitue des familles monoparentales, 6% (6,1 en France) des ménages ont des ressources d’au moins 75% provenant de la CAF, 21,3% des enfants de moins de 20 ans vivent dans un ménage à bas revenus (2006, ORS). Ces données posent la question des déterminants de la santé qui engendrent des inégalités de santé et doivent être pris en compte dans les projets. Pour les personnes en situation de précarité, les questions de santé peuvent passer au second rang des préoccupations (difficultés d’accès aux soins : motifs économique, isolement, manque de connaissances des structures, défaut de prise en charge ). Les actions sont à développer mais surtout à adapter. Les constats des professionnels de terrain sont unanimes. Les populations fragilisées montrent un cumul de problèmes de santé d’ordre physiologique et psychologique mal ou non résolus souvent occasionnés ou aggravés par la situation sociale de la personne, qui la place de fait dans une situation de fragilisation et de risque accru par rapport au reste de la population. Lors des animations menées précédemment par le CODES95, les bilans positifs montrent que le public à des demandes précises. Les espaces informels proposés correspondent à leurs demandes, ainsi les besoins sont exprimés en toute liberté et aisance. Le public est demandeur quant les actions proposées prennent en compte les freins et leviers (animations en soirée pour favoriser la venue des personnes qui travaillent, proposer des activités pour les enfants). Proposer des ateliers santé en éducation pour la santé permettra au public de tendre ou devenir responsable de sa santé et d’accéder à cet "état de bien être complet", que définit la charte d’Ottawa, c’est non seulement développer le niveau des connaissances mais aussi donner à chacun un espace de responsabilité individuelle qui favorisera la démarche préventive et la participation active à l’accès au mieux être. Et au final tendre vers la réduction des inégalités de santé ! Mais comment les acteurs vont pouvoir tendre à ce résultat alors que les crédits du ministère de la santé consacrés à la prévention sont en baisse de plus de 14% dans le projet de budget pour 2014. Ils passent ainsi de 140 à 120 millions d’euros, à comparer aux plus de 250 milliards d’euros consacrés aux soins Et cela, alors même que la Stratégie nationale de santé que le gouvernement vient d’adopter affirme solennellement « Faire le choix de la prévention et agir tôt et fortement sur tout ce qui a une influence sur notre santé » ! (> lire le communiqué de presse SFSP) N’hésitez pas à nous contacter pour de futurs projets ! Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d’année !
Suite aux accusations de l’opposition, la majorité PS a contre-attaqué en apportant les documents à la permanence de campagne du candidat Georges Mothron (UMP). Hier, l’engagement pris par Philippe Doucet a été tenu où ce dernier a fait livrer « 27 000 mandats de paiement » à l’aide d’un monte-charge habituellement utilisé pour les espaces verts à la permanence de campagne du candidat Georges Mothron (UMP). Un engagement pris lors du dernier Conseil Municipal qui fait suite à l’interpellation de Philippe Métézeau, Conseiller Municipal (UDI) sur la question des délais de paiements où celui-ci avait énuméré une longue liste d’entreprise qui n’avait été payé selon le délais légal. Lors de cet interpellation, il avait demandé des clarifications notamment concernant la société Eiffage « Est-ce vrai qu’Eiffage vous a facturé le mois dernier plusieurs milliers d’euros d’intérêts pour 46 factures payées en retard, souvent de plus de trois mois au-delà des 45 jours exigés par la loi ? » Lors de l’intervention de Philippe Métézeau à ce dernier Conseil Municipal, celui-ci avait dénoncé « une situation grave » en prenant notamment pour exemple « une entreprise non payée de ses 127000 € a été contrainte de bloquer les serrures de l’école pour être enfin écoutée ». Fabien Bénédic, adjoint au Maire, lui avait aussitôt assuré « que la ville n’a jamais été redevable d’intérêts moratoires auprès de la société Eiffage » et qu’en conséquence de quoi, « il ne lui est pas possible de transmettre des informations qui n’existent pas ». Philippe Métézeau est sidéré par toutes les sommes dues à de nombreux fournisseurs (avec lesquels l’opposition a eu des contacts) suite aux différents travaux engagés ces derniers mois sur la commune, alors « que la situation financière » de la ville ne le permettait pas, indique-t-il . Le Parisien, présent également lors de ce Conseil Municipal revient sur cette situation étonnante qui s’est déroulé hier avec la livraison de ces 27 000 mandats et notamment en publiant plusieurs témoignages de certains chefs d’entreprise : La « ville d’Argenteuil ne fait pas partie des payeurs les plus réactifs »...un autre d’indiquer « attendre une facture depuis un an…Mais, poursuit-il, la ville a toujours payé » désireux de vouloir continuer à travailler avec la ville. Un autre chef d’entreprise regrette « les conséquences néfastes des retards de paiements sur [sa] société…Quand on est une petite boîte, on peut tout simplement couler ». Lire l’article du Parisien Pour l’opposition, cette livraison de 27000 mandats de paiement hier « n’est qu’un écran de fumée » car, elle affirme posséder « les preuves » de ce qu’elle avance. Pour la majorité qui a contre-attaqué, il s’agit simplement de répondre aux accusations de l’opposition en étant totalement transparent. Ce nombre correspond aux mandats émis par la ville en 2013. « La ville fait beaucoup de travaux et paie tous ses fournisseurs, explique le directeur général des services, Joël Fournié, qui accompagnait ce surprenant convoi. Cela fait beaucoup de mandats. » Georges Mothron, arrivé quelques minutes après la livraison, a déplore le procédé. « C’est un gâchis monstre de papier d’autant plus que le fournisseur de papier ne veut plus fournir la municipalité, indique l’ancien maire, candidat aux municipales de 2014. Nous avions demandé une quarantaine de documents mais manifestement ils ne semblent pas exister. On ne laissera pas ça comme ça. On ne dit pas que l’entière comptabilité de la ville n’est pas bonne, mais que des millions d’euros n’ont pas fait l’objet de commandes ni de mandatements, ce qui est totalement illégal. » commentaire de l’article du Parisien – Une vidéo a été tourné, visible en lisant l’article du Parisien.
La prochaine séance du conseil général du Val d'Oise se tiendra le vendredi 20 décembre à 9 h 30 Les séances du Conseil général sont publiques et ouvertes librement à chaque Valdoisien qui s’intéresse au travail et aux décisions prises par le Conseil général. Vous pouvez également suivre les séances en direct ou en différé sur le site http://www.valdoise.fr/
Pour vous rendre au Conseil général :
Conseil général du Val d’Oise bâtiment C - salle des délibérations 2, avenue du Parc 95032 Cergy-Pontoise cedex
par transports en commun : bus L95-19, direction Cergy, puis bus STIVO L48 direction Etancourt en voiture : par l'A15, sortie 9, direction préfecture puis Conseil général
Dans un communiqué, Marc Fesneau, secrétaire général du MoDem, a réaffirmé que le parti ne soutiendra pas les candidatures aux municipales des maires sortants d'Argenteuil et Bezons. Selon lui, « les adhérents du Mouvement Démocrate qui s'engagent sur ces listes seront suspendus du mouvement », conformément aux statuts de la formation.
« Il ne saurait en effet être question qu'un quelconque soutien soit apporté aux candidats de ces listes aujourd'hui ou demain », assure Marc Fesneau, qui ajoute : « Au contraire de ces informations, nous travaillons avec celles et ceux qui sur ces deux villes veulent offrir une véritable alternative et qui souhaiteront engager un partenariat réel avec notre formation politique ».
Alors que la prévention santé est déjà mise a mal depuis longtemps dans notre pays, les crédits d'Etat accuseront une forte baisse en 2014. C'est la santé, en particulier celle des jeunes qui en pâtira dans les années a venir. En tant que Président du CODES 95 ( COmité D'Education pour la Santé du Val d'Oise), et vice President du Conseil général en charge de la santé, je m'associe à la protestation de la société française de santé publique.
Communiqués de presse SFSP - 17 décembre 2013 Priorité à la prévention : - 14 % ! Les crédits du ministère de la santé consacrés à la prévention sont en baisse de plus de 14% dans le projet de budget pour 2014. Ils passent ainsi de 140 à 120 millions d’euros, à comparer aux plus de 250 milliards d’euros consacrés aux soins… Et cela, alors même que la Stratégie nationale de santé que le gouvernement vient d’adopter affirme solennellement « Faire le choix de la prévention et agir tôt et fortement sur tout ce qui a une influence sur notre santé » ! ....
D'un côté de nouvelles boutiques s'ouvrent dans l'artère principale de la ville, très probablement soutenues par des subventions municipales et d'un autre côté des boutiques ferment ...
et aussi la chanson de Boris Vian sur le « petit commerce »
Il y a un mois Zouber Sotbar, conseiler municipal socialiste en désaccord avec sa majorité , accordait une interview à la Tribune d'Argenteuil. Voir ci-après.
Plus que jamais la classe politique doit se ressaisir face à la défiance des Français à l’égard du politique en général, qu’il s’agisse des idées ou encore des acteurs et de leurs actes, et plus grave à l’égard de la République, de ses valeurs, de ses principes et de ses Institutions. Outre le climat des affaires, les cumuls et autres conflits d’intérêts insupportables dans les différents méandres des administrations locales sensées représenter des citoyens qui s’y identifient de moins en moins à l’exception de l’échelon municipal, on assiste à l’émergence d’une véritable oligarchie politico-financière qui éloigne de plus en plus le citoyen du politique, remettant en cause le fonctionnement démocratique de notre République. Une minorité d’individus, dont la légitimité, le parcours et même la moralité suscitent de nombreuses interrogations, arrivent à confisquer le pouvoir au peuple pour servir leurs petits intérêts égoïstes. De plus en plus préoccupée par le quotidien immédiat, la société s’individualise et les citoyens sont transformés en simples consommateurs au lieu d’être des acteurs de leur destin. Du coup, ils ne se sentent plus concernés par la gestion des affaires publiques qu’ils subissent sans s’en rendre compte sous l’effet de la distraction des médias qui les éloignent de toute conscience collective. Il en résulte un repli identitaire propice aux dérives xénophobes et racistes consistant à rejeter la faute sur les « étrangers » et ceux qui sont considérés comme tels, sans jamais se remettre en question. L’histoire ne cesse de nous démontrer l’issue incertaine de ces raccourcis qui se sont souvent soldés par des crimes contre l’humanité. Pendant qu’une partie de la Droite n’hésite plus à brouiller les frontières avec l’extrême droite transformant ainsi le vote FN en vote d’adhésion pour des raisons idéologiques devant son incapacité à offrir une autre voie, une partie de la Gauche bien-pensante, ne trouve rien de mieux à faire que d’instrumentaliser les actes xénophobes et racistes à des fins électoralistes sur fond de petits calculs politiciens de très courte vue dans l’espoir de mobiliser un électorat communautariste en sa faveur, puis de jouer sur les peurs de cet électorat fabriqué de toute pièce pour diviser la Droite. Toutes ces pratiques irresponsables nuisent au politique et conduisent à une banalisation des discours et des actes, tout en nous éloignant des valeurs de la République, notamment dans sa dimension sociale. Il devient urgent de lutter contre toutes les formes de discrimination et dans tous les domaines, en se gardant bien d’être discriminant à l’égard de certains critères, parce qu’elles remettent en cause le principe d’Egalité et produisent de fait des inégalités sociales remettant en cause à leur tour le pacte social qui unit le citoyen à la République. Au niveau national, l’incapacité du Gouvernement à réaliser le rassemblement de la Gauche comme c’est le cas à l’échelon local, ou encore ses trop nombreux renoncements à mener cette grande réforme fiscale de Gauche tant attendue par les Français au nom du dogme budgétaire européen dont on ne perçoit ni la légitimité politique, ni l’efficacité économique et sociale, intensifie le sentiment de confusion, voire même de révolte qui prévaut. A bien des égards, la ville d’Argenteuil est devenue le creuset de ces maux qui minent l’avenir de la ville et sur lesquels je me suis déjà exprimé avec des éléments de bilan détaillés qui démontrent l’ampleur des échecs bien loin de ce que doit être une politique de Gauche. Conscient de cette réalité, je n’ai cessé d’alerter mes collègues élus sur ces dérives en leur rappelant que chaque élu tient sa légitimité des engagements que nous avons pris vis-à-vis des électeurs qui nous ont désignés démocratiquement et non du Maire. Pendant toutes ces années, je me suis battu en interne au prix de l’isolement et aux intimidations avant de rompre le silence publiquement, avec à chaque fois la volonté ferme de ne jamais démissionner devant la bataille des idéaux démocratiques et de Gauche pour lesquels tant de personnes ont sacrifié leur vie. Plus récemment, je me suis exprimé en appelant de mes vœux un sursaut républicain à Gauche, qui devait se matérialiser par l’organisation d’une primaire citoyenne susceptible de remobiliser notre électorat en tant qu’acteur du changement. Autant je regrette de n’avoir pas été entendu dans mon parti, autant je me réjouis d’avoir été entendu par d’autres composantes de la Gauche qui sont persuadées comme moi qu’un autre chemin est possible. Comme au niveau national, à Argenteuil, nous avons besoin de ré-orienter la gouvernance de la ville pour revenir aux fondamentaux de la Gauche, en totale conformité avec les valeurs socialistes qui sont les miennes et que je défends à la fois dans les discours et les actes. A présent, il est temps pour eux comme pour moi de prendre nos responsabilités et participer à l’élaboration collective d’une nouvelle offre politique et citoyenne. Bien entendu dans ce cadre, je suis prêt à assumer toutes les responsabilités qui pourraient être les miennes dans la conduite de cette liste pour constituer une véritable alternative citoyenne à Gauche.
« Je suis prêt à assumer toutes les responsabilités qui pourraient être les miennes dans la conduite de cette liste pour constituer une véritable alternative citoyenne»
Zouber Sotbar Conseiller municipal socialiste Membre de la commission nationale du PS en charge des relations Nord/Sud
L’espace mobile jeunesse se transforme en espace mobile citoyen le temps de quelques semaines, à Argenteuil. Ce service de proximité, lancé en mai dernier, est d’ordinaire destiné à aider les jeunes des quartiers à accéder à l’emploi. Mais à l’approche des élections municipales et européennes, le camping-car parcourt la ville pour encourager les habitants à s’inscrire sur les listes électorales. « Comme certains ne pensent pas à venir vers nous, nous allons vers eux », résume Abdelkader Zerguit, responsable de l’espace mobile jeunesse. Pour faciliter l’inscription des Argenteuillais, le camping-car est d’ailleurs entièrement équipé : deux ordinateurs, l’accès Internet et un scanner. « Nous restons deux jours de suite dans le même quartier, ça permet aux gens de revenir avec tous les papiers nécessaires », explique Abdelkader Zerguit, qui rappelle que la démarche est « totalement apolitique. » Hier, posté à l’entrée du marché Héloïse, le camping-car plutôt voyant a attiré quelques curieux. Eliane, 70 ans, venue prendre des renseignements, dit n’avoir « jamais voté de sa vie ». « Ceux qui se présentaient ne me disaient rien. Mais cette année, je compte bien prendre une carte, au cas où », soupire cette habitante. Pour Awatif, 34 ans, qui habite à Argenteuil depuis 2010, la situation est différente. « Je n’avais jamais pris le temps de m’inscrire ici. Cet espace est pratique, je n’ai même plus besoin d’aller jusqu’à la mairie », se félicite-t-elle. Deux personnes qui reviendront sans doute officialiser leurs intentions dans la journée. De là à voter en mars 2014? « On espère, note Abdelkader Zerguit. Notre démarche s’inscrit dans la durée. Il faut encourager les gens à devenir acteurs de leur ville. »
A l'occasion de l'assemblée des personnels organisée par leur syndicat C.G.T., les personnels ont exprimé leur ras-le-bol concernant :
- les nombreux gaspillages financiers - la dégradation des conditions de travail et par voie de conséquence la qualité du service rendu - le développement de la politique clientéliste en direction des locataires et des personnels - la non reconnaissance du travail accompli - le report aux calendes grecques des négociations sur les salaires et le piétinement des négociations sur les classifications, l'égalité homme / femme,....
Parmi les nombreux gaspillages financiers il a été dénoncé :
- le développement de la vacance des logements privant l'Office de plusieurs millions d'€ de recettes alors qu'il y a 7 000 demandeurs de logement - l'utilisation abusive de l'argent des locataires pour mettre en œuvre la politique d'affichage commerciale de la municipalité. Des sommes importantes sont utilisées pour acheter des commerces, les aménager, construire des équipements du ressort de la municipalité (cabinet médical,....) alors que les personnels manquent de moyens pour remettre en état les logements, et répondre aux besoins des locataires. Dans le même temps le Président de l'Office a décidé d'imposer une nouvelle augmentation de + 1,5% les loyers des locataires alors qu'il accorde des ristournes pour des commerces. La politique en direction des commerces doit être financée par la municipalité et pas par les locataires.
L'Office ne doit pas être utilisé à des fins partisanes et être dévoyé de ses missions essentielles.
Convergences des intérêts des locataires et des personnels. De leur côté les locataires exigent des loyers abordables, l'entretien des bâtiments.... les personnels demandent la reconnaissance de leur travail et les moyens nécessaires pour exercer leur mission de service public auprès des locataires. Le syndicat C.G.T. va lancer une campagne de sensibilisation pour dénoncer les gaspillages financiers et obtenir les moyens nécessaires pour mettre en œuvre un service de qualité qui s'attache à répondre aux besoins essentiels des locataires. Et pour ce faire il est aussi indispensable que les salariés qui œuvrent tous les jours en ce sens soient reconnus, respectés.
Afin de sensibiliser les jeunes et les inviter à s’inscrire sur les listes électorales, trois associations d’Argenteuil proposent, ce samedi, un tournoi de foot citoyen. Force des mixités (FDM), Boubsky et Impulsia —, fondées respectivement par Abdellah Boudour, Kévin Lowata et Bernard Messi, organisent cette rencontre gratuite, dans le complexe de futsal Footmax. Pour participer, deux règles : « Etre Argenteuillais et avoir sa carte d’électeur ou un document qui atteste que les démarches pour s’inscrire sur les listes électorales sont en cours », insiste Abdellah Boudour. A partir de 16 heures, seize équipes de six joueurs — cinq titulaires et un remplaçant — s’affronteront durant ce tournoi pas comme les autres.
Le divorce semblait consumé entre la mairie d’Argenteuil et le centre social Conjugue. Pourtant, lors du dernier conseil municipal, la situation a pris un nouveau tournant. Voté à l’unanimité, un premier point a permis la désignation de trois élus de la ville (Nadia Métref, adjointe référente du Val nord, Renée Karcher, en charge de la vie des quartiers et Lionel Ribeiro, délégué aux relations internationales) au conseil d’administration de cette structure implantée au Val nord depuis 25 ans. « La ville est donc parvenue à un accord avec l’association qui a accepté, comme les autres centres sociaux associatifs avant elle, la présence d’élus au sein de son CA, ce qui est nécessaire pour contrôler l’utilisation des fonds publics dont elle bénéficie », explique-t-on en mairie. Dans la foulée, une délibération a acté le versement des subventions, consignées depuis plusieurs mois, « soit près de 90 000 € », selon Hamou Aguini, directeur de Conjugue. « Pour nous, c’est un soulagement car cela va nous permettre d’honorer nos factures », confie ce dernier, rappelant que « l’association est restée debout malgré les difficultés qu’elle a vécues ». De son côté, la ville se dit « satisfaite d’être arrivée à cet accord puisqu’il va permettre à Conjugue de continuer son travail pour les habitants du quartier, tout en garantissant le respect des principes de transparence de l’utilisation de subventions publiques ». Peut-on parler pour autant de réconciliation? Pas si sur. « Toute cette histoire va laisser des traces », souffle Hamou Aguini, précisant que la salariée qui avait attaqué l’association aux prud’Hommes « a été récemment déboutée ». « Nos revendications sont justes et légitimes mais la principale, celle de récupérer les locaux de la Bérionne qui nous ont été octroyés en 2005, dans le cadre d’une convention Anru signée, n’a pas eu d’échos », ajoute le directeur de Conjugue qui garde l’espoir de les « récupérer » un jour.
Revitalisation des commerces ? Grands travaux d'amélioration ? Transformation du centre-ville ? Vivre ensemble ? Voilà un article,publié sur bondyblog. Je n'en change pas un mot, je n'en retire ni n'ajoute pas une ligne. Je viens de le découvrir.peut être un peu différent de ce qu'on lit dans les publications municipale, et a côté-courant de l'autosatisfaction permanente de M. Doucet. A VOUS DE LIRE.
Plein de signes témoignent souvent du fait que les élections municipales approchent à grands pas. Les tracts sur les marchés et dans les boîtes aux lettres, les déplacements du maire ou les rénovations urbaines. A Argenteuil, c’est fin août que les travaux se sont terminés dans une des rues commerçantes du centre-ville : la rue Paul Vaillant Couturier. Et c’est majoritairement les conséquences de ces travaux sur leur chiffre d’affaires que les commerçants évoquent lorsque l’on aborde les prochaines élections municipales. A la bijouterie, on pensait que ces travaux allaient pourtant aider à redynamiser le centre-ville qui souffre d’une absence de mixité sociale. La bijoutière de la rue l’a constaté « je suis ici depuis 1999 et Argenteuil est une ville mal gérée depuis longtemps, c’est une ville endettée parce qu’il y a eu trop de social. Le mélange social a disparu, j’ai perdu 70% de ma clientèle, avant à Argenteuil, c’était les métiers de bouche maintenant il n’y a plus que des chinoiseries et des kebabs ». Au salon de coiffure, on se plaint du fait que ces travaux ont fait de la rue, une rue entièrement piétonne empêchant les commerçants de la rue de pouvoir se garer à proximité. « Encore un architecte qui a fait ça de son bureau » soupire le patron du salon qui souhaiterait voir ses charges baisser en contrepartie des mois ou les travaux ont rendu son salon difficile d’accès. D’autant plus qu’avec l’augmentation des impôts locaux, cela se répercute sur sa clientèle, « j’ai vu des clientes en pleurs, paniquées par le montant des impôts cette année ». Son employée, 30 ans, a passé toute sa vie à Argenteuil et comme à la bijouterie, elle regrette que le centre-ville ait perdu sa diversification et a l’impression que la ville se détériore. Mais si tous deux ne soulèvent pas de problèmes majeurs d’insécurité dans cette rue désormais « jolie », ils regrettent seulement que « les caméras ne voient que les gens qui grillent les feux rouges, pas les dealers ». Si George Mothron, candidat UMP est passé les voir au salon il y a quelques jours, aucune trace du maire Phillippe Doucet et certains le déplorent. Chez l’Etoile d’Or, traiteur à Argenteuil depuis 2009, on se réjouit de pouvoir compter sur sa clientèle d’habitués, mais le chiffre d’affaires a quand même souffert à cause des travaux. « M. Doucet a fait n’importe quoi, et il n’est jamais venu nous voir ». Pourtant, il a été sollicité par les commerçants. Une pétition a été lancé afin de montrer leur opposition aux travaux qui ont supprimé les places de parking ne permettant plus aux clients pouvoir se garer afin de faire leurs courses dans les commerces de la rue. « Y’a pas de mystère » pour la gérante du taxiphone, « avec le centre commercial dans la rue et son parking souterrain, les gens s’y garent gratuitement pendant deux heures, font leurs courses et repartent, ils ne se promènent plus dans la rue ». Mais la pétition des commerçants de la rue Paul Vaillant Couturier est restée lettre morte malgré tous les efforts de la pharmacienne qui en est à l’origine. « On a fait cette pétition pour qu’il ne nous retire pas toutes les places, mais on a pas eu de retour, on nous a même enlevé nos places réservées aux handicapés sans compter les problèmes de livraison, ils ont laissé des emplacements, mais comme y’a pas d’autres places les gens s’y garent tout le temps parce que sinon, ils doivent tourner au moins une demi-heure, mais du coup ça y va les PV ». A la boulangerie « La gerbe d’or » même son de cloche, le chiffre d’affaires aussi a baissé depuis que les gens ne peuvent même plus stationner prendre une baguette, « oui la rue est plus jolie mais je ne vois pas ce qu’il y a derrière et le maire n’est pas venu nous l’expliquer ». A quelques mois des élections, si ces commerçants sont conscients des problèmes ils sont quelques peu résignés et sceptiques quand au fait de voir changer les choses à l’image de la bijoutière « je ne me fais aucune illusion même si parfois je me dis ‘peut-être’, peut-être qu’il y aura du changement ».
Olivier Sellier, maire adjoint MoDem d’Argenteuil soutiendra le socialiste Philippe Doucet lors des municipales de 2014. Frédéric Lefebvre-Naré, qui vient de démissionner du Mouvement Démocrate, pourrait en faire autant. Les instances du MoDem ne valident pas ces initiatives. Il y a aura des militants Modem aux côtés de Philippe Doucet, maire socialiste sortant d'Argenteuil, en mars prochain lors des élections municipales. Olivier Sellier, actuel maire adjoint MoDem d’Argenteuil partira de nouveau derrière celui qu'il avait soutenu en 2008. Un choix que pourrait également faire Frédéric Lefebvre-Naré. Ce dernier avait quitté le MoDem en novembre dernier pour fonder « Argenteuil Démocrate » qu'il préside. Un mouvement qui pourrait cependant changer de nom, celui-ci étant déjà utilisé par un autre mouvement présidé par... Olivier Sellier. L’actuel maire adjoint devra cependant se passer du soutien de son parti. En cause la décision des instances départementale et nationale du Mouvement Démocrate de refuser leur soutien à Philippe Doucet. Un choix justifié par Nathalie Elimas, porte parole du MoDem 95 : « Un accord est impossible car Philippe Doucet représente une gauche dure qui n'est pas compatible avec les valeurs de François Bayrou». Qu'importe, Olivier Sellier défendra le bilan de la majorité socialiste. « La politique conduite à Argenteuil par le maire actuel avec une équipe de large rassemblement allant de la gauche au centre reste conforme à nos valeurs et au mandat que lui ont confié les Argenteuillais en 2008 », estime-t-il. De son côté, le mouvement présidé par Frédéric Lefebvre-Naré n'a « pas encore tranché » son soutien, même si ce dernier reconnaît que des discussions existent avec le maire d'Argenteuil. Enfin, le MoDem 95 affirme ne pas avoir décidé de soutenir ou non un candidat. Seule certitude selon Nathalie Elimas, contrairement à 2008, il ne devrait pas y a voir de liste MoDem sur la commune.
Des MoDem avec le maire PCF à Bezons Autre soutien, celui apporté par Arnaud Gibert, conseiller municipal de Bezons et Lionel Houssaye, conseiller municipal « Union Démocrate » de Bezons, au maire PCF de Bezons, Dominique Lesparre. Comme pour Argenteuil, les instances départementale et nationale du MoDem ont pourtant refusé d'apporter leur soutien au maire sortant. Il s'agira ainsi d'une initiative personnelle des deux hommes.
Arnaud GIBERT Conseiller municipal de Bezons Conseiller communautaire d’Argenteuil-Bezons Tête de liste « Union Démocrate » aux élections municipales de 2008
Lionel HOUSSAYE Conseiller municipal « Union Démocrate » de Bezons
Bezons, le 11/12/2013 La politique conduite à Argenteuil par le maire actuel avec une équipe de large rassemblement allant de la gauche au centre reste conforme à nos valeurs et au mandat que lui ont confié les Argenteuillais en 2008. La politique conduite à Bezons par le maire actuel avec une équipe de rassemblement des forces de progrès dans le respect et l’écoute de l’opposition, correspond aux engagements pris devant les Bezonnais en 2008 et rejoint sur bien des points les aspirations et propositions que nous avons défendues devant nos concitoyens cette même année sous les couleurs de « l’Union Démocrate ». Désireux de faire vivre les valeurs du Centre au sein de nos collectivités, nous apportons officiellement notre soutien au maire sortant de chacune de nos deux villes. Désireux de continuer à défendre les aspirations de celles et ceux qui nous ont soutenu depuis toujours, nous nous engageons aux côtés de Philippe DOUCET à Argenteuil et de Dominique LESPARRE à Bezons afin de poursuivre le travail engagé pour le développement de nos villes et le bien-être de nos concitoyens, sans considérations partisanes. Désireux d’oeuvrer au sein de rassemblements les plus larges possibles, guidés par le bon sens au services de nos villes et non pas au service de partis politiques ou d’alliances d’appareils qui ne serviraient en fait que des intérêts éloignés des enjeux locaux, nous invitons toutes celles et tous ceux, Argenteuillais et Bezonnais qui aiment leur ville et qui sont prêts à en être des acteurs constructifs et positifs à nous rejoindre dès aujourd’hui.
Cette fois, c’est fait. Le conseil d’administration du Syndicat des transports d’Ile-de-France a validé, hier matin, la hausse de 3% des tarifs dans les transports en commun au 1er janvier 2014, conséquence du passage de la TVA de 7% à 10%. Une bonne nouvelle pourtant : comme nous l’annoncions hier, seront épargnés les acheteurs de tickets à l’unité et ceux qui paient déjà le plus cher, les quelque 500 000 abonnés les plus éloignés de la capitale, ceux des zones 1-5 (113,20 € par mois), pour qui les tarifs resteront inchangés. Ce « cadeau » aux usagers de grande couronne, résultat d’un accord de dernière minute intervenu mardi entre socialistes et écologistes, a fait hier l’objet d’un amendement, qui n’a pas été voté par les élus UMP. « Nous étions favorables à cette mesure, explique François Durovray (UMP) élu à Montgeron (Essonne) mais nous n’avons pas participé au vote car nous contestons son financement, qui a recours à la dette ». Estimée à dix millions d’euros, cette mesure va être financée par un recours plus important à l’emprunt, confirmait mardi soir le vice-président chargé des transports, Pierre Serne (EELV). En tout cas, la nouvelle réjouit Vincent Eblé (PS), président du conseil général de Seine-et-Marne et administrateur du Stif. « Nous avons protégé les usagers de grande couronne qui subissent le plus de perturbations alors qu’ils paient le plus cher ». Pour tous les autres, même si elle était annoncée la pilule aura forcément du mal à passer. Si le Stif investit lourdement dans du nouveau matériel, les conditions de circulation restent particulièrement difficiles, notamment dans les RER et sur le réseau Transilien, où la ponctualité se dégrade ces dernières années. C’est pourquoi les élus UMP ont voté contre la hausse des tarifs et que les communistes et apparentés se sont abstenus. « Nous avions proposé un gel pur et simple des tarifs en 2014, rappelle François Durovray. Hausse de la TVA ou pas, les usagers paient déjà trop pour un service qui n’est pas au niveau ». Son groupe privilégiait une contribution plus importante du conseil régional et une renégociation à la baisse des contrats passés avec la SNCF. La proposition de la droite n’a pas été retenue mais en revanche, le Stif a émis un vœu « que nous réclamions avec le président du conseil général de l’Essonne Jérome Guedj (PS) », précise Vincent Eblé, demandant à la SNCF de « consentir un geste commercial en compensation des difficultés rencontrées ces dernières semaines sur les différentes lignes du réseau ». Par ailleurs, le Stif a mandaté son président, Jean-Paul Huchon (PS), pour qu’il intervienne auprès du gouvernement afin qu’il reconnaisse les transports comme bien de première nécessité, ce qui permettrait de les taxer à seulement 5,5% et de réduire ainsi la facture pour les usagers.